Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Repas du club

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Repas du club au restaurant "Les Flots" à Morgat

Repas du club
Repas du clubRepas du club
Repas du clubRepas du club
Repas du clubRepas du club
Partager cet article
Repost0

Fraude technologique

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Rayons X, trackers,

magnétomètres :

l'UCI renforce la

lutte contre la

fraude

technologique dans le

cyclisme

L'ensemble du dispositif de la lutte contre la fraude technologique est évalué par l'UCI à 500 000 euros.

L'Union cycliste internationale (UCI) a dévoilé mercredi 21 mars son arsenal de lutte contre la fraude technologique afin de mieux détecter les moteurs dans les vélos. Le président de l'UCI, le Français David Lappartient, entend ainsi renforcer les contrôles en utilisant tous les moyens technologiques possibles. Il veut également renforcer les sanctions à l'encontre des coureurs et des équipes et inciter les États à créer des sanctions pénales.

En cas d'infraction constatée sur une course, le coureur sera ainsi disqualifié et se verra suspendu pour une durée de six mois au minimum. Le cycliste écopera également d'une amende de 20 000 à 200 000 francs suisses (17 000 à 170 000 euros environ). Les mêmes sanctions sportives seront prononcées contre son équipe qui devra s'acquitter d'une amende de 100 000 à un million de francs suisses. L'UCI souhaite également inciter les États à créer des sanctions pénales à l'encontre des fraudeurs.

Déployer les dispositifs sur 150 jours de courses dans 18 pays

Afin de mieux repérer les vélos dotés de moteur, l'UCI utilisera un appareil à rayon X, installé dans un caisson blindé, qui permettra de contrôler les vélos rapidement juste après les courses. Le dispositif sera installé sur la moitié des grandes courses homologuées UCI. Des tablettes seront également utilisées pour détecter les champs électromagnétiques des moteurs des vélos. Les vélos pourront être aussi démontés.

Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), qui collabore avec l'UCI pour mettre au point ces nouveaux outils, travaille aussi au développement d'un tracker – un magnétomètre miniature – pour détecter les champs magnétiques en course. Chaque coureur en serait équipé.

L'objectif de l'UCI est de déployer ces dispositifs sur 150 jours de courses dans 18 pays, soit la moitié du calendrier cycliste international, aussi bien sur les compétitions sur piste, sur route ou de cyclocross. L'ensemble du dispositif de la lutte contre la fraude technologique est évalué par l'UCI à 500 000 euros en investissement, sans compter le budget de fonctionnement.

Six mois après son élection à la tête de l'UCI, David Lappartient compte sur ce dispositif pour garantir le résultat des épreuves et de chasser définitivement les doutes planant sur les compétitions.

Partager cet article
Repost0

Périple en Inde 21

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Marie Claude

Mardi 20 mars Doddabalapur – Bengalore 40 km 260 m dénivelé +

 

Une petite étape pour atteindre la ville de Bengalore, 12 millions d’habitants, capitale du Karnataka, la silicone Valley de l’Inde et la ville de l’aérospatiale. Nous sommes rapidement dans les faubourgs de Bengalore. Notre entrée se fait sans souci parmi une circulation pas trop dense direction le Parc Cubbon situé dans le centre ville et ainsi trouver un hôtel. Ce sera le Paraag hôtel. La chambre est à 3000 roupies, après négociation, ce sera 2500 roupies avec le petit déjeuner. Nous sommes très bien placés pour rayonner dans la ville.

Après notre installation dans nos chambres, petit tour à la maison du café situé juste à côté pour un grignotage et savourer un vrai café noir.

On enchaine par la visite du Parc Cubbon, un grand espace de Verdure en plein centre où se situe la haute cour de justice, puis direction la vieille ville et la city Market. Les avenues sont très agréables car très larges et plantés de grand arbres centenaires, qui donnent une certaine fraîcheur. Malgré la circulation automobile et motocycliste (ils portent tous un casque!), la ville reste plutôt calme.

Sensuit une ballade dans la vieille ville et ses petites rues et ruelles où la vie fourmille avant de rentrer dans la city Market, un grand marché couvert sur plusieurs niveaux où les couleurs et les odeurs sont présentes. C’est un vrai régal d’y flâner.

Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21

Mercredi 21 mars, la journée sur Bengalore

Journée visite à pied aujourd’hui pour découvrir un peu plus Bengalore. On prend le métro à Cubbon Park, 2 lignes de métro récentes existent, mises en service en 2011 et 2014

Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21

Jeudi 22 mars Bengalore – Maluru 45 km 200 m dénivelé +

 

Objectif aujourd’hui: sortir de la ville. Direction plein ouest après un petit déjeuner plus tardif que d’habitude. L’hôtel le Paraag nous proposait un petit déjeuner mais pas avant 8h00. On se retrouve donc à l’heure de pointe parmi les voitures, motos et cars durant 12 km et forcément dans la pollution. On trouvera ensuite une route plus calme mais en partie en travaux où là on mangera de la poussière. Rien de très intéressant sur les bords de route, alors on s’amuse un peu sur le vélo !

Installé dès 11 H30 dans un lodge sympa à Maluru dans une petite rue perpendiculaire à la route principale, on vaque comme d’habitude à nos occupations : douche, lessive avant d’aller se restaurer. J’ai repéré le couturier juste à côté du lodge utilisant sa machine à pédale comme nos grands-mères. J’ai un pantalon à transformer en pantacourt. Je le sollicite et il dodeline de la tête comme font tous les indiens. Il faut deviner si c’est un oui ou non! Finalement il met de côté le travail en cours et prend le pantalon. En l’espace de 3 minutes, l’ourlet est fait nickel, tout cela pour la somme de 20 roupies (20 centimes d’euros). J’y retourne 1 heure plus tard avec un deuxième pantalon: même topo et là j’ai droit à un sourire. En règle générale, les indiens ne sont pas très souriants!

 

Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21

Vendredi 23 mars Maluru – Venkatagirikote 67 km

275m de dénivelé +

 

On entame la dernière semaine de notre voyage à travers l’Inde du sud, finir la boucle et rejoindre Chennai situé à environ 285 km. Mais avant cela, nous souhaitons aller sur la ville de Tirupati situé au nord ouest de Chennai et voir le temple de Tirumala, un des temples les plus riches de l’Inde ou 60000 fidèles y montent chaque jour. Celui qui ne peut faire d’offrande y offre ses cheveux.

Ce matin en partant de Maluru, c’est un enchaînement dune dizaine de fabriques de briques que nous voyons en bord de route constituées par plusieurs fours, le tout surmonté d’un toit et bien-sûr d’une cheminée.

Sinon rien de très particulier si ce n’est le passage très joli dans le village de Mittiganahalli situé entre deux Collines de rochers.

Cette après midi à Venkatagirikote se prépare la fête du temple qui sera célébrée ce weekend.

 

Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21
Périple en Inde 21Périple en Inde 21Périple en Inde 21

Samedi 24 mars Venkatagirikote – Chitoor 85 km

340 m de dénivelé +

 

Une étape plutôt rapide sur des routes vallonnées et à profil descendant. Peu de culture, essentiellement des chikoos. En arrivant sur Chitoor, nous cherchons un lodge. Nous parcourons la ville, sans résultat probant. Les Lodges que nous visitons nous semblent trop cher au vu des prestations proposées, trop bruyant, pas suffisamment propre, ou pas de wifi. Systématiquement, nous demandons à voir les chambres et faire un petit état des lieux avant de confirmer. Il n’est pas rare que la douche ne fonctionne pas, que la télé toute neuve (pour Norbert) non plus. Sur ce, nous préférons dans l’immédiat nous restaurer. Au final, un très bel hôtel avec chambres et pas cher se trouve en face de notre restaurant repéré par Norbert. Ici en Inde, un hôtel est en fait très souvent uniquement un restaurant. Très souvent pour attirer le client, un employé de l’hôtel dit le rabatteur se poste dans la rue et joue du sifflet du matin au soir. On entendait encore le sifflet à 22h00….

Désolé, étape trop rapide, pas d’image !

Ah si, juste une photo du couloir de l’hôtel ; un intrus s’y trouve.

Périple en Inde 21

Appareil photo

 

Partager cet article
Repost0

L'état d'hydratation

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

L'état d'hydratation au départ

Par JJ Menuet, Médecin du sport, nutritionniste du sport

Pendant l’effort les muscles et les tendons doivent être parfaitement hydratés, pour limiter le risque de blessures et de tendinites. Une bonne hydratation avant l’effort va également limiter l’ascension de la température du corps pendant l’effort, assurer une bonne circulation sanguine pour bien irriguer et nourrir les muscles, et aussi hydrater le cerveau pour une bonne gestion mentale de l’effort.

Il faut donc bien s’hydrater avant l’effort, mais pas n’importe comment, certaines règles sont à suivre :

La quantité de boisson consommée est fonction de la nature de la compétition et des conditions climatiques. Le sportif craint de devoir souvent uriner et il limite son hydratation avant l’effort.

Il faut davantage boire la veille de l’épreuve, puis en moyenne boire régulièrement 200 à 300ml par heure pendant les heures qui précèdent.

Pour assurer un bon confort digestif, il faut boire tranquillement un petit peu par un petit peu, ne pas boire glacé, éviter les boissons gazeuses pendant les heures qui précèdent, éviter les boissons acides.

Si l’on consomme avant l’effort une boisson à base de «sucres» à index glycémique élevé (sucre, miel, soda, mais aussi certaines boissons de l’effort constituées de glucides « rapides »), le risque de déclencher une hypoglycémie (= chute du taux de sucre dans le sang) est réel, et exposera à une contre-performance. Ce risque d’hypoglycémie suite à la consommation d’une boisson de l’effort pendant l’effort n’existe pas.

Si la compétition représente un effort intense de durée prolongée (marathon, course cycliste, triathlon LD), il est utile que la boisson consommée pendant les jours qui précèdent apporte des « maltodextrines » pour permettre le stockage de carburant glucidique dans les muscles et dans le foie. 

S’il fait chaud, il est intéressant de consommer avant l’effort une boisson qui apportera aussi des minéraux. 

Si l’effort est d’intensité élevée et dure plus d’une heure, il faut que la boisson apporte des glucides qui seront à la disposition des muscles pendant l’effort. D’où l’intérêt de porter son choix sur une boisson sucrée, minéralisée, type « boisson d’attente » à consommer pendant les 90 minutes qui précèdent le début de la compétition.

Partager cet article
Repost0

Périple en Inde 20

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Marie Claude

Mercredi 14 mars Nandyala – Jammala madugu 85 km

Nous quittons Nandayla à 6h30, l’artère principale est en plein travaux, élargissement de voies et création de caniveaux. Ici aussi, les bâtiments ont été démolies pour laisser une grande place à la route. Le ciel est couvert, c’est une première depuis que nous sommes en Inde. À partir d’aujourd’hui, nous prenons la direction de Bengalore, plein sud. Nous empruntons une petite route tranquille avec des champs de part et d’autre. Le relief est plat. Les champs de maïs ont été coupé, les femmes font le tri des piments rouges, les bergers accompagnent leurs troupeaux de chèvres. Nous faisons toujours des poses en cours de route dans les gargottes pour prendre thé ou café, ici toujours servi avec du lait. Les bonnes habitudes sont prises. Nous arrivons sur Jammala Madugu vers 11h00, là aussi l’artère principale est en travaux et les bâtiments ont été démolis au tractopelle. C’est stupéfiant!

Nous cherchons un lodge. Internet nous indiquait 5 à 6 lodge dans la ville. Finalement, il n’en reste qu’un seul debout, le Aswatha Sarayana lodge situé à la sortie de la ville. Parfait, ici en Inde, il est bien agréable de disposer de sa chambre avant midi; cela ne pose aucun problème

Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20

Jeudi 15 mars Jammala madugu – Pulivendula

 

Une très belle matinée sur le vélo où dès le départ nous apercevons les collines. Nous sommes à 150 m d’altitude et la ville de Bengalore nommée la silicone Valley de l’Inde, prévue d’atteindre dans 5 ou 6 jours se situe à 950 m d’altitude. Quelques montées en perspective !

Norbert a retrouvé la forme. Comme chaque jour, nous faisons notre pause thé ou café toujours excellent dans les petites gargottes.

Dans l’Andra Pradesh comme dans le Karnataka, tres peu de voiture mais beaucoup de de motos roulant toujours à faible allure. Ceux qui nous doublent nous interpellent assez souvent et se demandent ce que nous faisons, nous prennent souvent pour des américains! En rentrant dans Pulivendula, c’est un journaliste à moto qui souhaite nous interviewer pour un article qui paraîtra dans le journal local demain matin.

 

Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20

Vendredi 16 mars Pulivendula – Kadiri 40 km 380 m dénivelé +

Une bien belle ballade ce matin à travers un paysage vallonné qui m’a rappelé le Finistère et m’a transportée quelque moment dans les monts d’Arrée.

Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20Périple en Inde 20

Samedi 17 mars Kadiri – Puttaparthi 46 km 260 m dénivelé +

 

Il a plus hier soir sur Kadiri, à grosses gouttes, une première depuis que nous sommes en Inde. Peut être le début de la mousson! Ce matin, la route est sèche, mais l’eau a ramené de la terre et du sable sur les routes. Nous découvrons encore de très beaux paysages le long de cette petite route à travers les Collines rocheuses et les champs de rizières, maïs, ails et d’arachides. Les petits villages très tranquilles se succèdent. Nous arrivons sur Puttaparthi et nous décidons d’y poser nos sacoches. Il y règne une certaine effervescence, en fait ce weekend c’est là 92 ème célébration de l’ashram de Sri Sathya Sai Baba (gourou). Cet homme né a Puttaparthi en 1926, se présentait dès l’âge de 14 ans comme un avatar (incarnation divine) capable d’accomplir de nombreux miracles. Il a créé des ashram dans le monde entier et aurait des millions de fidèles. Il est décédé en 2011, a reçu des obsèques nationales. Il était adulé mais aussi controversé.

 

Périple en Inde 20Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20Périple en Inde 20

Dimanche 18 mars Puttaparthi – Hindupura (Hindupur) 62 km

350 m dénivelé +

 

C’est dimanche aujourd’hui, les indiens sont pour la plupart en famille, les routes sont plus calmes. Rapidement, on emprunte une piste de terre très plaisante puis on chemine avec plaisir sur de belles routes. On a passé la barre des 4000 km parcourus à travers l’Inde du sud et d’ici quinze jours nous serons de retour sur Chennai.

 

Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20

Lundi 19 mars Hindupura – Doddabalapur 63 km 490 m dénivelé +

 

Ce matin, nous sommes réveillés vers 5h30 par l’appel à la prière de la mosquée située derrière le lodge. Dans le même temps, un temple diffuse de la musique. Depuis que nous sommes en Inde, nous avons été marqué par le fait que les villes ou les villages sont souvent de multi confessions: hindous, musulmanes, chrétiennes, ou à connotation plus forte d’une des religions pour ne citer que les principales. Temple, mosquée et église jalonnent les villes.

Malgré ce réveil très tôt, nous partons avec 2 heures de retard par rapport à l’heure habituelle. Norbert demande à récupérer la caution de 600 roupies laissée hier midi au responsable de l’hôtel. Il affirme ce matin lui avoir rendu hier soir. S’ensuit un scénario plutôt comique. Pour vérifier cela, il propose de revisionner les images vidéo des caméras de l’hôtel. Il manipule son ordinateur mais finalement ne se souvient plus du mot de passe d’accès au caméra. Pas de souci, il appelle un technicien qui arrive une demi heure plus tard qui s’avère hier son employé. Finalement, il trouve le mot de passe mais ne peut revenir sur la vidéo de la journée d’hier. Il nous dit appeler un autre technicien pour gérer cela. Au bout de 2 heures d’attente, voyant le peu d’engouement du responsable, sans doute volontaire ; nous décidons de partir.

Le proverbe indien dit: chaque européen qui vient en Inde apprend à être patient s’il n’en a pas et la perd s’il en a.

La matinée se fera sur une belle route vallonnée afin d’atteindre le plateau situé à une altitude de 900 mètres. Nous quittons l’Andra Pradesh et rentrons à nouveau dans le Karnataka. La voie ferrée électrifiée direction Bengalore est en cours de doublement de voie.

Peu avant Doddabalapur, nous faisons une halte dans un bar restaurant qui s’avère être juste un bar. La consommation d’alcool en Inde est très règlementée. Pas de vente d’alcool dans les magasins, seulement dans les bars ou les liquors store qui s’avèrent être des lieux plutôt sombres et glauques où très souvent seuls les hommes sont présents. L’alcool se boit dans le bar, interdit en terrasse.

 

Périple en Inde 20Périple en Inde 20
Périple en Inde 20Périple en Inde 20

Appareil photo

 

Partager cet article
Repost0

Périple en Inde 19

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Marie Claude

Jeudi 8 mars la Journée sur Hampi

Hampi, un site construit au 14 ème siècle de plus de 3700 monuments sur 30 km carré. Le Palace royal et le vieux Hampi, des ruines bien-sûr mais aussi des monuments encore intacts, des restaurations en cours. Grandiose!

 

Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19

Vendredi 9 mars Hampi-Ballari 62 km 100 m dénivelé +

Nous retrouvons la route à double voie en construction (axe en direction de Chennai). Pour cela, les maisons des villages se trouvant sur l’axe sont abattues sans ménagement, entièrement ou partiellement.

Nous passons au pied d’une centrale nucléaire, ou visiblement les gens y travaillant y vivent également. De fait, les usines apparaissent.

À l’approche de Ballari, une manifestation de femmes est en cours. C’est aujourd’hui en Inde, l’international Womens day (la journée internationale de la femme)

Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19

Samedi 10 mars Ballari – Guntakal (Guntakala)

55 km 135 dénivelé +

Toujours cette route en construction et toujours de la poussière, aujourd’hui nous changeons d’état. Nous rentrons dans l’Andra Pradesh. Nous voyons apparaître les champs de piments rouges que les femmes récoltent.

Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19

Dimanche 11 mars Guntakal (Guntakala) – Tadipatri 82 km

Une journée passée sur une route toujours en construction, tantôt de bitume, de béton ou de terre avec un vent fort et chaud, venant de l’est. Nous roulons dans la poussière, la bouche s’assèche très vite et les oreilles se bouchent. Norbert toujours malade n’a plus suffisamment de force pour pédaler. Il fera une dizaine de Km dans la remorque d’un tracteur puis les 25 derniers km en touc touc.

La ville de Tadipatri n’a pas un grand attrait. Annie et moi visitons le marché couvert aux légumes en fin d’après midi. Nos tenues en short intriguent ou font rire certaines personnes. Ici, les femmes portent le Sarhi et les hommes le pantalon.

Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19

Lundi 12 mars Tadipatri – Belum Caves 30 km.

Norbert étant toujours malade, nous décidons de nous arrêter à Belum. Ce sera donc une petite étape de 30 km aujourdhui. Norbert prend donc un touc touc à 7h30 au départ de Tadipatri. Rdv est donné à l’hébergement de Belum Caves repéré sur Maps me. Nous retrouvons Norbert à 9h15. Il va donc falloir occuper la journée, on est dans la pampa! (Repos, lecture, ravitaillement puis visite). Les températures ne font que croître. Depuis plusieurs jours on atteint maintenant les 39 degrés, nous sommes passés de l’hiver au printemps! En fin d’après-midi et avant que la nuit tombe (18h30), nous visitons la grotte de Belum juste à 500 m de notre hébergement. Nous découvrons une grotte grandiose façonnée par les eaux souterraines et découverte en 1882. Elle est ouverte au public depuis 2002.

Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19

Mardi 13 mars Belum caves – Nandyala (Nandyal)

72 km 70 m de dénivelé+

Norbert va mieux ce matin, on devrait pouvoir atteindre la ville de Nandyala située à 70 km au Nord Est. Hier soir, nous avons décidé de partir encore plus tôt le matin, ce sera à 6h30 dès le lever du soleil afin de ne pas subir les fortes chaleurs. Il fait déjà 22 degrés à 6h30!

Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19
Périple en Inde 19Périple en Inde 19

Appareil photo

 

Partager cet article
Repost0

Périple en Inde 18

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Marie Claude

Samedi 3 mars Ramdurg – Badami 46 km 210 m dénivelé +

 

Nous quittons plus tardivement que d’habitude notre Lodge (9h30). Annie et Philippe ont été malade toute la nuit. L’omelette du soir prise dans la rue semble en être la cause. 46 km aujourdhui pour atteindre la ville de Badami programmée la veille semble réalisable malgré leur fatigue. On quitte Ramdurg par une belle montée pour passer la colline et finalement découvrir un magnifique plateau très fertile jusqu’à Badami.

 

Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18

Dimanche 4 mars Journée de repos à Badami

 

Ou plutôt découverte des temples!

Rendez vous ce matin à 7 h00 à la gare routière située à côté de notre Lodge. Nous souhaitons visiter 2 sites Aihole à 35 km puis Pattadakal sur le retour. Renseignements pris, notre bus part à 7h30. C’est bien connu, en Inde il faut être patient, on attend. 8h30 toujours rien. Finalement, on prendra l’option Touc, touc!

En soirée, visite du temple de Badami sur la colline. Magnifique!

 

Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18

Lundi 5 mars Badami – Gadag 72 km 250 m dénivelé +

Aujourdhui plein sud pour rejoindre la ville de Gadag, toujours des champs de part et d’autre de la route. Du coton en autre que l’on trouvera entreposé dans le village de Rona. Un des habitants nous invitent à prendre le thé et nous présente le maire de la commune. Belle rencontre! Dans le village suivant à Abbigeri, ravitaillement en eau et coca; les indiens (les hommes) nous entourent. Un des hommes par amusement enfile mon casque et simule une chevauchée à vélo. Finalement, je lui offre mon casque qui trônait sur mon porte bagages depuis des semaines.

Surprise, quand nous rentrons dans la ville de Gadag, la fête du Holi bat son plein. Cela nous fait moins rire aujourd’hui. Nous resterons bien à l’abri dans notre lodge durant l’après midi, tout d’abord pour ne pas subir la Chaleur (37 degrés) et se reposer, et pour ne pas risquer une coloration complète de nos tenues!

Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18

Mardi 6 mars Gadag – Koppala 62 km 100 m dénivelé +

 

Nous quittons Gadag par la nationale NH67 que nous suivrons jusqu’à Koppala. Les vêtements tachés laissés à même le sol nous indiquent que la fête du Holi à Gadag est bien finie. Ils sont de toutes façon irrécupérables au lavage. S’ensuit donc une route nationale sans grand intérêt, en mise à 2 fois 2 voies sur pratiquement 40 Km. Les grands travaux d’aménagement routiers se poursuivent, impressionnant!

 

Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18

Mercredi 7 mars Koppala – Hampi 42 km 150 m dénivelé +

Enfin les petites routes et les rizières!

Au bout de 25km, nous quittons la route nationale et prenons une route secondaire pour rejoindre Hampi par le Nord. Nous découvrons les rizières et un paysage de Collines de rochers. Magnifique!

Surprise! Le pont (le stone bridge) enjambant la rivière a été détruit partiellement, sans doute par la mousson. Qu’importe, nous passerons par Anegundi. Finalement, deux françaises nous indiquent une possible traversée avec des petits bateaux tous ronds. Pourquoi pas ?!

Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18
Périple en Inde 18Périple en Inde 18

Appareil photo

 

Partager cet article
Repost0

S'entraîner tôt le matin

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Que vous ayez ou non l’habitude de vous entraîner à l’heure où le voisinage dort encore, vous pouvez vous demander si cela est avantageux. Voyons cela de plus près.  S’entraîner dès le lever présente au moins des avantages logistiques. Aux petites heures, vous n’êtes pas encore affecté par les imprévus familiaux, scolaires ou professionnels qui pourraient vous priver du temps ou de la motivation dont vous avez besoin pour bien vous entraîner. Il n’estdonc pas surprenant que des recherches indiquent qu’il est plus facile d’être assidu si on s’entraîne tôt en journée.  Chose certaine, bouger le matin, même brièvement, c’est mieux que de ne rien faire du tout.  Une idée circule dans le milieu de la mise en forme : s’entraîner à jeun le matin favoriserait la perte de graisse. Est-ce vrai ? Oui et non. Il est vrai qu’on « brûle » plus de graisse (et moins de glucides) à jeun qu’après un repas. Cependant, à jeun, on a moins d’énergie.  On a donc tendance à pédaler moins intensément. Voilà qui n’est pas très bon pour créer un déficit énergétique ou améliorer l’aptitude aérobie. De toute manière, pendant les heures qui suivent une séance où vous avez « brûlé » surtout de la graisse, votre métabolisme énergétique compense en « brûlant » moins de graisse et davantage de glucides (sucre). En fin de compte, peu importe que vous ayez surtout « brûlé » de la graisse ou des glucides pendant la séance, c’est la différence entre l’énergie dépensée et l’énergie obtenue par l’alimentation qui fait que vous maigrissez ou non.  D’ailleurs, jusqu’à 24 heures après un exercice physique, le métabolisme de repos (quantité d’énergie qu’on dépense en ne faisant aucun exercice) est plus élevé si l’exercice a été effectué après avoir mangé plutôt qu’à jeun, ce qui révèle que plus de graisse aura globalement été « brûlée ». Des recherches confirment que les sujets en surpoids qui s’entraînent à jeun maigrissent moins que ceux qui s’entraînent après un repas. L’entraînement à jeun n’est donc pas indiqué pour les gens qui surveillent leur poids.  S’il est vrai que s’entraîner à jeun le matin donne un coup de pouce à l’endurance en améliorant l’aptitude à métaboliser la graisse, on ne le recommande pas. Pourquoi ? Parce que cet effet bénéfique est peu marqué et, surtout, parce que l’amélioration de l’aptitude cardiorespiratoire passe bien davantage par une intensification des séances… ce qui est bien plus facile quand on a préalablement ingéré des aliments qui fournissent de l’énergie.  En réalité, l’entraînement matinal (avant ou après le déjeuner) présente plusieurs avantages vraiment intéressants. De plus en plus de cyclistes découvrent les vertus des séances de yoga du matin : idéal pour se débarrasser des raideurs articulaires matinales et se redonner la souplesse et le tonus favorisant une bonne posture et un doux effet de relaxation. 

Quelle que soit l’activité pratiquée, votre séance matinale (surtout si elle est effectuée à l’extérieur) active promptement votre système nerveux : vous êtes plus performant sur les plans physique et mental. Et le soir venu, vous vous endormirez plus facilement.  L’entraînement matinal à l’extérieur peut être ardu s’il fait froid. Mais son principal inconvénient est qu’il impose souvent de faire un compromis sur le nombre d’heures de sommeil. On sait maintenant qu’une nuit écourtée s’accompagne de changements des niveaux sanguins des hormones leptine et ghréline qui favorisent l’accumulation de graisse. Sans compter que la fatigue due à la privation de sommeil et à un entraînement matinal intensif risque, à la longue, d’en décourager plus d’un. L’idéal est évidemment de se coucher suffisamment tôt la veille d’un entraînement matinal.  Autre inconvénient : le corps est moins performant le matin que le reste de la journée. Il est donc plus difficile de pédaler à une intensité donnée le matin que, par exemple, en fin d’après-midi, moment où nos cycles biologiques journaliers atteignent le point le plus favorable à la performance physique. Notons cependant qu’une brève séance matinale à intensité modérée permet d’avancer le moment de la journée où on est plus performant. D’où l’intérêt de bouger au moins un peu au lever si on veut être « au top » avant la fin de l’après-midi.  Globalement, l’entraînement tôt le matin présente plus d’avantages que d’inconvénients. Pour mieux en profiter, portez une attention particulière à votre sommeil, à votre déjeuner et à votre confort thermique. 

 

Partager cet article
Repost0

Périple en Inde 17

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Marie Claude

Mardi 27 février Vagator-Mapsa (Mapusa) 54 km

Une dernière journée sur la côte Ouest de l’Inde pour profiter des belles plages avant de prendre la direction plein Est et revenir d’ici un mois sur Chennai. Nous allons roulé à nouveau dans l’état du Karnataka et probablement aller dans l’état de l’Andra Pradesh. Nous avons franchi le cap des 3000 km à vélo

Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17

Mercredi 28 février Mapsa – Surla 62 k

Nous avons donc quitté les belles plages de Goa et la vie trépidante des touristes ou étrangers installés durant quelques mois. En fait nous n’avions plus l’impression d’être en Inde tant la vie s’est adapté aux touristes. Nous prenons donc le chemin des campagnes plus paisible et plus authentique. À partir de Shankheli (Sanquelim), la route s’élève. Nous passons près d’un lac, un des réservoirs d’eau potable de l’état de Goa. Nous traversons les ghats occidentaux (montagnes) à travers une zone protégée où vivent entre autres des léopards avant d’arriver sur un plateau à l’altitude de 700 m. La montée sur 30 km a été usante, la Chaleur (35 degrés) toujours présente y contribue. Au 55 km, nous rentrons dans l’état du Karnataka en passant sous l’Arche nous souhaitant la bienvenue.

Nous sommes logés au Delta Motel à Surla, proche de la forêt où vivent les singes et tout près de la rivière Surla et d’une cascade tout petite en ce moment. En période de mousson, de juin à Octobre, le débit doit être important.

Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17

Jeudi 1 mars Surla – Belagamva (Belagavi) 49 km 550 m dénivelé +

Nous retrouvons les routes plus calme du Karnataka, peu de monde dans les campagnes mais toujours de très belles routes.

Les panneaux publicitaires taille XXL jalonnent l’itinéraire. Les bergers déplacent leurs troupeaux le long des routes.

Ville de belagavi grouille de vie. Scooters, motos, touc touc, pratiquement pas de voitures mais beaucoup de cars.Elle est en pleine mutation. Beaucoup de vieilles bâtisses ou de gargottes font place à de nouvelles constructions.

Les indiens se déplacent beaucoup en car. On pourrait penser qu’ils sont en avance sur leur temps, nous qui cherchons à réduire la circulation automobile et à mettre en place des déplacements collectifs ou doux. Au vu des infrastructures en cours, routes et ponts, on peut imaginer que dans quelques années la voiture prendra une grande place.

Aujourd’hui démarre la fête du Holi (la fête de la couleur) partout en Inde et durant 2 jours.

Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17

Vendredi 2 mars Belagamva (Belagavi) – Ramdurg (Ramadurga)

95 km 550 m dénivelé +

Aujourd’hui partout en Inde, c’est la fête du Holi (la fête de la couleur)

Happy Holi ! C’est un jour férié, pas d’école, la plupart des commerces sont fermés. Cette journée célèbre tous les ans à une date différente la fête du printemps ou de l’équinoxe.

Partout dans les villages où nous passons, nous sommes pris à parti par les jeunes garçons qui nous maquillent où nous lancent de la poudre colorée, voir de l’eau colorée sous le regard amusé des adultes.

Autant vous dire qu’après 95 km, nous sommes bien colorés.

Nous arrivons sur Ramdurg en début d’après midi par la rue principale. Nous sommes surpris de voir autant de maisons démolies partiellement. Explication : La route a été bétonné récemment avec terre plein central. C’est un axe principal entre Badami et l’état de Goa. Le Gabarit routier n’a pas fait de sentiments.

Fin de journée, en attendant que la chaleur décline mais avant que la nuit tombe (19h), petit tour dans la ville où les enfants nous abordent et nous suivent durant une partie de la visite. C’est la première fois que cela nous arrive.

Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17Périple en Inde 17
Périple en Inde 17Périple en Inde 17Périple en Inde 17

Appareil photo

 

Partager cet article
Repost0

Panneaux pour cyclistes

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

 

Partager cet article
Repost0