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Vacances sportives 01

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Deux adhérents David et Philippe en vacances.

Cancale - Mont-Saint-Michel allé retour 100km et 100 m de dénivelé. 

 

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LA CHALEUR

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

LA CHALEUR l’arme secrète du cycliste

L’entraînement à la chaleur est un des sujets chauds en ce moment sur la planète des sports d’endurance. Et pour cause : des études récentes suggèrent que s’activer alors que le mercure flirte avec des valeurs extrêmes améliore les performances en haute altitude et en conditions fraîches.

 

 

La chaleur est-elle la nouvelle altitude ? La question n’est pas si capilotractée. Dans un article publié en 2016, des chercheurs de l’Université de Coventry, en Angleterre, rapportent avoir soumis 21 valeureux cyclistes à une série de tests physiques, dont un contre-la-montre de 16 km à une altitude de 3000 mètres simulée en chambre hypoxique. À cette altitude, le taux d’oxygène de l’air n’est que de 14 % alors qu’il est normalement de 21 % au niveau de la mer. 

Tous les sujets recevaient la même prescription d’entraînement : pendant 10 jours consécutifs, pédaler une heure à une intensité correspondant à 50 % de leur consommation maximale d’oxygène (VO2max). Un effort modéré, voire facile. 
Les experts ont ensuite divisé les athlètes en trois groupes distincts. La seule différence entre les trois était l’environnement dans lequel ils se sont entraînés. Le premier s’est éreinté à
40 °C tandis que le second a plutôt pédalé à une altitude simulée de 3000 mètres
; le troisième et dernier groupe étant 
le groupe témoin, il n’a été soumis à aucun des deux stress environnementaux. 

Après 10 jours, rebelote : chaque cycliste est revenu en laboratoire afin de passer une seconde fois les mêmes tests physiques dans le même contexte hypoxique. En procédant de cette manière, les chercheurs « photographiaient » en quelque sorte l’impact sur les performances de leurs sujets de l’entraînement à la chaleur ou en altitude en situation de sous-oxygénation. Un véritable avant/après.

Composition sanguine

Les résultats ? Comme attendu, le groupe de comparaison n’a pas amélioré ses performances – dans les faits, il était en moyenne 31 secondes plus lent lors du 
deuxième contre-la-montre. 

Tout le contraire du groupe qui s’est entraîné en altitude : en moyenne, les cyclistes ont abaissé leur chrono de 3 minutes et 16 secondes. L’exposition à un air appauvri en oxygène a déclenché la sécrétion naturelle d’érythropoïétine : par effet domino, cette hormone au nom bien connu par les cyclistes a envoyé à la moelle osseuse le message de produire plus de globules rouges, lesquels ont ensuite transporté plus d’oxygène aux muscles actifs. 

La véritable surprise est cependant venue du groupe qui a affronté la canicule : une impressionnante amélioration des performances, en moyenne de 2 minutes et 2 secondes. Que s’est-il passé ? Comme pour leurs collègues haut perchés, la composition du sang de ces cyclistes s’est passablement modifiée, mais à la place de s’enrichir en globules rouges, leur sang a augmenté sa teneur en plasma. Autrement dit, il est devenu moins visqueux. 

Selon François Billaut, professeur agrégé au Département de kinésiologie de l’Université Laval et spécialiste de l’entraînement en altitude, c’est en partie ce qui explique pourquoi ces athlètes ont mieux performé dans la chaleur : « Avoir plus de sang qui circule dans son corps aide à mieux transporter les globules rouges même quand l’oxygène se fait rare. C’est une adaptation non spécifique, mais quand même intéressante dans ce contexte. »

À la fraîche aussi

Tous ensemble, ces ajustements n’ont qu’une seule et unique finalité : aider l’organisme à maintenir sa température à plus ou moins

L’augmentation du volume de plasma sanguin n’est toutefois pas la seule adaptation découlant de l’entraînement physique en milieu chaud. Lorsqu’exposé de manière soutenue à un stress thermique, le corps développe par exemple une capacité formidable à suer, ce qu’il fera en abondance et en moins de temps que normalement après le début de l’exercice. 
37 °C, une mission qui prend toute son importance lors de performances sportives accomplies à la chaleur mais qui, paradoxalement, a aussi une influence positive sur celles réalisées à la fraîcheur. 
C’est du moins ce que rapporte une étude de l’Université de l’Oregon parue en 2010. Dans cette dernière, 12 cyclistes bien entraînés ont été évalués en ambiance chaude (
38 °C) et froide (13 °C) avant et après une période d’entraînement de 10 jours à la chaleur. Au final, leurs performances se sont améliorées de 7 % en moyenne – un gain énorme. 

La conclusion de ces recherches est limpide : l’entraînement à la chaleur est un moyen que tout cycliste amateur devrait inclure dans son coffre à outils. « Un athlète coincé dans le temps a tout à gagner à caser ce type d’entraînement dans son horaire, seconde François Billaut. Contrairement à l’entraînement en haute altitude, qui exige un séjour d’au moins 12 jours à plus de
2500 m ou des visites fréquentes dans une chambre hypoxique, celui à la chaleur ne demande qu’une adaptation de 5 à 10 jours sous forme d’entraînement modéré à des températures excédant 30 °C
. » 

Le b.a.-ba de l’entraînement à la chaleur

Le sauna ? Ça ne sert à rien ! 
Tenté de troquer des séances d’entraînement à la chaleur par des visites au sauna ? N’en faites rien : vous perdriez votre temps. « L’idée n’est pas seulement de transpirer, mais de le faire pendant l’effort. Sans cela, la cascade d’événements qui mène aux adaptations souhaitées n’est pas complètement déclenchée », précise François Billaut. 

Ranger la gourde... 
Afin de maximiser la force du message envoyé à l’organisme en vue de le presser à s’acclimater, plusieurs études recommandent de ne pas boire, ou très peu, souligne François Billaut : « On vise une déshydratation légère, de l’ordre de 2 à 3 % du poids corporel. » 

... mais pas trop loin ! 
Par souci d’éviter toute situation dangereuse, on garde cependant à portée de main une gourde bien remplie. À laquelle on s’abreuve avec parcimonie. Si jamais on ressent les premiers symptômes de coup de chaleur (arrêt de sudation, peau sèche et chaude, vision altérée), on cesse immédiatement l’exercice et on se trouve un coin à l’ombre. 

Planifier, planifier, planifier 
À une même intensité relative, on ressent l’effort comme plus exigeant à la chaleur qu’à la fraîcheur. « C’est pourquoi il vaut mieux planifier ses séances d’intensité lors des journées plus fraîches ou tôt les jours de canicule, au moment où la température est à son plus bas », conseille François Billaut.

LE TRUC DE MAXIME

Anti-inflammatoires

Si vous êtes du genre à avaler un comprimé d’Advil ou d’aspirine avant ou après un entraînement, vous vous tirez dans le pied, car ces anti-inflammatoires non stéroïdiens bloquent complètement les réactions inflammatoires de l’organisme. Or, l’inflammation est essentielle pour que les tissus corporels se renforcent à la suite de l’entraînement. Un conseil : tournez-vous plutôt vers le Tylenol (acétaminophène), qui est dénué d’effets anti-inflammatoires. 
 

 

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Etape du tour 2018

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Deux adhérents ont participé à l'étape du tour du 8/07/2018

ANNECY- LE GRAND-BORNAND

Stéphane Ronvel, Bertrand Le Mancq

Etape du tour 2018
Etape du tour 2018Etape du tour 2018
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Tour de France 2018

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

Photographies prises lors de la 5ème étape Lorient-Quimper dans la traversée du Porzay .

 

Tour de France 2018Tour de France 2018
Tour de France 2018Tour de France 2018
Tour de France 2018Tour de France 2018
Tour de France 2018Tour de France 2018
Tour de France 2018Tour de France 2018Tour de France 2018
Tour de France 2018Tour de France 2018
Tour de France 2018Tour de France 2018
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Les freins à disques

Publié le par Vélo Sport de la Presqu'île de Crozon

VELO MAG

Les freins à disques sont-ils réellement utiles pour tous les cyclistes ?

Parmi les innovations sur les cycles de tout type, les freins à disque sont devenus un standard pour certains. Mais quelle est leur réelle utilité selon la pratique ?

 

Quand on parle de VTT, sa précellence est indiscutable depuis belle lurette. Le frein à disque est incroyablement plus efficace que les systèmes traditionnels à patins. Sur la route, où les besoins sont différents, la question mérite d'être examinée à l'aune des circonstances possibles.

Car après tout, on fait aujourd'hui des freins « classiques » haut de gamme diablement efficaces : les étriers très rigides et des patins variés, dont les compositions spécifiques sont fonction, non seulement du matériau de la jante (très souvent de carbone pour ce qui concerne les pros) mais aussi du compromis désiré entre "mordant" et durabilité. On sait faire. La preuve : les coureurs du Tour de France les préfèrent encore aux disques dans 90% des cas.

Néanmoins, les disques sont de plus en plus fréquents sur les vélos de route. Mis à part la pression exercée par les fabricants désireux de renouveler le marché, pourquoi ?

D'abord, le freinage à disque évite toute surchauffe dangereuse de la jante. En effet, dans certains cas, notamment lors des longues descentes, le frottement des patins sur une jante carbone (qui contrairement à l'aluminium, disperse très mal la chaleur) peut élever la température de la jante jusqu'à faire exploser le pneu... ou compromettre l'intégrité de la jante elle-même, ça s'est déjà vu.

Il faut savoir qu'en matière de freinage, nous sommes tous différents : et si les pros ou les bons descendeurs sollicitent assez peu leurs freins, d'autres les portent à ébullition en trois virages. Ceci n'est pas seulement affaire de gabarit (le ralentissement d'un sujet plus lourd sollicitant bien sûr une plus grande quantité d'énergie, et donc de frottement) mais bel et bien de "style" : il vaut mieux freiner fort sur vingt mètres que de garder en permanence un doigt sur le frein.

Son efficacité est insensible à la pluie : un disque de 140 ou 160mm sèche instantanément, sitôt que les plaquettes le touchent, ce qui n'est pas le cas d'une jante de circonférence (environ 2 mètres) importante. Le freinage à disque reste réactif sous la pluie, ce qui peut être précieux. De plus, pourvu qu'il s'agisse d'un modèle à transmission hydraulique (et non pas par câble), le coup de frein le plus puissant n'exige aucun effort de la main. Sur l'instant cette différence peut sembler négligeable, mais sur une longue descente la main s'en ressentira et, surtout, le dosage précis de la puissance de freinage.

Du côté des inconvénients du freinage à disques, signalons qu'évidemment, la chauffe épargnée à la jante est supportée par le disque, que celui-ci peut-être brûlant en fin de descente. On reproche aussi à ces galettes métalliques d'être potentiellement coupantes, ce dont aucun vététiste ne se plaint.

Pour conclure simplement, on peut avancer que le disque est un réel avantage à celui qui pratique beaucoup en montagne, et/ou par tous les temps. En ville également où, par temps humide, la réactivité en est appréciable. Mais qu'en Touraine sous le soleil, les étriers font parfaitement l'affaire, même en compétition. 

O. Haralambon

 

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Jean-Paul Olivier

Publié le par Ouest France

L'ex-journaliste de France 2 ne quittera jamais les routes de la Grande Boucle même s'il ne la commente plus à la télé. Il revisite ses souvenirs du Tour de France, parle de champions. Et de bien d'autres choses.

Rencontre

Et s'il n'y avait qu'un souvenir, une image à retenir de ces quarante-et-une Grandes Boucles passées à scruter les champions, à décrire le patrimoine et à feuilleter l'histoire de France ? Jean-Paul Ollivier se tait, et prend le temps de la réflexion. Silence... Ce sera 1980.

Cette année-là, Bernard Hinault abandonne le Tour de France à Pau, au pied des Pyrénées, à cause d'une douleur insoutenable au genou droit. Jean-Paul Ollivier n'était pas vraiment surpris. Quelques jours auparavant, il avait parlé avec le champion breton dans sa chambre d'hôtel, lors de l'étape qui s'achevait à Beauvais. Paulo la science, son surnom, n'a rien oublié, pas même le numéro de la chambre, la 201. « L'abandon d'Hinault... J'ai souffert pour lui. »

Pourtant, on aurait parié pour 1982. Cette année-là, le Tour de France fait étape à Concarneau dans le Finistère sa ville natale. Du pur bonheur. « Ce fut l'un des plus beaux jours de ma vie », écrit-il dans ce livre dont les souvenirs débordent.

Un paysan miraculé

Place donc aux champions du temps jadis, les années 1950 et 1960, son terrain de jeu favori. Comme Bernard Gauthier qui porta le Maillot jaune en 1950 et remporta quatre fois Bordeaux-Paris, la classique des pédaleurs infatigables. Jean-Paul Ollivier en raconte bien plus que ses exploits sur son vélo. Pendant la guerre, Bernard Gauthier évita la déportation en sautant d'un train.

Il y a aussi cette histoire hallucinante survenue en 1958, lors de l'étape Gap-Briançon, au solide coureur breton François Mahé. Dans une descente de trompe-la-mort, à Sainte-Marie-de-Vars, il ne peut éviter un paysan qu'il percute à pleine vitesse.

Les secours expliquent à François Mahé que ce spectateur a trouvé la mort, tellement le choc a été violent. Il lui faudra vivre avec ce fardeau. Longtemps après, en 1982, il revient dans la commune. Et il confie au maire : « Ici, j'ai tué un homme dans le Tour. » L'élu pose alors la main sur l'épaule de François Mahé pour lui révéler que le brave homme s'en est finalement sorti. Il est toujours vivant. François Mahé se précipite pour retrouver son miraculé.

Selon l'expression consacrée, le Tour de France est aussi, et surtout, le Tour de la France.

Jean-Paul Ollivier en a bien profité, en mettant à profit les fins d'étape ou les transferts jusqu'au départ du lendemain pour s'offrir des petites leçons d'histoire. Il en raffole. « En suivant le Tour de France, j'ai pu satisfaire mes autres passions, l'histoire et la géographie.»

Voilà pourquoi ce livre de souvenirs laisse aussi le vélo de côté pour raconter les secrets de la fameuse affiche de François Mitterrand (« La force tranquille »), la bouleversante tentative de la première greffe de rein en France, entre une mère et son fils, ou une facette inédite de l'affaire Dominici (l'assassinat en 1952 d'une famille d'Anglais dans les Alpes-de-Haute-Provence).

Et pour les leçons de géographie, cela donne quelques morceaux d'anthologie. Comme à la page 81 : « Arrêtons-nous un instant à La Roche-Bernard, dans le département du Morbihan, jolie cité de caractère qui forme un belvédère escarpé au-dessus des méandres bordés de pins et de genêts de la Vilaine. » La voix du commentateur résonne toujours.

Ce jour-là, Jean-Paul Ollivier présentait son livre dans un restaurant parisien si bien nommé, Au Petit vélo. Guillaume, le marchand de cycles voisin, à l'enseigne Joker cycles, est venu le saluer. « J'ai été bercé par le son de sa voix », glisse-t-il.

Plateaux de seringues

Mais voilà, le joli monde de Jean-Paul Ollivier a aussi affronté les cataclysmes du dopage dans les années 1990 et 2000. Il se souvient, lors d'un Tour de Lombardie, la dernière grande classique de la saison, être tombé presque nez à nez avec un soigneur qui apportait un plateau de seringues dans la chambre d'un coureur. « J'ai commencé à comprendre, mais il y avait une omerta complète », dit-il.

Depuis, l'omerta a été heureusement levée. Alors, que pense-t-il de Chris Froome, le champion anglais qui continue à courir et à gagner des courses malgré son contrôle anormal au salbutamol (un médicament contre l'asthme) pendant le dernier Tour d'Espagne ? « Cela met tout le monde mal à l'aise. Il ne devrait pas faire le Tour. Il a triché. »

Pas de quoi l'inquiéter quand même. Le Tour de France en a vu d'autres. « Le Tour est installé sur un socle d'airain. » Signé Paulo la science.

Le Tour de France, un beau roman, une belle histoire

 

 

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