Marie Claude

Jeudi 22 février Galjibag – Vasco de Gama 80 km 600 m de dénivelé +

Surprise ce matin! Sur la plage, les gardes côtes replacent dans la nursery les œufs pondus cette nuit par une tortue.

Nous quittons notre cabane après avoir pris un déjeuner copieux à l’occidentale, crêpes banane, chocolat, pain grillé, omelette, porridge servi par le couple gérant le site. En effet, cette plage est surtout fréquentée par des occidentaux venus passer quelques jours de vacances.

Nous partons par les routes secondaires au plus près de la côte. Nous sommes surpris par le profil de la première partie, des montées à 12 % qui se succèdent. Depuis que nous sommes dans l’état de Goa, les routes sont en très bon état, un vrai billard.

Nous arrivons en début d’après midi à Vasco de Gama, ville portuaire et de pêche artisanale, après avoir longé l’aéroport international.

Vendredi 23 février Vasco de Gama – Old Town Goa 47 km 200 m de dénivelé +

Une petite virée aujourd’hui en longeant la côte qui doit nous mener dans le vieux Goa. Passage à Panjin, capitale de l’état de Goa pour visiter l’église Immaculée conception et le vieux Panjin.

Depuis Caljibag, d’importants travaux autoroutiers sont en cours le long de la côte, également un pont gigantesque est en cours de construction pour enjamber la rivière Mahadayi.

Nous suivons la rivière et découvrons deux cyclos britanniques en trycicles couchés qui voyagent en Inde depuis plusieurs mois.

Arrivés sur site, nous visitons le vieux Goa, une petite ville où les missionnaires portugais ont fait construire à partir du 17 ème siècle dans un rayon de 1 km : Cathédrale, églises, couvents; impressionnants.

Ce soir nous logeons dans une résidence gouvernementale, les formalités administratives ont pris un certain temps.

Samedi 24 février Old Town Goa – Ponda 34 km 500 m dénivelé +

Une belle petite virée aujourd’hui à travers les petites routes vallonnées, le long de la rivière et à la recherche de la plantation savoi verem vue dans le guide Lonely Planet par Annie. Une plantation qui rassemble divers épices et fruits où le propriétaire nous a reçu pour une heure de découverte et d’explication, clôturé par un repas gustatif.      Un régal pour les yeux et les papilles !

Dimanche 25 février Ponda – Vagator 57 km 500 m dénivelé +

Apres avoir passé une nuit à Ponda, une petite ville animée où Philippe a pu faire réparer son vélo ( le passage des vitesses arrière ne fonctionnait plus), nous sommes partis à la rencontre des temples sur la petite commune voisine de Mardol (4 temples répertoriés). Les indous se rendent nombreux en famille le dimanche.

Poursuite de l’itinéraire et passage à nouveau à Old Town Goa pour prendre le bac à deux reprises en passant par l’île de Divar. C’est dimanche, les petites routes sinueuses sont paisibles, c’est vraiment très reposant malgré la chaleur.

Au détour d’une courbe, on ne voit plus Philippe. Nous continuons à trois en se disant qu’on le retrouvera sur Vagator, notre ville programmée d’arrivée cet après-midi. C’est la première fois dans notre voyage que cela arrive. Pas de panique, en fait Philippe nous rejoindra sans souci 1h30 plus tard à l’adresse du lodge le Joly Joly Roma, après lui avoir passé l’adresse de notre couchage sur WhatsApp.

Lundi 26 février, journée détente à Vagator

Journée cool aujourd’hui dans cette petite ville de Fête (pas moins d’une dizaine de discothèques sur la commune) pour les touristes étrangers entre autres des Russes qui viennent nombreux profiter des plages, de la musique et de la chaleur. Autant vous dire que la journée démarre assez tard, nous n’avons pas pu prendre de petit déjeuner avant 9h00!

Une matinée de ballade à pied pour découvrir l’ancien fort situé à l’entrée de la rivière Chapora.

Marie Claude

Samedi 17 février Charmedi Udupi 110 km 880 m de dénivelé +

Après notre escapade dans l’intérieur des terres, nous retournons vers la mer. La journée d’aujourd’hui doit nous emmener vers Udupi en suivant la Sh37, nous sommes toujours sur ces belles petites routes sur des bitumes réalisés récemment. C’est un régal pour nous qui circulons à vélo.

Après un arrêt le midi à Karkala où se déroule une compétition de cricket, nous repartons sous le cagnard (+ de 30 degrés) pour faire les 40 derniers Km. Ce sont des Montées et des descentes à n’en plus finir, vraiment usant. Au final, 110 km, 880 de dénivelé + et 900 m de dénivelé -.

Dimanche 18 février journée de repos à Malpe

Aujourd’hui dimanche, on s’offre une journée de repos à Malpe, une grande plage et un grand port de pêche situés à 5 km d’Udupi. Avant de quitter Udupi, nous visitons le temple situé tout près de notre hôtel. Durant le mois de février les touristes indiens y viennent nombreux en pèlerinage. Certains se mettent dans la file d’attente dès 3h00 du matin.

Arrivés sur Malpe, nous visitons le port de pêche avec l’arrivage des poissons et la criée. D’autres bateaux mettent déjà en cale des quantités de glace pour un nouveau départ en mer cette après midi. Ça fourmille de partout. Dans l’après midi, nous rejoignons la plage au milieu des indiens venus nombreux profiter en famille de la mer et des jeux de plage comme nous le faisons chez nous en été.

Lundi 19 février Malpe Bhatkal 98 km 300 m de dénivelé +

Une journée sans idée précise à voir. On remonte vers le nord le long de la côte Ouest. On prend la nationale 66 depuis Udupi, pas vraiment le choix, puis une petite route sur 20 km le long de la mer, vraiment tranquille et plaisante. Nous découvrons les petits villages, beaucoup de nouvelles constructions de maisons en béton et terre, un petit chantier de construction bois d’un bateau de pêche.

Apres le village de Kundapura, nous retournons sur la route 66, cette fois ci en cours de travaux (passage en 4 voies). Le trafic de nombreux camions nous demandant toujours un peu plus d’attention nous donne l’envie d’en finir au plus vite.

Déchargement du sable et rechargement sur camion à la pelle!

Mardi 20 Février Bhatkal Gokarna 87 km 300 m de dénivelé +

Nous poursuivons la route 66 moins fréquentée que les jours précédents puis prenons des routes secondaires quand cela est possible, au plus de la vie des villages. Avant d’arriver sur Gokarna, nous prenons avec toujours autant de plaisir un petit bac pour traverser l’estuaire de Aghanashini. Les occidentaux pour l’attrait des plages et son côté relax ainsi que les pèlerins pour les temples réservés aux indous viennent très nombreux à Gokarna.

Mercredi 21 février Gokarna Galjibag (Turtles beach) 87 km 450 m de dénivelé +

Départ par une petite route pour rapidement emprunter à nouveau un bac, celui là plus imposant. La traversée ne dure que 5 minutes, le temps de discuter avec un couple de Morlaix venus passer les 2 mois de Janvier et février en Inde avec sac à dos, comme ils le font déjà depuis 4 ans.

Nous reprenons la route 66, toujours des grands travaux d’élargissement de la route avec tirs de mine pour attaquer la roche. Passage à Karwar, lieu de la base navale et du port de commerce, puis à nouveau les petites route bétonnées le long de la plage. Au km 70 après Majali, nous rentrons dans l’état de Goa, sous entité portugaise durant 5 siècles et redevenus indienne en 1961. Notre escapade à vélo s’arrête aujourd’hui à Caljibag sur la plage des tortues. La plage est protégée car les tortues viennent y pondre de octobre à mai. D’ailleurs 2 pontes ont eu lieu le 13 février, les œufs sont repris et replacés à un endroit précis de la plage appelé la nursery. Nous découvrons des petites cabanes à 50 m, parfait pour passer une nuit.

Plus d’informations sur le vélo et la perte de poids !

Si la pratique régulière d’une activité physique alliée à une bonne hygiène alimentaire permet d’affiner et de tonifier le corps, certaines disciplines aident plus que d’autres à maigrir et à perdre du poids. Qu’en est-il du vélo et de sa dépense calorique ? Combien de temps et combien de séance par semaine pour maigrir et avoir un résultat en pratiquant le vélo, la bicyclette ou le cyclisme ? Ci-dessous quelques éléments de réponses.

Calories brûlées en faisant du vélo !

Le vélo présente de nombreux bienfaits dont celle de favoriser la perte de poids. C’est un sport d’endurance qui stimule l’activité cardiaque et active la fonte des graisses. Il suffit pour cela d’observer le niveau de dépense calorique pour 30 minutes de pratique du vélo à différentes intensités.

Bicyclette vélo effort intense 22-⁃ Bicyclette vélo effort moyen : jusqu’à 350 calories environ ⁃ Bicyclette vélo effort léger : jusqu’à 200 calories environ ⁃30 Km/h : jusqu’à 350 calories environ ⁃ Bicyclette vélo effort intense supérieur à 30Km/h : plus 450 calories

Plus la pratique de vélo est intense plus le développement musculaire et les calories brûlées sont important et impliquent une consommation d’énergie au repos plus importante (). Quoi qu’il en soit, la pratique régulière du vélo doit être associée à une bonne hygiène alimentaire.

Quelle est l’équivalence métabolique du vélo ? L’équivalence métabolique d’une activité physique est une unité statistique (MET Metabolic Equivalent of Task) qui permet d’exprimer le ratio entre la dépense énergétique d’une activité physique pendant l’effort et la dépense énergétique d’un individu au repos.

· La valeur MET du vélo varie en fonction de l’effort fourni. Le vélo à effort moyen est par exemple une activité d’intensité moyenne avec une valeur MET de 7. Elle permet de brûler 7 fois plus qu’au repos et au même titre qu’une activité physique comme le tennis de table ou le ski nautique.

· La bicyclette Vélo à effort léger = 4

· Le vélo intense 22-30km/h = 10

· Le vélo très intense sup à 30km/h = 14

Marie Claude

Mardi 13 février Yarahalli Mysuru (Mysore) 50 km 400 m de dénivelé +

Mysuru, une ville de 900 000 habitants très agréable, très aéré. Des grandes avenues, des arbres, pratiquement pas de voitures. On s’y sent bien en tant que piétons. Visite cette après midi du Palace situé au cœur du centre ville.

Immense et magnifique, une pure merveille construit par un architecte britannique en 1904.

Mercredi 14 février Mysuru (Mysore) Shravanabelaloga 78 km 650 m dénivelé +

Nous quittons Mysuru par le nord ouest, cette impression de ville agréable et aéré se confirme: grandes avenues, parcs et très peu de voitures. Nous prenons les chemins de traverse en suivant l’itinéraire tracé par Annie sur son Garmin (GPS). Nous passons au bord du lac et du barrage de Kaveri et des magnifiques rizières. Nous cheminons à travers les villages sur des beaux bitumes tous récents. Depuis le début de notre périple, les routes de l’Inde du sud sont en très bon état.

Une belle surprise nous attend à l’arrivée dans la ville de Shravanabelaloga. Ils fêtent cette année, Gomateshvara durant tout le mois de février. Ce pèlerinage de milliers de touristes indiens n’a lieu que tous les 12 ans. Il faut monter les 614 marches qui mènent au temple en haut de la colline et voir la statue monumentale de 17.50 m de haut construite en l’an 984 dans un seul bloc de granit. Une procession magnifique à laquelle nous avons participé avec bonheur

Jeudi 15 février Shravanabelaloga Halebib 78 km 550 m de dénivelé + 

Route secondaire sur 20 km puis la route nationale, avec peu de voitures. Nous circulons en sécurité sur le bas côté ( bande de 1 m de large). La végétation est très sèche, il fait toujours aussi chaud. Pourtant nous sommes toujours sur le même plateau à 850 m d’altitude. Nous visitons l’après midi le temple Jaïn taillé dans la pierre noire et sculpté de figurines très détaillées. Magnifique, un travail de titan qui a demandé pratiquement 200 ans pour le réaliser.

Comme nous avons pu le constater précédemment, la ville ici aussi subit des coupures d’électricité et d’eau. Il n’est pas rare de voir certains établissements équipés de groupes électrogènes.

Vendredi 16 février Halebib Charmedi 100 km 650 m dénivelé +

Nous repartons plein ouest dans l’idée de rejoindre la côte et la ville de Mangalore situé à xx m. On s’est donné comme point de chute ce soir la ville de Charmadi. On emprunte la route nationale 73, qui s’avère être une petite route pas trop fréquentée, sur un super bitume tout neuf. Passage à Belur, où se déroule une petite cérémonie. La route est vallonnée, montées et descentes se succèdent pour atteindre l’altitude de 1000 m. La végétation est très sèche, on n’y retrouve la culture du café et le parfum de ses fleurs.

Arrêt ce midi dans le resto d’une toute nouvelle station service Indiana oil, flambant neuve qui contraste avec le peu d’aménagement aux abords du village. Le prix du litre de gasoil est à 64 roupies (pratiquement 1 €), très cher pour un indien. Les derniers km ne sont que du bonheur, 30km de descente à travers la montagne sur une route sinueuse et une arrivée à Charmadi à l’altitude 150m. On oublierait presque que l’on est en Inde, on se croirait dans le sud de la France, manque le champ des grillons.

Marie Claude

Samedi 10 février Engapuzha Sultan Bathery 60 km 1200 m de dénivelé+

Ce matin, nous empruntons la nationale 766, une route très empruntée par les cars et les camions et visons Sultan Bathery, la ville point d’approche du parc du Wyanad. Nous montons sur une quinzaine de Km dans la pollution des véhicules avant d’atteindre le col situé à 800 m d’altitude et se retrouver sur un plateau. Là haut, nous sommes surpris de voir descendre d’un car une trentaine de femmes toutes voilées de noir qui elles mêmes sont surprises de nous voir avec des vélos. Elles nous saluent, nous demandent nos prénoms puis se prêtent avec beaucoup d’engouement au jeu des photos. Ces femmes sont en fait de très jeunes filles en sortie scolaire sous la bienveillance d’une dizaine d’hommes restés visiblement indifférent à ce jeu. Ce fût pour Annie et moi un moment vraiment incroyable.

La suite du parcours est une succession de montées et de descentes avant d’atteindre en début d’après midi Sultan Bathery. Dans cette ville moderne, nous nous installons au Green Palace, un très bel hôtel pour 600 roupies par personne (à peine 10 euros). Une équipe de reporters de France 2 s’y installe également. Un reportage est en préparation concernant la vie des 600 éléphants sauvages vivant dans ce parc forêt du Wyanad qui luttent pour leur survie face à l’avancée de l’humain qui vient grignoter petit à petit son territoire.

Dimanche 11 février Sultan Bathery Gundlupete 58 km 400 dénivelé +

Aujourd’hui nous empruntons la Wyanad Road pour traverser le parc du Wyanad, dans lequel vivent 600 éléphants sauvages, quelques tigres et léopards. La route chemine sur environ 20 km. Par mesure de sécurité, nous ne devons en aucun cas sortir de la route. Nous roulons tranquillement et scrutons les abords dans l’espoir d’apercevoir les éléphants. Malheureusement nous ne les verrons, mais des éléphants captifs. En sortant du parc, nous venons de changer de région. Nous sommes rentrés dans le Karnataka. La différence est flagrante. Nous retrouvons les vaches et les chiens dans les rues, peu de voitures et beaucoup de motos, un territoire plus rural avec des cultures de maraîchage.

Lundi 12 février Gundlupete Yarahalli 90 km 800 m de dénivelé +

Nous avons choisi un itinéraire de routes secondaires qui doit nous mener au bord du lac Bakini.

Les petits villages ruraux se succèdent et ces habitants nous saluent et nous sourient comme nous l’avions vu dans le Tamil nadu. Apparaissent les premiers champs de cotons, de tomates et de choux.

La culture des bananiers est importante, la plupart des champs sont clôturés et électrifiés pour contrecarrer la venue des éléphants du parc cherchant de la nourriture; question de survie, malheureusement l’humain grignote son territoire.

L’hôtel visé au bord du lac s’avère beaucoup trop cher en rapport à notre pratique journalière. Le propriétaire nous demande 16000 roupies pour nous 4 (200 €) compris repas et petit déjeuner. Nous déclinons et poursuivons notre route sur 10 km jusqu’à la bourgade de Yarahalli. Le lodge est à 2000 roupies pour nous 4.

Dans la liste de nos circuits permanents le Tro Lédénez Kraon à été tracé à l'aide du site "Tracegps.com" en novembre 2009.

Celui-ci vient de dépasser la 10 000 ème visite et son 256 ème enregistrement.

Panneau de flêchage

Marie-Claude

Mardi 6 février Kochi Tripayar 60 km

Une très belle ballade aujourd’hui. Nous prenons le ferry boat ce matin à Kochi pour traverser l’estuaire et se retrouver en face sur l’île de Vipin. Nous longeons les stockages de pétrole sous haute surveillance puis retrouvons la route principale avant d’arriver à Munanbam un port de pêche conséquent. Nous traversons la rivière le periyar par le bac, un moment très apprécié où les indiens sont pressés d’y rentrer et d’en sortir. S’ensuit une petite route tranquille ombragée par les cocotiers bordés de très belles résidences et de nouvelles constructions.

Ce midi, nous avons déjeuner sur le bord de route dans une paillotte où la cuisine se faisait au feu de bois de noix de coco, excellent. La cuisine indienne est excellente, le riz est bien-sûr le plat de base mais avec des préparations très variées.

Mercredi 7 février Tripayar Guruvayur 60 km

Aujourdhui, rien de prévu en particulier si ce n’est la visite du temple de Thrissur à mi parcours. Avant cela, au hasard de notre avancée, nous assistons en cours de route à une petite cérémonie. Arrivé à Thrissur, déception pour certains car la visite du temple est réservée aux hindous. Le Zoo d’à côté abrite 2 éléphants dont un visiblement très âgé attaché par un pied, sans mouvement possible. Cela interpelle! Il fait encore très chaud aujourdhui et nous ne résistons pas sur le bord de la route à nous arrêter pour un jus de canne à sucre, une boisson vraiment excellente et désaltérante. Notre arrivée en tout début d’après midi à Guruvayur nous laisse du temps pour nous ballader en bord de mer et assister au retour des bateaux de pêcheurs. Leurs arrivés de plage sont toujours spectaculaire. Cette petite escapade d’après midi à vélo sans sacoche a failli mal tourné pour Philippe. Le bus roulant à vivre allure sur une petite route et croisant un autre bus n’a pas laissé de place à Philippe. Il s’est retrouvé au sol après avoir été éjecté par le flanc arrière du bus, heureusement sans gravité. Tous les jours, pour nous, dans la circulation, la vigilance est de mise. Les bus roulent tambour battant en klaxonnant, s’octroyant la priorité sur tous éléments roulants, pour cause de respect des horaires, ne se souciant pas des lignes continues. Il n’est pas rare de voir faire demi tour devant nous, une moto, une voiture ou un touc touc. En fait, on a l’impression de faire l’école de cyclisme en permanence!

Jeudi 8 février Guruvayur Parappanangadi 55 km

Cela fait donc maintenant une vingtaine de jours que nous sommes dans la région du Kerala. Une région nous semble t’il beaucoup plus riche que le Tamil Nadu. Beaucoup plus de voitures (toutes récentes) au détriment des motos, de très belles résidences et beaucoup en construction.
On ne voit plus les vaches ni les bandes de chiens dans les rues. Certains hommes ont quitté le Dhoti et s’habillent à l’européenne. Les femmes portent toujours le Sarhi ou le top très élégant d’ailleurs. Très peu de femmes s’habillent à l’européenne. Les boucheries de viande de bœuf ont fait leur apparition. La langue locale est le Malayalam. Certains parlent donc 3 langues, la locale, le Hindi ( la langue nationale) et l’anglais en apprentissage à l’école. Le cricket est le sport national mais le football est aussi pratiqué. D’ailleurs, ils font très souvent référence à zidane. Les chaînes de sport diffusent le championnat allemand et la Champions ligue européenne.

Vendredi 9 février Parappanangadi Engaphuza 65 km 400 dénivelé +

Ce matin, nous poursuivons notre périple à quatre. Véronique et Jacky nous quittent et prennent la direction de Mangalore après avoir passé la nuit dans un warmshower chez Shreejit, lui et sa famille nous ont offert l’apéritif hier soir. Ils rentrent en France d’ici une semaine.

Aujourd’hui, nous longeons le bord de côte et les villages de pêcheurs, et prenons le bac pour la 2 ème fois pour traverser la rivière Kallai. De là, nous rentrons dans les terres en direction de la ville de Thamarasserry par les chemins de traverse. Nous pensons trouver une certaine tranquilité mais la vie foisonne dans cette campagne où les petits villages se succèdent. Depuis 3 jours, ils sont majoritairement de confession mulsulmane. Les mosquées et les appels à la prière en atteste. Certaines femmes sont complètement voilées.

Marie-Claude

Jeudi 1 février Nedumkandam Kumily 52 km 1100 m de dénivelé +

Après une nuit dans un hôtel très moyen, où pour certains les lits tremblaient au passage des camions et où nous avons été réveillé à 3 h00 du matin par l’entreprise de travaux publics qui sous nos fenêtres goudronnait la route principale de la ville, nous avons pris un petit déjeuner très léger. En effet, il n’était pas facile ce matin de trouver une boutique ouverte pour se ravitailler pour cause de journée de désobéissance civique (grève) dans le district. Nous avons pris la route direction plein sud sur un parcours très agréable à travers la forêt, les plantations de Cardamome, caféiers et bananiers sur un itinéraire vallonné et sur un bitume tout récent avant d’arriver à Kumily vers midi (800 m d’altitude). Nous avons profité d’une après midi tranquille dans notre lodge très confortable avant nos rdv massages Aryuvediques de fin de journée. On a bien mérité cela après pratiquement 4 semaines d’effort (1500 km). Massage d’une heure, énergique et tonique je dirai, avec huiles sans modération, ceci de la tête aux pieds et tout à fait bienfaisant.

Vendredi 2 février Kumily Mundakkayam 56 km et 600 m de dénivelé+

Nous prenons la direction plein ouest aujourd’hui par la nationale 220 route de liaison entre Madurai et Alleppey, afin de revenir sur Kochi. La route très vallonnée est jalonnée de champs de thé. A mi parcours, à notre grande surprise, nous assistons à la cérémonie d’ouverture des olympiades du sport, des enfants de 3 à 18 ans, un spectacle de toute beauté.

Samedi 3 février Mundakkayam Kumakarom 66 km 430 dénivelé +

Départ de Mundakkayam à l’altitude 60 mètres afin d’atteindre Kumakarom auprès des Backwaters altitude 0. Globalement c’est donc descendant. En fait c’est une succession de montée et de descente sur une route tout nouvellement bitumé.

Après avoir passé la ville de Kovalam, nous retrouvons une petite route sur la quelle des piquets de grève de sont installés. Une déviation mise en place par la police nous fera passer par les petites routes des Backwaters.

Dimanche 4 février Kumakarom Kochi 55 km.

Après 4 semaines de vélo et 1600 km réalisé, tout va bien. Le rythme est pris, les automatismes sont là. Lever 6 H30, petit déjeuner dans les gargottes avant d’enfourcher notre vélo. Black tea ou black coffe, excellent et la crêpe indienne au choix (Dosa, Chapatti ou Parota) à base de farine de riz et d’eau mais sans sucre, ni confiture, ni Nutella! C’est la Chandeleur tous les jours. Tout cela pour 20 roupies (25 centimes d’euros).L’étape se fait le matin pour échapper aux grandes chaleurs de l’après midi, entre 30 et 33 degrés. Retour donc sur Kochi car Christian nous quitte demain soir et traverse l’Inde d’Ouest en Est par le train de nuit Kochi Chennai.

Lundi 5 février journée de repos sur Kochi

Journée cool et de transition afin de préparer notre itinéraire pour le mois qui suit. Ballade le long du port puis ballade en touc touc avec notre chauffeur John, très gentil et parlant très bien l’anglais qui nous fait découvrir Kochi. Visites très intéressantes dont celle de la blanchisserie Dhobi Khana ou travaille principalement des hommes.

Marie-Claude

Clin d’oeil au Hac cyclos

Même loin de la Bretagne, le club voyage bien. Les photos font référence au reportage réalisée le 16 janvier sur le parcours Madurai Paramaduki par les journalistes Télé. Egalement l’article paru dans la presse locale que nous a remis un indien à la gare de Paramakudi

Vendredi 26 janvier Kayankulam Alleppey 50 km

Alleppey surnommée la Venise de l’Orient, des grands lacs et un réseau immense de petits canaux où la vie s’est installée. Une belle plage, des pêcheurs et toujours des touristes occidentaux, une ambiance de vacances.

Samedi 27 janvier Journée tourisme sur Alleppey.

Journée de repos aujourd’hui pour se balader dans les backwaters, cet immense réseau de lacs et de canaux. Départ en touc touc puis en ferry boat avant de s’installer dans des petites embarcations à quatre au plus près de l’eau.

Dimanche 28 janvier Alleppey Kochi 58 km

Nous quittons notre Home stay (logement chez l’habitant) d’une famille indienne très accueillante. Françoise, la Brestoise nous quitte et prend le chemin du retour direction Chennai par taxi, faute de place dans le train. Nous remontons vers le Nord en longeant la côte. Aujourd’hui Dimanche, les indiens en famille assistent en nombre aux offices religieux. Dans cette partie du Kerala, les villages sont de confessions chrétiennes. Nous faisons la rencontre de nos premiers cyclo voyageurs, des américains venus du Colorado et en Inde depuis 2 mois. Nous arriverons sur Cochi en fin de matinée, une petite ville agréable, ancien comptoir des Indes orientales, prisée par les touristes occidentaux.

Lundi 29 janvier Kochi Oonnukal 80 km

Changement de direction, nous décidons une incursion vers l’est direction les montagnes du Kerala en direction de Munnar. La sortie de Erkunalum est stressante. Nous avons fait le choix de la grande route finalement sans grand intérêt, route de liaison vers Madurai avec une circulation importante et des coups de klaxons permanents. Il faut être concentré en permanence, entre les motos et les voitures qui vous coupent la route et les bus qui vous double à toute allure. Personnellement, j’ai pris un coup de chaleur aujourdhui car la température est toujours aussi élevé (32 degrés). J’ai enlevé mon casque et opté pour la casquette. Les premières montées sont apparus, 300 m de dénivelé, c’est pas énorme mais ça fait mal aux pattes.

Mardi 30 janvier Oonnukal Munnar 62 km 1600 m de dénivelé +

Une journée qui s’annonce difficile puisque nous poursuivons vers Munnar, une station de montagne à 1500 m d’altitude. La route grimpe à travers la forêt, toujours dans le bruit et la pollution des camions, cars, voitures et touc touc. Ce n’est qu’à 20 km du but que nous trouvons un peu de calme et découvrons les monts et lacs puis les plantations de Thé. La température à 17h00 n’est plus que de 23 degrés, on respire et on aurait presque froid. Petite laine et doudoune sont de mise ce soir pour aller se restaurer.

Petite précision : Depuis notre arrivée en Inde du sud, l’amplitude de la journée est globalement de 12 heures. Lever du soleil à 6h30 et coucher du soleil à 18h30

Mercredi 31 janvier Munnar Nedumkandam 52 km 1100 dénivelé +

Circuit difficile, 25 km de descente puis des casses pattes avec des pentes à 15% à n’en plus finir. Une montagne paisible et peu peuplée. Des poivriers, des bananiers et des cocotiers.