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technique du cycliste

Je mouline

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

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Je mouline l'hiver mais pourquoi?

En pratiquant le cyclisme en groupe, on vous préconise toujours de mouliner l'hiver mais on ne vous explique jamais pourquoi. Ainsi, certains respectent ce conseil mais d'autres n'en tiennent pas toujours compte. J'ai consulté ma bible sur le sujet et je vais donc tenter de vous fournir une explication rapide, simple et imagée (utilisation minimale des termes de médecine) qui vous permettra peut-être de respecter cette recommandation :

  • 1 / Sachez que plus le cycliste consomme d'oxygène et plus il est performant.
  • 2/ Cet oxygène est capté au niveau des alvéoles pulmonaires et transféré dans le sang. Ainsi, le sang oxygéné est véhiculé dans tout le corps (dont les muscles- partie que nous intéressent) par des tuyaux plus ou moins gros (capillaires).
  • 3/ Le fait de mouliner (meilleure circulation sanguine) permet d'ouvrir de nouveaux tuyaux (plus petits) et d'en créer d'autres autour de vos muscles.
  • 4/ Au résultat, en ayant tous les tuyaux ouverts et créer plus de tuyaux pendant l'hiver, vous pourrez pendant la saison mieux capter l'oxygène et permettre au sang de mieux circuler dans votre corps. En ne moulinant pas, vous ne pourrez pas créer ce processus, vous aurez donc moins de vaisseaux ouverts donc moins de possibilité d'apporter de l'oxygène à votre organisme. Par ailleurs, plus vos capillaires s'ouvriront et plus votre débit sanguin augmentera (monter plus haut en pulsations).
  • 5/ Le phénomène est valable pour l'échauffement : pas d'échauffement = ouverture limitée de vos tuyaux = manque d'oxygène à la première côte = on reste coincé.
  • Si vous n'êtes pas convaincu, partez de chez vous à fond sans échauffement et réaliser un petit circuit d'une trentaine de kilomètres en prenant votre temps. Le refaire 3 jours après dans les mêmes conditions météo, vous remarquerez qu'avec un bon échauffement, vous aurez gagné quelques minutes (faut-il encore que vous ayez bien récupéré car après cet exercice, les crampes sont assurées).
  • PS : Si vous avez compris cette petite démo, vous moulinerez plus volontiers et mangerez des aliments riches en fer car pour rappel, le fer permet un meilleur transport de l'oxygène

  • >LE CONSEIL DU JOUR : Attention, les temps ont changé. le cyclisme moderne conseille aussi un travail en force en hiver mais il doit être pratiqué de temps à autre en milieu de séance par exemple.

BONNE MOULINETTE A TOUS !!!

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Optimiser sa puissance

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

Optimiser sa puissance

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En cyclisme, la puissance est l'une des clés de la performance. Pour l'optimiser, il ne suffit pas d'aligner les kilomètres. La puissance se travaille, et pour l'améliorer, il faut souvent d'aller contre sa nature !

Avant toute chose, un peu de vocabulaire pour bien préciser quelques notions que beaucoup confondent. La force est la capacité à emmener un gros braquet sans se préoccuper de sa fréquence de pédalage. La vélocité est la capacité de tourner les jambes le plus vite possible en emmenant au contraire un petit braquet. La puissance est le rapport entre force et vélocité. Pour optimiser sa puissance, il faut donc travailler la force... et la vélocité. L'idéal étant d'allier les deux, c'est-à-dire de faire preuve d'une grande puissance !

Les bienfaits du fractionné

 Le cycliste qui a tendance à tourner les jambes vite (« mouliner ») doit se faire violence pour développer sa force. Le bénéfice qu'il en tire n'en est que plus important ! Pour optimiser sa capacité à pédaler en force, on pourrait penser qu'il « suffit » de tirer un braquet beaucoup plus gros que d'habitude tout au long de sa sortie. Attention aux idées reçues : le résultat de cette techniquen’en sera que contraire à celui recherché : le cycliste s'épuise rapidement, il ne parvient plus à « faire monter le coeur » et le bénéfice de l'exercice sera médiocre. Le conseil, c'est de faire du fractionné(« interval training »). Pour varier les plaisirs et éviter la monotonie d'exercices répétitifs, le cycliste peut par exemple monterdes bosses de 3 ou 4 kilomètres au pourcentage moyen (entre 3 % et 5 %) sur un gros braquet (par exemple 52 X 15, à adapter en fonction de ses sensations, il ne faut pas non plus avoir l'impression de « s'arracher » à chaque coup de pédale).

Plages de récupération

 

Sur une partie de la sortie, on peut  donc organiser quelques séances de fractionné. Par exemple, 3 minutes sur un gros braquet en pédalant le plus vite possible et ensuite 1 minute de récupération ; exercice à répéter 8 fois, ce qui fait une bonne demi-heure d'exercice. Une petite séance sympathique à effectuer à 3 reprises dans sa  sortie.  Entre ces séances de fractionné et les bosses montées en force, il faut bien sûr s'octroyer de bonnes plages de récupération. Il n'est pas recommandé de travailler sa force pendant la traditionnelle période de « coupure », c'est-à-dire entre octobre et janvier. Pendant cette période, il est plutôt conseillé de privilégier la vélocité.

 

Vitesse de jambes

Travailler sa vélocité, c'est l'inverse de l'optimisation de la force. L'idée est de choisir un braquet plus petit qu'à l'accoutumée pour travailler sa vitesse de jambes, dans les bosses et sur le plat. C'est souvent en hiver que ce genre d'exercice est recommandé. En début de saison, on peut inclure des séances de vélocité dans une longue sortie. Cela paraît simple comme mais demande pourtant des efforts. Pour que l'exercice soit efficace il ne faut pas tenter de tourner systématiquement les jambes le plus vite mais simplement d'augmenter sa fréquence de pédalage.

 

Pédaler « rond »

 

Améliorer sa technique de pédalage n'est pas chose évidente. Chacun a sa façon de pédaler, inutile d'aller contre sa nature tout au long de la saison. Il est quand même bénéfique de s'astreindre à « pédaler rond » : bien penser à remonter son pied à chaque coup de pédale, se concentrer sur son mouvement de cheville qui doit être ample et souple et sur son geste en évitant le pédalage saccadé. Pour améliorer leur pédalage, certains cyclistes sont adeptes des plateaux ovales qui suppriment le point mort à chaque tour de pédale, permettant ainsi un pédalage plus fluide et plus efficace.


Cadre nerveux ou rigide

Le choix de son matériel a forcément une influence sur la façon de pédaler. Sur un vélo rigide, le cycliste ne peut pas compter sur l'effet « élastique ». Il doit alors pédaler plus souple sous peine de s'épuiser.
En revanche, sur un cadre nerveux (plus souple), les erreurs de braquets sont plus facilement pardonnées : on peut se permettre de tirer plus gros, le cadre renvoyant une partie de l'énergie dans les relances, ce petit « coup de fouet » évite de rester planté même quand le cycliste est moins fringant. Il est logique de recommander un cadre rigide à un cycliste qui pédale en force et un cadre nerveux à celui qui pédale en souplesse.


Roues à jantes hautes ou basses ?

 

Le choix des roues permet d’accentuer ou d'atténuer le caractère exigeant d'un cadre rigide. Des jantes hautes carbone transformeront le vélo en « bout de bois » : dans ce cas, il vaut mieux  avoir de véritables « jambes de feu », sous peine de sévères déconvenues. Des jantes en aluminium ou même des jantes basses carbone sont recommandées pour les longues sorties, surtout si elles réclament beaucoup de changements de rythme (parcours vallonnés par exemple).
Il ne faut pas non plus de roues trop souples sur un cadre rigide, ce serait perdre le bénéfice de ce type de cadres de « pros » ! À l’inverse, des roues rigides à jantes hautes sur un cadre rigide ou nerveux sont recommandées sur des parcours plutôt plats où la vitesse sera élevée. Quel que soit le cadre, il est recommandé d'avoir deux paires de roues : une paire carbone à jantes hautes par exemple (parcours plats ou légèrement vallonnés, sans trop de vent) et une paire à jantes basses (alu ou carbone) ou semi-hautes (carbone) pour les parcours bien vallonnés ou montagneux.

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Le pédalage

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

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Le pédalage en arrondi


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Plateau OGIVAL

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

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LE CINTRE

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Choisir et rêgler son cintre

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Sortie matinale

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

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Côtes Norvégienne

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

                             Admirez le style

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Historique du dérailleur

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

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                                  Le dérailleur

Le dérailleur tel qu'on le connait a été mis au point en 1924 par Tullio Campagnolo sur les hauteurs de « Crocé d’Auné » vers Trévise en Italie. Il fut le premier à créer une petite mécanique pour changer les braquets sans s'arrêter de pédaler.

L'intérêt de changer de développement est d'une part d'économiser de l'énergie et d'autre part d’en dégager d'avantage suivant le profil de la route.

Se servir de moins de puissance musculaire pour une même vitesse, voire obtenir une vitesse supérieure par une amélioration du rendement et pouvoir fournir beaucoup de watts à un moment donné... Voilà le rêve de tous cyclistes !

 

 

 

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Je porte 1 casque. com

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

Un site très intéressant concernant l'intérêt du port du casque !! Pour y aller c'est ici

 

Pour lire l'article un clic dessus


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Le VTT ...

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

... pour améliorer ses sorties route !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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