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technique du cycliste

Le choix d'un cuissard

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Interview de Glen Mc Kibben, chef produit équipement du cycliste chez Mavic


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Quels sont les points essentiels à déterminer pour choisir le bon cuissard ?

 

Il faut déjà cibler le type de pratique (randonneur, cyclosportif, coursier, vététistes etc ..) car des gammes existent pour chacun.

L'autre point, c'est le lieu géographique où l'on se pédale régulièrement. Un modèle trop aéré sera mal adapté si vous habitez une région où la météo est plutôt fraîche et à l'inverse, des cuissards, dont la ventilation n'est pas le point fort, deviendront inconfortables si vous avez l'habitude de rouler par forte chaleur


La morphologie du cycliste est elle une composante de ce choix ?

 

Il faut, dans la mesure du possible, essayer avant d'acheter. Et surtout se mettre dans la position cycliste, penché pour voir comment se comporte la tenue, car debout, cela donne aucune indication. Si le cuissard remonte au niveau des cuisses, c'est que la taille essayée est trop grande. A l'inverse, si les bretelles rentrent trop dans la peau que les cuisses sont trop serrées et que vous vous sentez à l'étroit alors la taille choisie est trop petite. Quoi qu'il en soit, il faut toujours se mettre en situation car en statique, debout, votre jugement sera complètement faussé

 

Si je suis pratiquant occasionnel, ou à l'inverse un cycliste qui se lance dans les grandes distances, quel type d'insert dois je privilégier ?

 

Le confort et l'amorti sont à privilégier dans le cas des pratiquants occasionnels, ceux qui font des longues distances prendront un modèle avec une densité plus importante mais qui aura moins tendance à s'écraser sous le poids du cycliste

 

L'arrivée des selles en carbone et des modèles de moins en moins rembourrés a t'elle eu une influence sur les choix des cuissards ?

 

Oui, indéniablement. La recherche du confort se fait désormais sur le cuissard. On note aussi que certaines selles aux coupes agressives abîment le textile au niveau des zones de frottement, sur les cuisses

 

Pour les femmes, quelles sont les différences techniques que l'on trouve dans un cuissard (notamment au niveau de l'insert) par rapport aux hommes ?

 

S'il y a bien un produit où il faut faire attention c'est le cuissard. Le positionnement de l'insert et sa forme seront totalement différents car l'anatomie féminine n'a rien à voir. Toutes les marques ont d'ailleurs une collection femmes bien développée pour répondre à ces attentes.

 

Avec ou sans bretelles ?

 

A voir mais de notre point de vue, ce n'est pas pratique, surtout s'il faut s'arrêter pour satisfaire des besoins naturels

 

Comment l'entretenir pour que les propriétés du cuissard soient conservées dans le temps ?

Y a t-il une durée de vie limite ?

Comment savoir que l'insert n'est plus performant ?

 

Il faut bien respecter les consignes de nettoyage spécifié sur le cuissard. Le lycra n'aime pas la chaleur donc si on fait un lavage à trop forte température, le produit sera détérioré. Il faut mieux laver à froid et à la main pour le préserver dans le temps. C'est un facteur essentiel pour la durée de vie.

De même, rouler avec une selle brodée ou ayant des zones abrasives pourra abîmer rapidement le modèle.

 

Comment expliquer la différence de prix entre des modèles à 200 € et d'autres qui valent moins de 100 € ?


La différence est liée au choix du matériau pour fabriquer le modèle haut de gamme. La fibre sélectionnée sera souvent plus confortable avec une construction plus ergonomique et ces modèles auront la capacité de mieux évacuer la transpiration. Au niveau de l'insert, il peut aussi être plus technique, en tout cas répondre à des demandes plus spécifiques. Ensuite, c'est aussi une foule de petits détails comme le choix de la bande élasthanne pour maintenir le cuissard sur les cuisses, des petits logements zippés de rangements, etc ...

 

Noret, l'exception française


Depuis plus de 60 ans, la société Noret fabrique des vêtements cycliste en Bretagne et n'a jamais dérogé à cette règle. Entreprise familiale, elle fait mieux que résister aux grandes marques internationales. Nicolas Bonenfant, directeur commercial, nous explique sa vision pour fabriquer un bon cuissard

 

Techniquement, qu'est ce qui est le plus difficile à faire dans la fabrication d'un cuissard ?

 

Clairement, c'est la mise en place de la peau de chamois ou de l'insert sur le fond du cuissard, qui est une opération très délicate. Mal posée, ne serait ce qu'un décalage de 0,5 com et c'est un risque d'inconfort et de blessure qui peut arriver. On porte donc une attention toute particulière à cet aspect


Malgré le fait que vous fabriquiez en France, vos modèles de cuissard haut de gamme ne dépassent pas les 100 €, comment faites vous pour être aussi compétitif ?

 

Nous réduisons simplement notre marge pour pouvoir proposer des produits adaptés au budget de nos clients. Ceci sans rogner sur la qualité du lycra employé ou la technicité de l'insert du fond de cuissard

 

Certaines selles peuvent elles abîmer le cuissard ?

 

Oui on remarque que les selles qui ont une coupe agressive avec des bords effilés ou un bec pointu ont tendance à user le cuissard plus rapidement. De même que celles qui sont brodées, l'usure intervient beaucoup plus rapidement. Cela sera d'autant plus vrai que la densité de lycra utilisé est faible. C'est un paramètre à prendre en compte quand on choisit un cuissard

Publié dans Technique du cycliste

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Ressembler à un coureur ...

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

... le rasage des jambes !

S'il est vrai que les jambes rasées des cyclistes se prêtent au massage et limitent l'infection des plaies en cas de chute, se raser tient d'abord de l'esthétisme et de l'envie de paraître à son avantage.
Des jambes rasées et bronzées permettent d'apprécier le degré d'affûtage lorsque les muscles saillants et secs.
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Alors, comment faire pour ressembler à un coureur ?
 
Si l'on peut toujours s'épiler à l'aide de crème dépilatoire ou cire chaude, le simple rasage est utilsé majoritairement chez les cyclistes, bien que le poil repousse en deux ou trois jours.

Voici quelques conseils
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Utilisez un rasoir à main, jetable ou non, à une ou plusieurs lames. Mieux vaut éviter le rasoir électrique car les poils repoussent encore plus vite. Ne faites pas de rasage à sec. Le mieux est de se raser sous la douche en ayant soin de bien frotter au savon et à l'eau chaude (ou à la mousse à raser) avant afin d'assouplir les poils et d'éviter ainsi les petites coupures parfois inévitables au pourtour du tendon d'Achille ou derrière le genou. Si tel est le cas, collez du papier toilette sur la plaie. La coagulation se produira plus rapidement. N'attendez pas la repousse des poils pour recommencer le rasage. Gare sinon aux démangeaisons sous le pantalon lorsque la jambe ressemble à un paillasson, sans parler de l'apparition de petits boutons franchement inesthétiques qu'on peut alors badigeonner à l'aide d'une solution antiseptique type hexomédine.
Dernier point, lors du premier rasage, passez d'abord un coup de tondeuse (sans sabot) sur vos jambes pour réduire la longueur des poils qui engorgeraient le rasoir dès le premier passage

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Alors à vos rasoirs .... et attention aux paparazzis féminins !

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Le bon braquet au bon moment

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Adopter le bon braquet au bon moment n’est pas qu’une question de feeling …
Jouer de la manette de dérailleur, c’est simple comme bonjour et donné à tout le monde.
Mais être efficace est-ce si simple que cela ?

Comment juger s’il faut mettre gros ou au contraire mouliner dans une bosse par exemple
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“La règle élémentaire, souffle Jean-Luc Jonrond, ancien vainqueur d’étape au Circuit de la Sarthe, c’est de toujours anticiper son changement de braquet avant d’appréhender une bosse, et pour cela il convient de lever le nez et voir quel type de difficulté vous attend.”

Trop tard, c’est trop tard...
Si ce sens de l’anticipation n’a pas été respecté, c’est la possibilité de faire “dérailler la chaîne, car la traction qui est exercée sur celle-ci est alors énorme, et elle peut se mettre de travers ou alors sauter sur un braquet que l’on ne souhaitait pas initialement.
Changer de braquet doit être effectué de manière douce, jamais brutale.
L’autre grande règle à ne jamais déroger c’est la ligne de chaîne.
Il ne faut jamais être sur le plus petit pignon arrière et sur le petit plateau, inversement gros plateau et gros pignon arrière est également à proscrire, ajoute Jean-Luc Jonrond. La chaîne dans ces deux cas extrêmes subit là encore trop de torsion, elle s’abime et peut même casser

T’as mal aux dents ?   smileys
Le mieux quand on change de vitesse c’est de baisser les dents les unes après les autres, ne pas changer brusquement en passant par exemple du 54x16 au 54x11 d’un coup sec. Il faut y aller régulièrement dans les bosses mais aussi sur le plat.
Le choix du braquet est dépendant du mal de jambes, c’est ce degré de douleur que l’on ressent ou pas qui va être « l’indicateur » pour savoir si l’on doit descendre les dents dérailleur pour aller de plus en plus vite, ou au contraire les relever pour souffler de plus en plus.
Pédaler souple permet de préserver le muscle, poursuit Jean-Luc Jonrond. Une phase de course qui réclame de pédaler souple c’est lorsque l’on bute sur un vent de face, il faut tourner les jambes pour s’économiser au maximum, vent dans le dos on peut au contraire mettre gros. Mais quand on attaque, on va forcément mettre plus gros

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Le vent

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

C'est un élément climatique qui peut provoquer des accidents de la route, surtout pour les cyclistes.
Aussi, avant de partir, pesez le pur et le contre, et sachez écouter la voix de la sagesse si les éléments sont déchaînés. Evitez d'affronter le vent de face.

En solitaire, vous laisseriez beaucoup d'énergie.

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Essayez de louvoyer comme le font les marins, en zigzagant pour rejoindre le point le plus éloigné du départ. Vous pourrez ensuite revenir vent dans le dos.

En dehors de son effet mécanique, le vent majore la sensation de froid et ses effets sur l'organisme .
C'est ce que les météorologues appellent le "wind chill factor" (voir le tableau ci dessous)
Il faut impérativement en tenir compte pour adapter votre habillement .
0° C par temps calme ou avec un vent à 40 km/h, cela n'a rien à voir

Cliquez sur le tableau pour l'aggrandir

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L'équipement du cycliste en hiver

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

C’est l’hiver, la pluie voir la neige, le froid, le vent, sont des conditions particulièrement éprouvantes pour évoluer en cyclisme et préparer la saison prochaine.
 Il est nécessaire de privilégier quelques accessoires et vêtements pour vos sorties hivernales
afin de ne pas subir un calvaire et progresser.

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La culotte longue et chaude
Votre choix devra se porter vers une culotte coupant le vent, mais aussi capable de maintenir votre chaleur corporel. L’important également est de privilégier une culotte étanche à l’eau. La présence d’une peau épaisse avec ou sans coutures est un excellent gage de confort. Il faut aussi que le cuissard soit très bien ajusté au niveau des parties pour ne pas subir d’échauffements. Préférez les cuissards avec bretelles, ils facilitent une bonne respiration avec le ventre. Acheter celui-ci avec des bretelles en Mesh sur la partie haute du corps afin de faciliter la ventilation et le rejet de la transpiration vers l’extérieur. Beaucoup de marques vendent des cuissards avec du silicone présent sur le bas autour des cuisses évitant la remontée du cuissard durant l’effort. Quelques bandes réfléchissantes présentes sont un plus pour la visibilité réduite de l’hiver. N’empilez pas des couches succesives, il vaut mieux se payer une culotte efficace plutôt qu’une culotte d’été avec une longue par-dessus. Cela défavorise la respiration. Enfin coté prix, la qualité se paye !



La veste thermique
Optez pour une veste thermique légère, étanche et coupe-vent. L’apparition des tissus techniques depuis quelques années a rendu plus efficace la ventilation, le confort, la légèreté des vêtements de cyclisme. Une ouverture centrale entière sur l’avant est le meilleur compromis pour une veste. Il permet d’ouvrir en plein et d’optimiser la ventilation lors d’ascension de cols. Les petits plus sont des ouvertures sur les cotés pour permettre la ventilation. Un col haut est un excellent critère. Des poches à fermeture éclair dans le dos sont très pratiques. Choisissez votre veste avec de grandes poches pour l’hiver, car vous devrez embarquer beaucoup plus de matériel, gants, bonnets, chambres, pates de fruits, …
La présence d’un silicone sur le bas du maillot évitera la remontée de celui-ci.
Choisissez une veste avec des parties réfléchissantes.


Le maillot de corps
Depuis quelques années, les progrès constatés des matériaux ont fait apparaitre dans le commerce des tissus techniques, très légers et performants. Ces tissus ont pour principales caractéristiques l’amélioration de la ventilation du corps, le maintien à bonne température. Ils se portent près du corps, un col haut n’est pas forcément l’idéal si vous possédez déjà une veste avec col haut serré. Pensez que le cou est un peu serré par plusieurs couches et compresse le sang.

Puis-je rouler avec un maillot de corps et une veste thermique seulement ?
L'apparition des tissus techniques est une révolution dans le milieu sportif depuis plusieurs années. Il est inutile de s'axer sur le nombre de couches portées, mais bien sur la qualité des vêtements.

La matière des maillots de corps est faite pour mieux évacuer la transpiration et réguler au mieux la température de votre corps. Garder votre corps au sec sans de grosses goutes d'eau qui dégoulinent durant l'effort est une sensation agréable de surcroit, mais surtout permet d’enlever une partie froide durant la descente. Les maillots sont faits pour ventiler et toute couche supplémentaire située sur le maillot autre que la veste ne permettra pas d’évacuer la transpiration correctement. Privilégiez donc un maillot de corps + une veste de qualité.



Les gants
Lorsqu’il fait froid, les doigts sont fortement sollicités durant les sorties hivernales. Optez pour des modèles chauds, résistants à la pluie et ventilant. Vous trouverez dans le commerce des marques qui fabriquent des gants simili moufles avec deux parties. C’est confortable, mais forcément un peu moins pratique au niveau du pilotage. Disponible à l’achat aussi, des petites chaufferettes qui se glissent dans les gants. Bien agréable !



Les chaussettes
Hautes et chaudes, optez pour un modèle ventilant, plus épais et confortable. Ne négligez pas le confort, avec une épaisseur sur les points de frottements. Ne roulez pas avec les pieds mouillés, c’est un risque majeur d’irritation.


Les chaussures
L’idéal est d’avoir une seconde paire réservé pour l’hiver pour les déformer un peu. Vous trouverez des chaufferettes qui se glissent dans les chaussures, idéal pour les longues sorties.



Les surchaussures
Eléments indispensables en hiver car les pieds sont fortement sollicités par temps froid et reçoivent les projections par temps de pluie. Choisissez des modèles étanches au vent et à la pluie. Préférez de la qualité, prenez le temps de comparer et d’essayer.

Les lunettes
Conseillées car elles protègent vos yeux. Optez pour un modèle performant de catégorie 3 minimum. Elles doivent bien tenir sur le nez et sur la tête, ne pas trop serrer, bien ventiler. En hiver elles protègent du froid et du vent.

Le bonnet de casque
Casque obligatoire aussi, pas question de supprimer le casque en hiver et de porter un simple bonnet. Sachez que les possibilités de chute en hiver sont plus importantes. Optez pour un bonnet de casque, en matière fine. Il protège votre front et vos oreilles. Attention néanmoins l’audition est légèrement réduite et par conséquent votre vigilance aussi !


Un équipement de qualité et adapté aux températures hivernales est nécessaire pour la pratique du vélo par temps froid. Les tissus techniques sont efficaces mais ont un prix élevé.
N’hésitez pas à acheter de la qualité, c’est un investissement à long terme.

Publié dans Technique du cycliste

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Trêve hivernale

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Un article en complément de celui ci

Le cycliste peut profiter de la trêve hivernale pour pratiquer d'autres sports que le cyclisme, tout en continuant à pédaler une fois par semaine... ou pas.

Cela permet de varier les plaisirs, d'éviter la lassitude... et de retrouver une pratique cycliste intensive avec une plus grande motivation.

Bien cibler son sport complémentaire permet en plus d'en tirer les plus grands bénéfices pour sa discipline favorite !

Cyclo-cross : c'est la discipline la plus proche du vélo de route... tout en étant différente. Sport très exigeant, très complet, très technique. Idéal pour travailler le rythme et la vélocité. Conseillé aussi pour améliorer son adresse : les réflexes acquis et le sens de la trajectoire sont très utiles sur la route, surtout dans les descentes. Réclame un véritable apprentissage. S'il s'agit d'un sport de complément, ne pas essayer de suivre les pratiquants aguerris qui font du cyclo-cross une véritable spécialité. Ne pas tenter le diable si le terrain est en très mauvais état (trop boueux, gel...) Attention, ce sport demande du matériel spécifique et donc un investissement.

VTT : Développe les mêmes qualités techniques que le cyclo-cross : vélocité, changement de rythme, sens de la trajectoire, adresse... avec un aspect ludique plus marqué. Sur les parcours accidentés, permet de dépenser beaucoup d'énergie en peu de temps. Comme en cyclo-cross, gare à la chute.
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 Footing : Dépense énergétique importante : une heure de footing à allure soutenue est tout à fait bénéfique. Pratique si on dispose de peu de temps. Très bon pour le système cardio-respiratoire. Permet de s'oxygéner dans la nature. Attention : éviter le bitume, traumatisant pour les tendons et les ligaments. Même sur les chemins ou en sous-bois, choisir des chaussures de qualité, avec un bon amorti, sous peine de tendinite. En revanche, le jogging ne sollicite pas les mêmes muscles que le cyclisme : il faut donc continuer le vélo pour ne pas pénaliser son niveau musculaire.

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Marche : La marche rapide est bénéfique, excellente pour le système cardio-respiratoire, moins traumatisante pour les tendons que le jogging. En revanche, la dépense énergétique est moindre, sauf lors de randonnées suffisamment longues sur des parcours très accidentés. La marche intensive est donc à conseiller si l'on veut que cette discipline devienne un véritable sport complémentaire, efficace pour perdre de la masse graisseuse !


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Préparation physique : Primordiale pour renforcer son « gainage » : abdominaux et dorsaux. Le bassin sera mieux fixé et le coup de pédale plus efficace. Indispensable notamment pour préparer les sprints et pour les démarrages foudroyants !
L'hiver est la période idéale pour pratiquer du rameur par exemple.

Une « piqûre de rappel » est conseillée pendant la saison. Le stretching est tout aussi important.

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Natation : Sport complet par excellence, non traumatisant pour les ligaments et les tendons. Développe les muscles de manière harmonieuse. Permet d'améliorer son souffle. Possède des vertus relaxantes inégalées. Permet de faire du sport même en cas de mauvais temps !


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Fin de saison ...

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

smiley      ... les erreurs à éviter

Ne pas récupérer !
Le problème dans l’entraînement n’est pas de s’imposer de grosses charges d’entraînement, en accumulant les kilomètres et en enchaînant les séances intenses, mais l’erreur majeure est de négliger les périodes de récupération, notamment celle de fin de saison. Par peur de perdre leurs acquis, de prendre du poids, de perdre ‘’du temps’’ face à leurs adversaires, certains cyclistes ne diminuent jamais leur charge d’entraînement. A ces cyclistes, nous leur rappelons tout simplement l’importance de la récupération. La récupération de fin de saison fait partie intégrante de l’entraînement, c’est elle en effet qui permet à l’organisme de retrouver ses valeurs de base et donc de progresser.

Ne pas ‘’décrocher’’
La récupération concerne le volet physique mais elle est également bénéfique mentalement. Certains culpabilisent de réduire leur kilométrage hebdomadaire et ont du mal à penser à autre chose qu’à leur pratique sportive. Ces cyclistes, à long terme, risquent fort de s’épuiser mentalement. Pendant de longues semaines, ils se sont sans doute astreints à un dur entraînement, en ‘’jonglant’’ avec les différentes contraintes qui ponctuent leur quotidien, et en restreignant peut-être leurs apports alimentaires. Ces quelques semaines de récupération doivent permettre de ‘’faire le vide’’ : prenez du bon temps avec votre famille, rendez visite à vos amis, réalisez les activités dont vous n’avez pas le temps de faire habituellement.

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Finir la saison en roue libre ?

Comme vous augmentez progressivement vos charges d’entraînement en début de saison, vous devez également baisser graduellement celle de fin de saison. Finir la saison ‘’en roue libre’’ prépare votre organisme à la phase de transition, donc à l’allègement de la charge d’entraînement. L’objectif est de récupérer intégralement des efforts consentis durant la saison mais sans rompre le rythme d’entraînement. Toute rupture brutale de la charge d’entraînement peut être préjudiciable.
Rouler en fin de saison, c’est également rouler ‘’sans pression’’, en variant les parcours.
Changez vos habitudes, découvrez de nouveaux itinéraires.
Profitez-en également pour rouler tranquillement avec une ou des personnes d’un moindre niveau que vous. L’occasion est belle pour rouler avec votre compagnon ou compagne.

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Dans les roues ...

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

... c'est 30 % d'économie à 30 km/h !



Lorsqu'un concurrent particulièrement adroit place sa roue pratiquement au contact de la roue arrière de celui qui le précède, la résistance de l'air s'effronde de 44 % pour l'aspiré.
Cette réduction n'est plus que de 27 % lorsqu'un écart de 2 mètres sépare les 2 roues, ce qui donne en réalité, compte tenu des dimensions du vélo, un écart de 3,70 m entre les coureurs (1,70 m + 2 m). Du fait des inégalités de la chaussée (nids de poule, plaque d'égoûts etc ...) imposant des écarts imprévisibles, notamment dans un peloton engagé dans une partie de manivelles, il est indispensable de respecter un intervalle de sécurité de 30 cm. Dans cette sitation, la résistance de l'air baisse de 38 % pour le "protégé" et cela quelle que soit l'allure. En revanche, l'économie d'énergie s'accroît car la résistance de frottement des roues n'augmente que très faiblement avec la vitesse. Ainsi à 40 km/h, le suceur de roues épargne 33 % de son énergie par rapport à celui qui mène le train, alors qu'à 30 km/h, ce bonus n'est plus que d'environ 30 %.
Attention, prendre la roue d'un cycliste vous doublant peut être dangereux.

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En effet, rien ne dit que celui que vous voulez suivre n'est pas un spécialiste de haut niveau dont la dose de kilomètres avoisine et dépasse souvent 2000 km par mois.
Or, même bien calé dans sa roue pour le suivre, vous serez obligé de travailler à 80-85 % de votre maximum alors que lui même en vous tirant n'atteindra que 70 % de son potentiel.
En clair, sans vous en rendre compte, protégé du vent et porté par le vélo, vous ressentirez peu d'essoufflement alors que votre coeur battra à fréquence cardiaque maximale.
D'où risques !


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Pour savoir si vous êtes apte à profiter de l'abri sans vous exposer à des risques, vous devez être capable de prendre les relais facilement. En passant en tête, vous comprendrez alors rapidement si vous pouvez maintenir l'allure sans difficulté. Si oui, soyez sport et relayer votre compagnon de route ... sinon laissez le partir et roulez à votre rythme.

Publié dans Technique du cycliste

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Pédaler rond

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

smileys  La poussée
La première phase est la poussée de la pédale vers l'avant à l'aide d'une extension de la jambe (action du quadriceps) et une extension du pied (action du triceps sural)

smileys La pression
La pression sur la pédale vers le bas, secteur de puissance maximale, constitue la deuxième phase. On observe alors une extension de la cuisse (action du grand fessier), une extension de la jambe (action du quadriceps) comme du pied (action du triceps sural)

smileys  Le point critique
Cette troisième phase correspond au point mort physiologique bas, appelé encore secteur critique inférieur. On remarque alors une répulsion du pied vers l'arrière, mettant en oeuvre une extension de la cuisse (action du grand fessier), une flexion de la jambe (action des ischio-jambiers : biceps fémoral, semi-membraneux et semi-tendineux) et une extension du pied (action du triceps sural)

smileys  L'élévation
Dernière phase, l'élévation était, du temps des pédales traditionnelles, un secteur de très faible rendement. Les pédales automatiques, en solidarisant efficacement le pied et la pédale, ont permis de rentabiliser ce secteur. Nous assistons alors à une flexion prononcée de la cuisse (action du psoa iliatique, du droit antérieur et du couturier),à une flexion de la jambe sur la cuisse (action des ischio-jambiers) ainsi qu'une flexion du pied (action du fléchisseur commun des orteils et du tibia antérieur)

Publié dans Technique du cycliste

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La Sécurité à vélo

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Les cyclistes et le code de la route

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Certes, de nombreux automobilistes trouvent que les cyclistes sont "sur la route qui est réservée aux voitures" et savent faire comprendre aux cyclistes qu'ils dérangent, mais bien des cyclistes feraient mieux de revoir leur comportement sur la route s'ils veulent que cyclistes et automobilistes puissent cohabiter au mieux.

Je ne suis pas un juriste, le mieux est donc de toujours se référer au Code de la Route

Un peloton n'est pas égal à un seul véhicule

Cas très souvent rencontré, un groupe de cycliste arrivant sur un rond-point considère que le peloton n'est qu'un seul et même véhicule. FAUX !

Lorsque deux véhicules se suivent, le conducteur du second doit maintenir une distance de sécurité suffisante, correspondant à la distance parcourue par le véhicule pendant un délai d’au moins deux secondes (R412-12, 4ème classe)

Les cyclistes qui roulent en groupe pour s’abriter mutuellement du vent sont donc en infraction...et lorsqu'un groupe arrive sur un rond-point, si les premiers du groupe ont pu s'engager mais qu'entre-temps une voiture arrive....les cyclistes suivants doivent s'arrêter. Ils ne sont en aucun cas prioritaires et ne doivent pas forcer la voiture à s'arrêter.

La circulation à deux de front

Là aussi, un éternel débat au sein de la communauté cycliste...et des automobilistes, mais le code de la route est pourtant clair.

Les cyclistes peuvent circuler à deux de front sur la chaussée. Ils doivent se mettre en file simple dès la chute du jour et dans tous les cas où les conditions de la circulation l’exigent, notamment lorsqu’un véhicule voulant les dépasser annonce son approche (R431-7, 2ème classe)

Si le véhicule voulant doubler ne s'annonce pas d'un coup de klaxon par exemple, les cyclistes peuvent continuer "légalement" à rouler à deux de front. Mais le civisme (respect des autres) imposerait tout de même que les cyclistes qui ont entendu une voiture arriver se rabattent si la route n'est pas très large.

Ainsi, il m'arrive souvent de traîner au fond du peloton, mes collègues de route ne trouvant pas spécialement nécessaire d'avertir ceux qui sont devant qu'une voiture attend pour dépasser le groupe. Dans ce cas là, je préviens tout le monde pour qu'ils laissent la voiture passer et fait un signe de la main pour lui indiquer la voie est libre. La route n'appartient pas plus aux cyclistes qu'aux automobilistes. Mais un peu de respect des deux côtés changerait pas mal de choses.

Pistes cyclables

Depuis le 1er janvier 1999, les cyclistes n’ont plus l’obligation d’utiliser les pistes et bandes cyclables lorsqu’elles existent, sauf si cette obligation est instituée par l’autorité investie du pouvoir de police, le maire en général (R431-9) ; de fait de nombreuses pistes cyclables existant antérieurement à 1999 ont conservé la signalisation "obligatoire" (panneau rond).

Mais si la piste est propre et sécurisante, je vous encourage tout de même à l'emprunter.

Obligations des automobilistes envers les cyclistes

Le conducteur doit réduire sa vitesse lors du croisement ou du dépassement de cyclistes isolés ou en groupe (R413-17, 4ème classe).

Pour effectuer un dépassement le conducteur ne doit pas s’approcher latéralement d’un cycliste à moins d’un mètre en agglomération et un mètre et demi hors agglomération (R414-4, 4ème classe).

Voilà déjà deux règles souvent bafouées par certains automobilistes, certains prenant même un malin plaisir à dépasser un cycliste au plus près avec queue de poisson en prime. Ce n'est pas très souvent, mais quand ça arrive, ça ne fait jamais plaisir.

Il est interdit à tout occupant d’un véhicule à l’arrêt ou en stationnement d’ouvrir une portière lorsque cette manœuvre constitue un danger pour les autres usagers (R417-7, 1ère classe)

La peine est bien faible au regard du danger réel pour les cyclistes.

Cyclistes et piétons

Depuis le 12 novembre 2010, tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre (R415-11, 4ème classe). Notons que cet article s’applique aussi bien en ville que sur les routes de rase campagne. Le faible encombrement du vélo permettra généralement d’éviter l’arrêt pénalisant, mais les piétons bénéficient donc à présent d’une réelle priorité sur la chaussée, y compris vis-à-vis des vélos.

Téléphone au guidon

L'usage d'un téléphone tenu en main par le conducteur d'un véhicule en circulation est interdit.

Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe

Cet article s’applique donc aux cyclistes et la contravention vient de passer à 135€ !

Permis de conduire

Le permis de conduire est obligatoire pour les véhicules à moteur mais pas pour les vélos.

Le permis de conduire est affecté d’un nombre de points et perd sa validité lorsque le nombre de points est nul ; une infraction réellement établie entraîne le retrait de points (L223-1). Le retrait de points n’est pas une peine au sens du code pénal mais une disposition auxiliaire gérée en pratique par l’administration.

Aux termes du code de la route le retrait de points s’applique à tout conducteur de véhicule qui commet une infraction. Toutefois, selon la doctrine de l’administration établie par la circulaire NOR/INT/D/04/00031/C du 11 mars 2004 qui rappelle les décisions du Conseil d’état du 8 décembre 1995, il ne peut y avoir de retrait de points que pour les infractions commises avec un véhicule pour la conduite duquel un permis de conduire est exigé, donc pas pour une infraction commise à vélo. Si par suite du traitement informatisé vous subissez malgré tout un retrait de points, il convient d’exercer un recours gracieux auprès du Ministère de l’Intérieur, Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ), Service national des permis de conduire, Place Beauveau, 75800 PARIS.

Par contre, la suspension du permis de conduire peut être décidée par le juge, même si l’infraction a été commise à vélo. Il existe de nombreux cas de suspension du permis de conduire.

Equipement du cycliste et de son vélo
Visibilité

Obligatoires à tous moment, de jour comme de nuit :

  • catadioptre arrière rouge (R313-18, 1ère classe), catadioptres orange latéraux (R313-19, 1ère classe),
  • catadioptre avant blanc (R313-20, 1ère classe),
  • catadioptre sur les pédales (R313-20, 1ère classe)

Une certaine tolérance semble être de mise de la part des forces de l'ordre concernant ces équipements.

Obligatoires seulement la nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante (tunnel, brouillard,…) :

  • feu de position avant jaune ou blanc (R313-4, 1ère classe), feu de position arrière rouge (R313-54, 1ère classe)
  • gilet haute visibilité lorsqu’on circule hors agglomération (R431-1-1, 2ème classe)

Pour ces derniers, la tolérance n'est plus. Plusieurs cyclistes se sont déjà fait au moins sermonner par temps de brouillard ou la nuit. Mais là, c'est une question de sécurité. A ce sujet, vous pouvez lire mon article "Mon équipement pour rouler de nuit à vélo".

Avertisseur sonore

Obligatoire à tous moments. Tout appareil autre qu’un timbre ou un grelot est interdit, donc pas de cloches, sifflets, trompes et autres Airzound (R313-33, 1ère classe).

Là aussi, je n'ai jamais vu de force de l'ordre verbaliser un cycliste dépourvu de sonnette !

Tout dispositif d’éclairage ou de signalisation, autre que ceux prévus dans le code de la route et conformes à la réglementation, est interdit (R313-1, 1ère classe) ; le vélo ne doit donc être équipé que d’un seul feu que ce soit à l’avant ou à l’arrière et sont interdits en particulier les clignotants rouges qu’ils soient attachés à un casque, à un brassard ou à même le vélo ; à noter l’autorisation des dispositifs écarteurs de danger à l’arrière et à gauche (R313-20).

En conclusion

Voilà un succinct rappel. Mais au-delà du simple respect du code de la route, tout est affaire de bon sens et de respect des autres usagers, qu'ils soient cyclistes, piétons ou automobilistes. La route appartient à tous et il faut savoir la partager. Si chacun y met du sien, les choses doivent pouvoir bien se passer.

 

Deux de front,  c'est permis mais file simple
                                Par mauvaise visibilité
  Dès qu'un usager demande le passage

smiles

L'automobiliste 
Quand la visibilité et la place sont suffisantes, un automobiliste peut doubler des cyclistes en colonne par deux.
Pour dépasser il doit : - annoncer son approche sans surprendre
                         -modérer son allure
                         - attendre que les cyclistes aient compris la demande afin que ces 
                           derniers libèrent le passage.
L'automobiliste doit, lors d'un dépassement, laisser 1 mètre en agglomération, 1,50 m hors agglomération entre sa voiture et le cycliste. Il doit prévoir également une place suffisante pour pourvoir se rabattre à la suite du dépassement

Le cycliste

Les cyclistes roulent à deux de front pour discuter ou mieux se protéger du vent.
Les cyclistes inexpérimentés devraient progresser en file indienne.
Les cyclistes en groupe, par courtoisie, pour ne pas provoquer d' agressivité doivent :
   - favoriser le passage des autres usagers
   - indiquer d'un geste ample et non équivoque si la voie est libre ou non
   - avertir ceux qui les précèdent et garder la même allure
   - si besoin se remettre sur une file.


 EXTRAIT du R 431-7 du Code de la Route

" Les cyclistes ne doivent jamais rouler à plus de deux de front, ils doivent notamment se mettre en file simple dès la chute du jour et lorsqu'un véhicule voulant dépasser annonce son approche "

En conclusion

Favorisons les petits groupes
Ecoutons les recommandations des capitaines de route
N'oublions pas le port du casque
Respectons la signalisation routière.

Chartre du bon cycliste

Code, règlement, appliqueras
  Tout usager respecteras
    Ecarts brusques ne feras
     A plus de deux de front ne rouleras
       A droite circuleras
         Direction indiqueras
           Sur l'accotement t'arrêteras
             A tout temps, à tout lieu, vitesse adapteras
               En groupe, devant, responsable te sentiras
                 Dangers signaleras
                    Trajectoire ne couperas
                      Derrière, dépassements, sans excès, faciliteras
                         Nature ne souilleras
                           Bras, dos, pieds, jambes de couleurs vives te couvriras
                              Yeux, mains, tête protégeras
                                 Matériel bichonneras
                                    En sorties, sur incident, ne partiras
                                      Toujours courtois, le vélo pratiqueras
                                         Avec tout cela, monsieur sécurité se réjouira

smiley

Publié dans Technique du cycliste

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