Le sommeil
Pourquoi ne trouve-t-on pas systématiquement le sommeil après une compétition
et comment remédier à ces problèmes d'insomnie ?
C'est un phénomène très courant qui touche beaucoup de coureurs et de sportifs en général. Cela peut arriver, comme vous pouvez également tomber de fatigue le soir-même. Plusieurs phénomènes physiologiques peuvent expliquer cette insomnie.
La première est bien entendu à relier directement à l'effort. Durant la course, votre fréquence cardiaque est très élevée, les fonctions cardiovasculaires et respiratoires sont soumises à une sollicitation maximale. Dans les heures qui suivent, l'organisme doit parvenir à diminuer le niveau d'activité des fonctions vitales : retour de la fréquence cardiaque à des valeurs proches du repos, réparation de la dette d'oxygène etc...
Conséquence directe de l'effort, la température du corps a nettement augmenté. Tout le monde a déjà expérimenté les insomnies estivales par forte chaleur. C'est un peu le même phénomène. Après une compétition, la température du corps doit redescendre, ce qui peut prendre plusieurs heures.
L'insomnie est plus fréquente quand les courses sont disputées par temps chaud et l'après-midi.
Autre phénomène physiologique d'importance : pendant l'effort, l'organisme produit une hormone, l'adrénaline. La "décharge" d'adrénaline est d'autant plus importante que l'effort est intensif. Après l'effort, l'organisme doit prendre le temps de réguler la production d'adrénaline qui, rappelons-le, maintient l'organisme dans un état d'éveil voire d'excitation.
De même que vous ne trouvez pas le sommeil après une course, vous pouvez également être sujet à une insomnie après un état de stress, un examen, ou toute autre situation/activité où l'implication psychologique est forte.
Enfin, le côté psychologique n'est pas à négliger. Autant l'insomnie peut intervenir la veille à cause du stress voire de l'angoisse, autant elle est fréquente après l'épreuve. On refait la course, on analyse sa propre prestation, on repense aux événements, au déroulement de l'épreuve, à sa stratégie etc...
Quelles sont donc les solutions appropriées pour éviter ce désagrément ?
* du côté "sportif", observez un retour au calme après la course : 15 à 20 minutes très souples, sur le petit plateau, permettront d'accélérer la récupération et de faire redescendre les pulsations et la température du corps de manière progressive. De même, le taux d'adrénaline chutera également plus rapidement.
* du côté de l'alimentation, mangez à votre faim mais sans exagérer le soir-même. En général, l'appétit est de toute façon supérieur le lendemain. Evitez l'alcool et le café, qui sont des excitants. Privilégiez les tisanes et autres infusions qui favorisent le sommeil. Le miel et le chocolat sont également connus pour favoriser l'apaisement. Enfin ne négligez pas la réhydratation.
* l'attitude générale. Plusieurs conseils pourraient vous être utiles dans ce domaine. Premièrement, détendez-vous autant que possible après la course : pensez à autre chose, entamez une activité différente. Faites en sorte de sortir du contexte sportif, changez-vous les idées. Par ailleurs, vous ne serez gagné par le sommeil que lorsque votre température corporelle aura chuté : attendez de ressentir quelques frissons avant de rejoindre votre chambre. N'hésitez pas à vous découvrir une fois rentré chez vous. Se coucher en ayant légèrement froid, c'est l'assurance de trouver le sommeil rapidement.
Le vélo et la 1er Guerre mondiale
De nombreuses expériences ont été menées pour rechercher des applications militaires à la bicyclette.
Au Royaume-Uni, des unités à bicyclettes ont tout d'abord été formées dans la milice et les unités « territoriales », mais pas dans les unités régulières.
En France, différentes unités expérimentales ont été créées, utilisant principalement une série de bicyclettes conçues par un officier français.
Aux États-Unis, l'expérimentation la plus massive des unités à bicyclettes est organisée par le premier Lieutenant Moss de la 25e Infanterie des États-Unis (un régiment d'infanterie composé uniquement d'Afro-Américains avec des officiers blancs). Utilisant une grande variété de bicyclettes, le lieutenant Moss et ses troupes effectuent d'épiques expéditions à bicyclette parcourant de 800 à 1 600 km à la fois. À la fin du XIXe siècle, l'armée américaine évalue l'utilisation de la bicyclette pour le transport de troupes sur de longues distances. Les Buffalo Soldiers stationnés dans le Montana parcourent ainsi des centaines de kilomètres en tout-terrain à une vitesse impressionnante.
La première utilisation connue de la bicyclette au combat date du « Jameson Raid » qui précédait la Seconde Guerre des Boers, pendant lequel des cyclistes faisaient office de messagers. À la guerre, les cyclistes militaires effectuaient également des missions de renseignement; cependant, différents combats se sont déroulés impliquant de l'infanterie cycliste des deux côtés.
Première et Seconde Guerres mondiales
Pendant la Première Guerre mondiale, la bicyclette était extrêmement utilisée que ce soit dans l'infanterie, le renseignement, la transmission des informations ou pour les soins médicaux. En Italie, les unités de montagne « Bersaglier » utilisent des bicyclettes jusqu'à la fin de la guerre.
21ième bataillon de Landsturm du 11ième corps d'Armée Hessois