Périple en Inde 13
Marie Claude
Samedi 10 février Engapuzha Sultan Bathery 60 km 1200 m de dénivelé+
Ce matin, nous empruntons la nationale 766, une route très empruntée par les cars et les camions et visons Sultan Bathery, la ville point d’approche du parc du Wyanad. Nous montons sur une quinzaine de Km dans la pollution des véhicules avant d’atteindre le col situé à
La suite du parcours est une succession de montées et de descentes avant d’atteindre en début d’après midi Sultan Bathery. Dans cette ville moderne, nous nous installons au Green Palace, un très bel hôtel pour 600 roupies par personne (à peine 10 euros). Une équipe de reporters de France 2 s’y installe également. Un reportage est en préparation concernant la vie des 600 éléphants sauvages vivant dans ce parc forêt du Wyanad qui luttent pour leur survie face à l’avancée de l’humain qui vient grignoter petit à petit son territoire.
Dimanche 11 février Sultan Bathery Gundlupete 58 km 400 dénivelé +
Aujourd’hui nous empruntons la Wyanad Road pour traverser le parc du Wyanad, dans lequel vivent 600 éléphants sauvages, quelques tigres et léopards. La route chemine sur environ 20 km . Par mesure de sécurité, nous ne devons en aucun cas sortir de la route. Nous roulons tranquillement et scrutons les abords dans l’espoir d’apercevoir les éléphants. Malheureusement nous ne les verrons, mais des éléphants captifs. En sortant du parc, nous venons de changer de région. Nous sommes rentrés dans le Karnataka. La différence est flagrante. Nous retrouvons les vaches et les chiens dans les rues, peu de voitures et beaucoup de motos, un territoire plus rural avec des cultures de maraîchage.
Lundi 12 février Gundlupete Yarahalli 90 km 800 m de dénivelé +
Nous avons choisi un itinéraire de routes secondaires qui doit nous mener au bord du lac Bakini.
Les petits villages ruraux se succèdent et ces habitants nous saluent et nous sourient comme nous l’avions vu dans le Tamil nadu. Apparaissent les premiers champs de cotons, de tomates et de choux.
La culture des bananiers est importante, la plupart des champs sont clôturés et électrifiés pour contrecarrer la venue des éléphants du parc cherchant de la nourriture; question de survie, malheureusement l’humain grignote son territoire.
L’hôtel visé au bord du lac s’avère beaucoup trop cher en rapport à notre pratique journalière. Le propriétaire nous demande 16000 roupies pour nous 4 (200 €) compris repas et petit déjeuner. Nous déclinons et poursuivons notre route sur