Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

pathologies du cycliste

La sciatique

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

De tous les sports, c'est le cyclisme qui prédispose le plus aux problèmes de sciatique. Cette affection se manifeste d'abord par une gêne, puis par une véritable douleur qui irradie dans la fesse et la cuisse.

Un muscle doublement sacré

Le principal responsable de la sciatique est le pyramidal fessier. Tous les cyclistes devraient connaître ce muscle. D'abord parce qu'il contribue au mouvement de pédalage. Ensuite, parce qu'il est souvent le siège de douleurs qualifiées d'exquises bien qu'elles n'aient rien d'agréables. On le désigne aussi par l'expression "muscle sacré" puisqu'il s'insère sur le sacrum, l'os qui termine la colonne vertébrale. Il chemine ensuite à travers le petit bassin et termine sa course sur une arête osseuse en haut du fémur, appelée grand trochanter. Par sa situation profonde, le pyramidal se trouve en contact avec beaucoup d'autres muscles (fessiers, jumeaux du bassin), mais aussi avec des artères, des veines, des vaisseaux lymphatiques, etc. Et puis, surtout, il côtoie des nerfs comme le grand et le petit sciatique. Et c'est là que les choses se compliquent. Car en prenant du volume, il arrive que le pyramidal comprime les cellules nerveuses, ce qui entraîne des sensations de "noeuds" musculaires et des douleurs sciatiques.

Une pyramide, à quoi ça sert ?

A vélo, le pyramidal est sollicité à chaque fois qu'on tend la jambe. Sur un parcours plat de 60 kilomètres, on enregistre déjà plus de 10.000 cycles de contractions. Les choses se compliquent encore chez les cyclistes un peu plus lourds que la moyenne. Du fait de l'augmentation de la pression sur la selle, surtout lorsqu'ils se placent en position de recherche de vitesse avec les mains en bas du cintre et à force de tirer sur la pédale avec la jambe arrière, ils glissent progressivement en position "bec de selle" (au bout de la selle), ce qui tasse encore un peu plus le pauvre pyramidal. Voilà comment une mauvaise assise et une progression trop rapide dans l'effort sont les deux principales causes d'apparition des douleurs sciatiques.

Repos forcé

Que faire en cas de douleur ? Tout d'abord consulter le médecin ou le kiné qui détermineront l'origine de la plainte. Celle-ci peut être musculaire, comme nous venons de l'expliquer, mais elle a parfois d'autres causes. Par exemple, un lumbago avec compression du nerf sciatique au niveau des vertèbres lombaires. De toute façon, il faut prévoir un arrêt de l'activité cycliste d'une à plusieurs semaines suivant la gravité du cas. On s'efforcera cependant de garder la forme grâce à des activités moins agressives pour le pyramidal, la natation par exemple. On évitera aussi les longs trajets en voiture ou les interminables positions debout.

Le retour au nerf libre

Il se peut que ni les étirements, ni l'ostéopathie, ni les massages, ni même les infiltrations n'apportent de réconfort. Il faut alors envisager l'intervention chirurgicale. Celle-ci consiste en une neurolyse, c'est-à-dire une libération du nerf sciatique par la section partielle du muscle pyramidal au niveau de la jonction musculo-tendineuse. Cette intervention apporte une solution assez radicale au problème, à condition évidemment de bien suivre le programme de rééducation et de remusculation pour lequel il faut prévoir un délai minimum de six mois.

Article trouvé sur www.e-sante.fr

Partager cet article
Repost0

LE TRAVAIL DES MUSCLES LORS D'UNE SORTIE A VELO

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

CLIQUEZ SUR MOI

Muscle

Partager cet article
Repost0

Formule 220 pulsations

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

La formule "220 pulsations – l'âge" est aujourd'hui totalement désuète et dépassée et ne correspond que rarement à la réalité. Il y a en fait une grande part de génétique.

Coeur

Le "220 pulsations – l'âge est souvent ma moyenne de croisière sur la plupart des courses. Dois-je me calmer ? Brider le moteur ? Mettre le limiteur de vitesse ?"

La formule "220 pulsations – l'âge" est aujourd'hui totalement désuète et dépassée et ne correspond que rarement à la réalité. Certains professionnels de 30 ans ne dépassent pas les 180 pulsations par minute à l'effort maximal quand certains cyclosportifs de 60 ans atteignent encore 190 pulsations par minute à FCMax.

Il y a une grande part de génétique et vous faites sans doute partie de la catégorie des cyclistes ayant une Fréquence Cardiaque Maximale élevée.

Si vous pouvez soutenir une valeur correspondant à 220 – votre âge sur toute la durée d'une course (c'est-à-dire environ 2 heures) il n'y a aucun motif d'inquiétude à cela. Il ne faut aucunement vous alarmer par rapport à ces valeurs. De nombreux cyclistes sont dans votre cas et si vous ne ressentez aucune gêne particulière il ne faut pas remettre en cause votre pratique compétitive.

 

Cela étant dit, un test à l'effort, avec détermination de la Fréquence Cardiaque Maximale, de la Puissance Maximale Aérobie et des seuils ventilatoires constituerait un vrai plus. D'une part cela vous rassurerait car le cardiologue pourra facilement éliminer certaines anomalies. D'autre part cela vous permettrait de maîtriser les zones d'intensité et de savoir avec précision à quelles intensités vous devez travailler selon la thématique choisie lors de vos différentes séances d'entraînement. Après 40 ans, un test tous les deux ans est conseillé. Après 50 ans, dans la mesure du possible, un test chaque année. Renseignez-vous, il y a sans doute un centre qui propose ces tests à l'effort près de chez vous et sur prescription médicale ils sont souvent pris en charge par l'assurance maladie

Partager cet article
Repost0

Le froid qui soigne

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Le froid qui soigne

Si le froid tue, il peut aussi soulager. Médicalement, on lui reconnaît de nombreuses vertus

Il sait se faire glaçant, pénétrant, réfrigérant, voire fatal, si on y est exposé de manière prolongée sans en être suffisamment protégé.

Le froid, pourtant, n’est pas qu’ennemi. Au contraire.

Le froid soulage, soigne et sauve. Médicalement, on lui reconnaît bon nombre de vertus. En langage scientifique, l’usage du froid à des fins thérapeutiques a un nom: la «cryothérapie».

1. Antalgique et anti-inflammatoire

Le froid est d’abord connu pour son pouvoir antalgique. Chacun l’a expérimenté, il anesthésie les tissus et calme les brûlures et les douleurs. Mais c’est aussi un très bon anti-inflammatoire, qui permet de réduire les œdèmes et de diminuer les inflammations causées par une poussée d’arthrite ou par des traumatismes (entorse ou une dent arrachée), par exemple.

L’application de glace sur la peau, non sans un linge pour la protéger, est d’ailleurs la première mesure à prendre en cas d’entorse, de déchirures musculaires et ligamentaires.

2. Le froid qui brûle

En chirurgie, son usage est très précieux, et ce, dans plusieurs disciplines médicales. En dermatologie, on a recours à l’azote liquide pour détruire toutes sortes de lésions, qu’elles soient superficielles (verrues) ou plus importantes (tumeurs). Selon les cas, la source de froid est soit pulvérisée soit véhiculée à travers une sonde.

Des traitements par voie internes sont également possibles. En ophtalmologie, la cryochirurgie est utilisée pour traiter les cataractes ou les décollements de la rétine.

3. Le froid conserve

Les banques de sperme, quant à elles, ne s’en passent pas. Les spermatozoïdes y sont congelés avec de l’azote liquide et conservés dans des bonbonnes en vue d’une éventuelle fécondation future.

En transplantation aussi, l’usage du froid est essentiel. Une fois prélevés, les organes sont conservés dans de la glace avant d’être transplantés chez le receveur. Ce conditionnement permet de les garder intact pour la nouvelle vie qui les attend.

Sur le cerveau, l’hypothermie modérée (33°C de température corporelle, maintenue pendant 24 heures) a un effet neuro-protecteur, comme l’explique le Dr Mauro Oddo, médecin adjoint au service de médecine intensive adulte au CHUV de Lausanne et spécialiste en neuro-réanimation:

 

«La mise en hypothermie volontaire et contrôlée de l’organisme, pratiquée en médecine intensive, améliore nettement le pronostic des patients victimes de coma après arrêt cardiaque. Plusieurs études ont montré que ce type de traitement augmente la survie et améliore le pronostic neurologique dans tel cas.»

4. Le froid protège les cellules

Après un arrêt cardiaque, lorsque le cœur se remet à battre et que la circulation sanguine reprend, il se produit toute une série de mécanismes secondaires (libération de radicaux libres toxiques) risquant d’endommager le cerveau.

«L’instauration rapide d’une hypothermie thérapeutique modérée (entre 32°C et 34°C) exerce son effet neuro-protecteur principalement en diminuant l’étendue de la lésion. Cela permet d’augmenter les chances de survie avec une bonne récupération neurologique», explique le Dr Mauro Oddo. De plus, sous l’effet d’un froid modéré, le métabolisme cérébral ralentit et le cerveau supporte davantage la privation d’oxygène partielle qui résulte de l’arrêt cardiaque

Plus largement, l’hypothermie aurait également un effet protecteur dans le cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), d’hypertension intracrânienne, d’infarctus du myocarde, de choc septique et après transplantation hépatique, «parce qu’il diminue l’inflammation et préserve les cellules», détaille le Dr Oddo. Ses propriétés thérapeutiques continuent de faire l’objet de nombreuses recherches.

 

 Glacon.jpg

Partager cet article
Repost0

Les maux du séant

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

CYCLISME : LES MAUX DU SEANT

le-seant.jpg

 

Quel que soit son niveau de pratique, nul n'est à l'abri d'une inflammation

La pratique du vélo est sans aucun doute celle qui occasionne le plus de douleurs au niveau de la selle, en raison bien entendu du nombre d’heures en position assise que l’on passe sur son vélo.

Que l’on soit sportif loisir, amateur chevronné ou professionnel, nul n’est à l’abri d’une inflammation du périnée, avec l’apparition de douleurs dans le cadre des «maux du séant».

Les frottements peuvent provoquer des douleurs mal placées liées bien entendu au contact du matériel, comme l’usure prématuré du revêtement de la selle ou une lésion dermatologique préexistante.

Les facteurs prédisposant

La selle : les réglages de la hauteur de selle, du recul de selle et de l’engagement des cales   sont à mettre en cause. Les selles  doivent être adaptées à la morphologie de la personne mais aussi à la pratique. Les selles fendues n’étant qu’une solution pour les petites sorties en raison des risque d’ échauffements.

  • matériel neuf ou inadapté à la route, la performance ou aux les conditions météo
  • durée de pratique inhabituelle
  • sudation, mauvaise hygiène

D’autres facteurs prédisposant peuvent exister, liés à des fuites urinaires, des dérèglements gastro-intestinaux ou tout simplement une méforme qui conduit à modifier son geste technique et par cela même à augmenter de façon abusive les frottements parasites.

 

Les infections du périnée

Le cycliste, quel que soit son sexe, sera soumis lors de la pratique de son sport favori à plusieurs types de contraintes, qui sont :

  • les frottements
  • les compressions
  • les microtraumatismes
  • l’adaptation assise/selle

L’apparition d’un certain nombre d’infections cutanées, mal placées, peut s’auto-médicaliser en raison des problèmes de pudeur qui peuvent gêner la consultation.

On pourra appeler quelquefois l’apparition de ces grosseurs cutanées «troisième testicule du sportif».

Infections dermatologiques

Il s’agit d’allergie urticaire ou de simples rougeurs liées à l’utilisation d’un produit allergisant ou de l’utilisation d’un savon ou d’une crème inadaptée.

Il peut s’agit aussi d’irritations de type abrasive.

Bien souvent, tout peut rentrer dans l’ordre par l’arrêt du facteur allergisant et le massage avec une crème.

Kystes

Qu’il s’agisse d’un kyste sébacé ou d’un kyste sudoral, l’apparition d’une formation type tumorale même si celle-ci est toujours bénigne est souvent gênante.

Dans le cadre d’un kyste sébacé, une petite incision peut permettre d’évacuer le sébum accumulé. Dans

le cadre d’un kyste sudoral, le traitement sera plus chirurgical avec un curage sous-cutané.

A noter que le danger premier de ces kystes en dehors de la gêne est représenté par l’infection secondaire

qui peut venir se greffer sur cette tumeur.

 

Le saviez-vous : Les kystes vulvaires sont très fréquents chez la cycliste.

La majorité des kystes cutanés de la vulve sont en relation avec l’appareil pilo-sébacé. Toutefois  le nodule fibreux sous-cutané qui est uni latéral à la hauteur des tubérosités ischiatiques  doit se différencier du lymphoedème chronique unilatéral des grandes lèvres sont des pathologies spécifiques de la cycliste (Surtout lors de grosse chaleur et sortie sur pavés)

 

Il existe d’autres kystes comme le kyste wolffien, qui n’occupe souvent que la partie moyenne de la grande lèvre, le kyste de la glande de Bartholin est situé au niveau du tiers postérieur de la grande lèvre et au niveau du vestibule et les kystes muqueux siègent surtout sur les petites lèvres et la région péri-urétrale

TRUCS ET ASTUCES POUR UNE BONNE HYGIENE LOCALE

 

  • lavage du cuissard tous les jours
  • entretien régulier peau de chamois
  • talcage de l’entrejambe ou pommade type mitosyl
  • hygiène locale solution gynéco ou type intime
  • soins antiseptiques à la Bétadine
  • pansements alcoolisés
  • pommade antibiotique type Fucidine
  • tanner la peau = préparation magistrale : alcool à 60° 220 g + camphre 16 g + formol 16 g
  • sur ampoule non infectée : solutions de collodion
  • bains de siège au permanganate de potassium 1/10.000
Partager cet article
Repost0

Cyclisme et Prostate

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

PRATIQUE DU CYCLISME ET PROSTATE

 

                       Source : Dr Gérard Guillaume, médecin de la Française des jeux, lu dans cyclo passion.

 

Prostate

 

      Dans cette zone, les problèmes liés à la pratique du cyclisme concernent rarement la prostate. Il s’agit le plus souvent de soucis d’ordre mécanique du périnée, de lésions, de furoncles, de ce que l’on appelle « le troisième testicule ». Il y a aussi le syndrome de compression du nerf pudendal qui irrigue la verge. Ce nerf est comprimé sur la selle, ce qui entraîne des engourdissements et des troubles de l’érection sur des durées plus ou moins longues. Il arrive parfois que le cycliste soit victime de congestion de la prostate. La prostate est un organe sexuel entre la vessie et le petit bassin, pas plus grand qu’une châtaigne. Une prostatite est un problème infectieux sous la forme de difficultés à uriner, de délai d’attente du jet urinaire, ou encore lorsque celui-ci se coupe en deux. Ces problèmes ne sont pas forcément en relation avec la pratique du cyclisme : nombre d’hommes, sportifs ou non, connaissent des problèmes de prostate.

Les pratiquants ont intérêt à vérifier leur position sur le vélo, notamment la hauteur de selle et l’allongement des bras. Cela peut effectivement provenir d’une incompatibilité. Le plus important est la selle : ne sacrifiez pas au phénomène de mode et à la course vers la légèreté. C’est aussi valable pour les pros. Les selles les plus confortables sont les plus larges, car les problèmes liés à la selle sont latéralisés. De plus, quand les selles sont évidées au centre, les pressions se reportent encore sur les côtés. Malheureusement, le temps est au sacrifice du confort pour le rendement. On ne resterait pas assis des heures et des heures sur une chaise inconfortable, pourquoi le ferait-on sur un vélo ?

Alors oui, la pratique du cyclisme peut augmenter les risques de prostatite, mais beaucoup d’hommes, autour de la cinquantaine, rencontrent ces problèmes. S’ils se répètent, mieux vautconsulter. Il faut aussi comprendre que le vélo n’est qu’un révélateur et que la cause de ces souffrances peut être ailleurs. Il faut aller chercher au-delà de la pratique du cyclisme.

En arrivant dans le staff Française des jeux, j’ai été surpris par l’importance et la gravité des pathologies de selle et de périnée. D’ailleurs, on voit régulièrement dans la presse sportive des coureurs absents pour ce genre d’embêtement. Plusieurs causes : la course entre les fabricants, les vélos de plus en plus rigides, le nombre de kilomètres parcourus dans l’année qui multiplie les frottements et les irritations, etc…. 40 % du poids se répartit sur la selle. Afin d’éviter, ou du moins de minimiser les risques, observez certaines règles.

Au niveau de l’hygiène, ne faites aucun excès. Il ne sert à rien d’être trop maniaque, au risque d’entamer la couche protectrice de la peau et de favoriser les plaies. Utilisez des produits non allergisants (pensez au savon de Marseille) et un cuissard parfaitement adapté à votre taille, avec les plis et coutures placés au bon endroit. Enfin, lavez votre cuissard à la main afin d’éviter les lessives agressives.

Partager cet article
Repost0

L'AGE DE NOS ARTERES

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

R.Marchand

L'AGE DE NOS ARTERES

Après l’exploit que vient de réaliser Robert Marchand qui a bouclé 27 kilomètres à vélo pendant une heure d’efforts solitaires, on peut se poser cette question « Est-ce que mon âge est celui de mon acte de naissance ou bien celui du niveau de mes capacités physiques ? » … Ce sympathique centenaire aurait, en regard de ses performances, une soixantaine d’années tout au plus … et certains trentenaires oisifs, tabagiques et en surpoids seraient centenaires avant l’âge … Même s'il n’explique pas l’allongement de l’espérance de vie, le sport est devenu vertueux. Par contre, sa pratique régulière offre en retour une qualité de vie construite sur les bases d’un meilleur fonctionnement de notre corps.

L’allongement de l’âge de la retraite sportive fait moins débat que celui de la retraite professionnelle ; pourtant cet âge a considérablement évolué. Je me souviens, lorsque j’étais plus jeune, que les sportifs stoppaient leur activité à l’approche de la quarantaine. Nous avons maintenant des compétiteurs vétérans qui évoluent encore au niveau international surtout dans le domaine de l'endurance. Récemment, la FFA (Fédération Française d’Athlétisme) a décidé de créer une catégorie de classement V5 pour les athlètes nés en 1934 ou avant et disputant les courses « hors stade » (marathon, semi, 10km, …).

Dans nos villes, dans nos campagnes, sur les routes et les chemins les étranges silhouettes sportives aux couleurs voyantes qui autrefois nous faisaient tourner le regard passent maintenant inaperçues et font partie du décor. Dans les entreprises la promotion des activités sportives est devenue tendance après avoir été jugée inutile au productivisme. 

Partager cet article
Repost0

Les trapèzes

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

 

 

EXERCICES POUR ETIRER ET DETENDRE

LES TRAPEZES

 

 Les muscles des trapèzes sont souvent tendus et contractés à causes des postures et du stress. Aux douleurs musculaires s’ajoutent souvent d’autres maux comme le mal de tête qui peut être une des conséquences de ces tensions. Si vous passez votre journée devant votre ordinateur, assis au bureau ou debout sans bouger vous avez sûrement les trapèzes bien tendus en fin de journée. Il faut donc les étirer régulièrement et progressivement.

 Voici un exercice de stretching bien utile pour étirer le faisceau supérieur des trapèzes.

 Placez le bras droit derrière le dos et attraper votre poignet droit avec la main gauche. Pencher la tête sur le côté gauche en tirant en même temps le bras droit. Maintenir la position 15 secondes. Allez y progressivement sans à coup.

 Ensuite passez à l’autre coté (trapèze gauche) en inversant la prise. N’hésitez pas a demander en plus un massage des trapèzes et du dos le soir.

ANATOMIE DES TRAPEZES

 Les trapèzes sont formés de deux muscles triangulaires qui vont de la colonne cervicale et dorsale à l’épaule. C’est un des plus grand muscle du corps humain qui est formé de trois faisceaux.

 Le faisceau supérieur va du cou à l’épaule, plus particulièrement de la zone qui va de l’occiput (l’os a la base du crâne) jusqu’aux vertèbres (jusqu'à la C5) et s’attache sur le tiers supérieur de la clavicule et sur l’acromion. C’est cette partie qui est visible de face.

 Il élève l’épaule et soulève le moignon de l'épaule, fait pencher latéralement la tête et permet l’extension de la tête (cou en arrière) et sa rotation.

 Le faisceau moyen va des vertèbres vers l’omoplate, plus particulièrement, il prend son origine au niveau des apophyses épineuses des vertèbres (C7 à D3) et va jusqu'à l’acromion et déborde sur l'épine de l'omoplate. Il rapproche la scapula de la ligne médiane (milieu du dos) et incline le rachis.

Trapèze faisceau supérieur.

 Le faisceau inférieur va des vertèbres dorsales a l’omoplate. Il prend son origine au niveau des apophyses épineuses de D2 ou D3 jusqu'à D12 et se termine vers le début de l’épine de l’omoplate. Il abaisse l’omoplate et permet l’abduction du bras jusqu'à 180°.

Trapezes.jpg

1- Trapèze faisceau supérieur.                                                                 

 2- Trapèze faisceau moyen.

 3- Trapèze faisceau inférieur.

 4- Omoplate (scapula).

 5- Épine omoplate.

 6- Acromion.

 7- Humérus.

 8- Clavicule.

 9- occiput (os, base du crâne).

 10- Angulaire.

 C- Vertèbres cervicales.

 D- Vertèbres dorsales 

Partager cet article
Repost0

Douleurs cervicales

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 LES DOULEURS CERVICALES CHEZ
 LE CYCLISTE !

Cervicales.jpg

conditionnent des tensions musculaires.

 

Si on ajoute le froid et la lutte contre le vent, des contractures s'installent par un travail supplémentaire des membres supérieurs. Il suffirait d'actionner les épaules et de détendre les bras au maximum pour les éviter.
Une position inadéquate sur la machine et une immobilité prolongée

Quelques trucs.

Pour détendre les muscles : il suffit de hausser les épaules puis de les relâcher complètement ; on "roule" ces dernières tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, plusieurs fois.
L'étirement de la nuque par auto-grandissement : on allonge le cou en rentrant le menton et en descendant les épaules.
Les étirements des épaules se fait par une mise en tension des muscles reliant les épaules aux cervicales et aux omoplates.
Tonification musculaire : les muscles "profonds" qui protègent la colonne vertébrale et corrigent la courbure peuvent être sollicités en plaçant un sac de sable (2kg) sur le haut du crâne. Ce faisant, l'entraînement est d'essayer de marcher en se "grandissant" puis en fermant les yeux et en restant.....sur un pied.
Quant aux trapèzes, les bras croisés et serrés dans le dos, on descend la tête vers une épaule une dizaine de secondes. Cela cinq fois de chaque côté.
Si on opte pour l'électrostimulation, il suffit de choisir un programme d'endorphinique ou décontracturant en plaçant les électrodes sur les trapèzes.

 

 

Partager cet article
Repost0

Etude sur la durée de vie et le sport de haut niveau

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Longue vie aux cyclistes

 Sandy-Casar.jpg

A bientôt 35 ans, Sandy Casar est l'un des doyens du peloton français

 

Une étude scientifique vient battre en brèche l’idée répandue selon laquelle la durée de vie des cyclistes serait menacée par la pratique à haut niveau. C’est même le contraire : les coureurs professionnels français vivent six ans de plus en moyenne que la population générale.

 

Voilà qui remet en cause bien des idées reçues au sujet d’une discipline vouée aux gémonies pour ses pratiques douteuses autour notamment du dopage. Et alors que les exemples de décès prématurés d’anciens champions (Marco Pantani, Tom Simpson, Laurent Fignon…) confortent dans l’idée que les membres du peloton, soumis aux risques à long terme de la pratique à haut niveau (traumatisme ou dopage), ont peu de chances de faire de beaux vieillards, une étude menée par l’Inserm (Institut de recherches biomédicales et d’épidémiologie du sport) et l’Université Paris-Descartes, présentée ce mardi, à Amsterdam, au congrès de la Société européenne de cardiologie, met en évidence le fait que les cyclistes français vivent en moyenne 6,3 ans de plus que la population générale masculine.

 

Les chercheurs ont étudié la durée de vie de tous les cyclistes français (786) engagés sur le Tour de France depuis la fin de la seconde guerre mondiale (1947, première édition après le conflit) et les chiffres révélés sur la période (1947-2012) vont ainsi à contre-courant : la mortalité par cancer est chez eux inférieure de 44 %, celle de cause respiratoire réduite de 72 % et cardio-vasculaire de 33 %.

 

"Probablement de très bons gènes"

 

Pour Jean-François Toussaint, le directeur de l’Institut de recherche médicale sur le sport, s’exprimant au micro de France Inter, "c’est tout à fait à l’inverse de ce que l’on a pu lire, y compris dans les dernières semaines, à l’occasion du dernier Tour de France. On retrouve dans ce groupe des gens qui ont des prédispositions, donc très probablement de très bons gènes, qui vont les entraîner, maintenir cette qualité-là et ensuite avoir une hygiène de vie tout à fait excellente en continuant la pratique du sport au sens de l’activité physique et en général en fumant très peu."

 

 

S’il ne relève "aucune différence de mortalité" due au dopage, le scientifique reconnaît toutefois dans les colonnes du Monde un manque de recul sur la période plus récente, notamment depuis l’arrivée de l’EPO dans le peloton. "Pour l'instant, il n'y a pas d'impact mesurable" sur la dernière génération d'athlètes, conclut M. Toussaint, "d'où la nécessité de poursuivre l'étude". Une étude plus large actuellement en cours afin de comparer ces résultats aux autres nationalités et de déterminer si ces résultats se vérifient, comme c’est déjà le cas pour les rameurs britanniques et les skieurs de fond finlandais, chez tous les sportifs de haut niveau

Partager cet article
Repost0

1 2 3 > >>