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Conseils pour éviter les douleurs en vélo

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Article de Cyclopassion 


 

Osteopathe

 

C'est vrai, le cyclisme n'a pas la réputation d'être dangereux pour le dos et les articulations. A vélo, le poids de votre corps n'est pas supporté pas vos jambes mais il est posé sur la selle. On dit qu'il s'agit d'un "sport porté". En pédalant, vous ne subissez pas les contraintes des réceptions et des impulsions telle qu'on les rencontre en course à pied. Néanmoins, lors de vos entraînements, vous restez très longtemps dans la même position et vous reproduisez des milliers de fois le même geste. La moindre imperfection finit par avoir des conséquences articulaires. Le médecin du sport de "Cyclo Santé", vous aide à reconnaître ces douleurs et vous en explique les causes. Ainsi, vous comprenez plus aisément les conseils pour y remédier. Vous êtes plus motivé pour les mettre en application ! Pour ne plus avoir mal, deux stratégies de traitement s'associent. Premièrement, Il faut réduire le stress imposé à vos articulations et à votre dos. Pour y parvenir, des modifications de position ou des changements de geste sont utiles. Deuxièmement, il faut entraîner votre corps à assumer le minimum de contraintes restantes. Cette fois, quelques exercices de préparation physique sont indiqués. Astuces sportives et recommandations médicales s'associent pour vous faire renouer avec le plaisir des sorties à vélo !


Soulagez votre dos

Après quelques kilomètres, vous sentez apparaître une barre dans le bas de votre dos. Parfois, le haut des fesses commence à brûler et les muscles longeant votre colonne vertébrale durcissent. Voilà qui signifie que vos disques intervertébraux se mettent à souffrir.


La compression prolongée des disques fait mal !

Les disques sont de petits amortisseurs situés entre les vertèbres. Pour remplir cette mission, ils possèdent un noyau gélatineux. Ce dernier est entouré par des anneaux fibreux un peu à la manière de la pulpe d'un oignon. Lorsque vous restez pendant une longue période penché en avant, vous appuyez sur l'avant de vos vertèbres. La substance visqueuse du disque passe peu à peu vers l'arrière et pousse sur les lames fibreuses. Ces dernières sont riches en récepteurs nerveux et ces tiraillements ne tardent pas provoquer des douleurs dans le bas du dos. Avec les années, ces anneaux deviennent plus raides et se fissurent. Ils résistent moins bien aux contraintes prolongées. On parle dans le jargon médical de "maladie dégénérative du disque". Le "senior" est très souvent victime de cette usure banale. Il a plus fréquemment mal au dos en fin de d'entraînement et profitera tout particulièrement des conseils qui vont suivre …


Montez la potence et descendez la selle pour soulager votre dos !

Plus vous êtes penché en avant, plus vous comprimez vos disques. Si vous souffrez du dos n'hésitez pas à relever un peu votre potence. L'idéal est de vous équiper d'un modèle inclinable qui permet simultanément de remonter et de rapprocher le poste de pilotage de la selle. N'hésitez pas à tâtonner et à modifier les réglages même en cours de sortie.

Redressez-vous sans complexes : les "pros" ont des potences situées très en dessous du niveau de la selle mais ils sont jeunes et souples. Ils n'hésitent pas à souffrir pour améliorer leur aérodynamisme et grappiller quelques secondes sur un contre la montre. Si vos objectifs sont tout autre, si vous souhaitez vous faire plaisir à vélo, ne collez pas aux dogmes de la position mathématiquement déterminée. Tenez compte de votre âge, de l'usure de votre disque, de votre raideur musculaire et individualisez vos réglages !

Les disques sont également cisaillés lorsque vos fesses basculent latéralement à chaque coup de pédale. C'est ce qui se produit quand votre selle est légèrement trop haute ou lorsque votre buste n'est pas bien en équilibre. Pour stabiliser votre bassin, il suffit souvent de réduire la hauteur de votre selle de quelques millimètres. Pour limiter les rotations de votre tronc, adopter une prise large sur le guidon. Ces deux astuces s'associent efficacement pour réduire le cisaillement des disques intervertébraux et diminuer les douleurs dans le bas du dos !


Variez les positions pour réduire les douleurs vertébrales

La gélatine du disque glisse vers l'arrière et tire sur les anneaux fibreux quand vous restez trop longtemps penché en avant. Alors, changez souvent d'attitude sur votre machine. Alternez mains sur les cocottes et mains en haut du cintre. Quelques passages en danseuse contribuent à déplacer les contraintes sur les disques et à vous soulager. Redressez-vous souvent. Profitez d'une descente facile pour lâcher le guidon et creuser le dos. De cette façon, le liquide visqueux repassera en avant du disque et les fibres situées en arrière seront moins étirées.

 

 


Etirez et renforcez votre dos : la "gym dos du cycliste"

Les disques fissurés et vieillis deviennent plus raides. Les muscles qui les entourent se rétractent également. Toutes ces structures tolèrent de moins en moins d'être mises en tension. Il est impératif d'entretenir la mobilité du bas du dos ! Si vous oubliez de garder votre souplesse vous ne tarderez pas à devoir pédaler dos droit ! Bien que vous soyez adepte du "vélo santé", j'imagine que vous ne souhaitez pas troquer votre machine de course contre une bicyclette hollandaise. Voici quelques assouplissements dérivés de la position cycliste. Ils permettent à vos muscles et à votre colonne de s'adapter aux contraintes spécifiques du cyclisme. Pour chacun d'eux conservez la posture 30 secondes puis augmentez la mise en tension pendant 10 secondes. Reposez-vous 10 secondes ou faite le mouvement avec l'autre jambe. Renouveler l'exercice 3 fois.

Les deux premiers améliorent la souplesse des muscles situés à l'arrière de la cuisse. Ainsi, ils favorisent la bascule du bassin vers l'avant et réduisent la sollicitation vertébrale.


smilies

 

Couché sur le dos, amenez avec vos mains votre genou fléchi sur la poitrine. Alternez coté droit et coté gauche.

Même exercice, en attrapant le mollet et genou presque tendu.

Les deux exercices suivants augmentent la mobilité vertébrale au niveau de la charnière entre la colonne et le bassin. De cette façon, il diminue la sensation de tension en bas du dos.

Couché sur le dos, amenez avec vos mains vos deux genoux fléchis vers votre poitrine.

Même exercice, en attrapant les 2 mollets et genoux presque tendus.

Les masses musculaires longeant la colonne soutiennent votre buste tout au long de votre entraînement. En cas de fatigue, ils deviennent douloureux et ne parviennent plus à maintenir les vertèbres. Les disques sont cisaillés et souffrent à leur tour. Il faut les renforcer à l'aide des deux exercices suivant. Pour chacun d'eux faites 20 à 40 répétitions lentes. Au cours de chaque série conservez 2 à 4 fois la position haute pendant 6 secondes.

Allongé sur le dos, genoux légèrement fléchis, montez le bassin.

Accroupi, penché un peu en avant, en appui sur les mains, montez les épaules et soulevez les mains.

 

Pour éviter les douleurs du bas du dos, effectuez la "Gym dos du cycliste", 2 fois par semaine.


Soulagez votre cou

Souvent en pédalant vite ou contre le vent, vous ressentez des douleurs à la base du cou qui descendent rapidement entre les omoplates. C'est évident, à vélo, plus vous êtes penché en avant plus il vous faut redresser la tête … pour regarder ou vous allez ! La sollicitation du bas du dos risque fort de provoquer aussi un surmenage de la colonne cervicale !

Les douleurs du cou sont d'origines vertébrales et musculaires.

Si les disques lombaires souffrent d'une position trop fléchie, trop prolongée, ceux du cou sont victimes d'une attitude trop redressée pendant trop longtemps. De la même façon ces postures extrêmes provoquent un glissement du noyau gélatineux du disque qui tire sur les anneaux fibreux très sensibles. De surcroît, au niveau cervical, l'extension du cou impose un travail musculaire intense et continu. Il faut maintenir en hauteur la tête coiffée du casque soit environ 5 kilogrammes. Les muscles du dos sont également mis à contribution. Tout au long de l'entraînement, il est nécessaire de soutenir le buste en appui sur le guidon. Tous ces muscles ne tardent pas à se fatiguer et à exprimer leur douleur.


Soulager le bas du dos soulage aussi le haut !

Comme pour apaiser les douleurs lombaires, soyez moins penché en avant, relevez un peu votre potence, vous aurez moins à lever la tête ! Changez fréquemment de position, redressez-vous de temps à autre. Ainsi, vous réduisez le travail des muscles du cou et vous atténuez les contraintes sur les disques cervicaux. Vous avez moins mal en haut du dos !

Gardez votre cou au chaud

Dans la région du cou on trouve de nombreux récepteurs nerveux qui informent le corps de la température environnante. Conséquence, les muscles cervicaux sont très sensibles au froid. Au moindre coup de vent, ils peuvent être victime de douloureuses contractures. Prenez soin de portez un vêtement qui protège bien le cou. Heureusement, même les maillots cyclistes d'été ont un col fermé contrairement au débardeur de course à pied ! En hiver, soyez encore plus vigilant. Le pull situé près du corps se doit de posséder un col montant type "camionneur". Avant le départ, n'hésitez pas à enduire le cou et le haut du dos d'une pommade chauffante


Etirez et renforcez votre cou : la gym du cou du cycliste

Pour aider les muscles du cou à récupérer, il est bon de les étirer en douceur.
Penchez délicatement le cou et le haut du dos vers l'avant. Inclinez la tête à gauche et tournez la doucement à droite. Conservez la position 20 à 30 secondes. Redressez-vous doucement et changez de coté.

Ce mouvement peut être effectué après la sortie, sous la douche. Dans ces conditions s'associent les bienfaits de l'étirement, de la chaleur de l'eau et du massage grâce à la pression du jet. Cet exercice peut aussi être réalisé pendant votre sortie, à l'occasion d'une pause. Il aide le muscle à se relâcher notamment quand il commence à se contracturer.

Afin que les muscles du cou et du haut du dos parviennent à travailler tout au long de votre entraînement, il faut les renforcer !

Doigts croisés derrière la tête. Redresser le cou et résister avec les mains. Conserver la position 6 secondes. Récupérez 6 secondes. Faites l'exercice 10 à 20 fois.
Main droite posée sur la tempe droite. Poussez avec tête sur la paume qui résiste. Conservez la position 6 secondes. Récupérez 6 secondes. Faites l'exercice 10 à 20 fois de chaque coté.
Debout genou un peu fléchis, buste légèrement penché en avant tout en conservant le dos droit. Sans charge ou avec des haltères légers, montez les bras au-dessus de la tête 20 à 40 fois.
Dans la même position, écartez les bras sur le coté 20 à 40 fois.
Faites 10 à 30 pompes en posant les mains sur une table. Tous les 5 mouvements conservez une position intermédiaire 6 secondes. Ainsi, vous reproduisez les contraintes musculaires inhérentes à l'appui sur le guidon.

Effectuez la "gym du cou du cycliste", 1 à 2 fois par semaine, les jours où vous n'allez pas rouler.


smileys

 

Soulagez vos genoux

En début d'entraînement ou au fil des kilomètres, dans les côtes ou en envoyant de gros braquets, la face antérieure de vos genoux devient douloureuse. Parfois même vous ressentez des craquements ou des ressauts. 

Il s'agit probablement d'une souffrance de vos rotules. A la face profonde de ce petit os en forme de disque, on trouve un revêtement lisse et précieux : c'est le cartilage. Il est indispensable au glissement harmonieux des pièces articulaires. Quand il s'use le corps ne sait pas le réparer ! Alors prudence !

C'est l'écrasement de la rotule qui fait mal

Lors du mouvement de pédalage, la rotule coulisse dans un couloir creusé dans le fémur, l'os de la cuisse. Sur son parcours, la rotule peut être comprimée ou se cogner de plusieurs manières. En poussant de gros développements, la contraction puissante de la cuisse écrase et fait raboter votre rotule sur le fémur. A l'inverse, si votre cuisse est trop faible et mal coordonnée, la rotule oscille sur son parcours et vient percuter les berges du sillon osseux dans laquelle elle coulisse. Si votre pied est fixé dans une pédale automatique dont les rotations sont limitées ou bloquées, votre jambe ne peut pas suivre le pivot naturel du genou. La rotule accrochée à votre tibia risque de frotter excessivement sur l'un des cotés du couloir osseux.


Moulinez sur de petit braquet pour soulager vos genoux.

En tournant vite les jambes sur de faibles développements, la rotule est beaucoup moins écrasée. Mieux encore, l'alternance de petite variation de pression sur le cartilage entretien sa texture et contribue à aspirer ses substances nutritives en provenance du sang.

Tirez sur les pédales.

En fléchissant activement le genou d'un coté pour remonter la pédale, vous soulagez d'autant l'extension de l'autre. Vous réduisez la contraction du quadriceps, le muscle situé à l'avant de la cuisse, et vous diminuez l'écrasement de la rotule.

Montez la selle pour décomprimer la rotule.

Lorsque la selle est trop basse, le genou est très fléchit en position haute. Le quadriceps est trop tendu et écrase la rotule sur le fémur. Prenez soin de contrôler votre hauteur de selle et vérifier que la tige ne s'est pas insidieusement enfoncée !

Libérez les rotations sur vos pédales automatiques.

Ainsi, au cours du mouvement d'extension du genou, le pied tourne librement et naturellement sur la pédale. La cheville, le tibia, la rotule et le fémur s'aligne spontanément. La rotule n'est pas coincée d'un coté et ne frotte pas sur les berges de son couloir osseux.

Renforcez et assouplissez vos jambes avec la "gym des cuisses du cycliste"

Pour éviter que votre rotule ne soit trop comprimée sur le fémur, pour favoriser son entrée dans le couloir osseux, il faut vous étirer la cuisse.
Allongé sur le ventre. Amenez le talon vers la fesse. Contractez les abdominaux pour ne pas tricher en creusant le dos.

Conservez la position 30 secondes puis augmentez la tension pendant 10 secondes. Faites 3 fois l'exercice en alternant coté droit et coté gauche.

Pour mieux stabiliser votre rotule lors du parcours dans le sillon du fémur, pour éviter les frottements intempestifs sur les berges, il faut renforcer votre cuisse.
Le demi-squat du cycliste : Main en appui sur une table comme si vous teniez un guidon, pliez les genoux à une amplitude comparable au pédalage soit environ 110°. Remontez à bonne cadence. Arrêtez l'exercice s'il reproduit vos douleurs de pédalage.

Faites 2 à 3 séries de 20 à 40 répétitions. Récupérez 30 secondes entre chaque.


Soulagez vos poignets

Alors que vous roulez depuis une bonne heure, vous ressentez des fourmillements dans vos mains. Cet engourdissement atteint surtout l'index et le majeur. Voilà qui est bien différent de la perception diffuse de "doigts morts" caractéristiques de longue sorties hivernales. Cette fois, il s'agit de la souffrance d'un nerf au niveau du poignet.

C'est le coincement d'un nerf qui provoque cet engourdissement de la main.

Le "nerf médian", comme son nom l'indique, passe au milieu de la paume de la main. Il peut être comprimé entre les os du poignet et le guidon lorsque vous conservez trop longtemps le même appui sur le cintre. Si, de surcroît, vous laissez votre poignet se bloquer en hyperextension, le nerf est aussi étiré !

Changez souvent la position de vos mains !

Les articulations sont faites pour s'articuler ! Le mouvement est bénéfique pour notre appareil locomoteur vous l'avez appris à l'occasion des douleurs vertébrales, c'est vrai aussi au niveau du poignet. En modifiant votre façon de tenir le cintre, vous variez les points d'appuis et le nerf médian n'est plus écrasé en permanence et souffre moins.

Gardez une posture tonique des poignets.

Ne cassez pas vos poignets. Votre main et votre avant-bras doivent rester alignés. Dans cette attitude, le nerf médian conserve un trajet rectiligne, il n'est plus tordu et vous n'avez plus mal.

Mettez des gants, optez pour une guidoline amortissante.

Les trépidations de la route se répercutent directement sur le cintre et le poignet. Pour limiter les vibrations sur le nerf des gants molletonnés et une guidoline épaisse se révèlent bénéfiques.

Publié dans Conseil forme

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Le raisin au mille vertus

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

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Fruit de l'automne par excellence, le raisin est un fruit au mille vertus...

 

Le raisin, un fruit très peu calorique pour l'alimentation du cycliste.

Le raisin est un puissant diurétique et possède des propriétés drainantes et laxatives, mais aussi, l'un des principaux atouts du raisin est sa faible teneur en calories : 100 grammes n'apportent que 72 kilocalories tout en étant bourré de polyphénols, un puissant antioxydant.

 

Pour le sportif, le raisin peut être consommé quotidiennement de manière raisonnée pour en tirer tous les bénéfices.


Le raisin est depuis longtemps réputé bon pour la santé, grâce à son contenu en vitamines (dont la vitamine B1, B2, B6, B12, PP), en acides organiques (acide malique,acide tartrique que l'organisme métabolise facilement), en polyphénols (anti-oxydants de la familles des flavonoïdes et anthocyanes), en minéraux alcalinisant (potassium, et moindrement magnésium, manganèse et zinc) et en sucres facilement assimilables (fructose notamment).

Le raisin est un puissant diurétique et possède des propriétés drainantes et laxatives, attention toutefois si vous en consommez en quantité trop abondante. Une cure, en inter-saison ou en cours de régime, une journée de cure raisin pour favoriser la détoxnation.

Ce remède empirique est très efficace pour l'élimination et donner un petit coup de pouce à votre perte de poids. 

De plus, de par ses propriétés anti oxydantes, le raisin protège le système cardiovasculaire en freinant son vieillissement, en limitant la formation du mauvais cholestérol. Ce dernier étant oxydé, il s'agrège aux parois alors que le non oxydé est bénéfique. Il faut savoir que le cholestérol est une molécule propre au règne animal, elle est également vital pour nous.
Même si la fermentation du raisin apporte de nouveaux éléments protecteurs pour votre système cardiovasculaire, le vin apporte de l'alcool. De plus la teneur a tendance à légèrement augmenté. 
Pour le sportif, le raisin peut être consommé quotidiennement de manière raisonnée pour en tirer tous les bénéfices.

 

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Publié dans Conseil forme

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Réponse test "besoin hydrique"

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

Les questions sont ici et voici les réponses 


smiley

 

 

1 - Faux, pas plus de 2 ou 3 jours, suivant la vitalité du sujet, son état de santé et les conditions météo ambiantes. Après l'oxygène, l'eau est le principal élément vital

 

2 - Faux, l'eau de mer provoque des diarrhées, génératrices de déshydratation

 

3 - Vrai, si ce chiffre est valable pour le sédentair, il l'est encore plus pour le sportif en période d'entraînement. On considère qu'une alimentation équilibrée doit apporter 1ml d'eau/ kg/cal absorbée. La ration moyenne, hors compétition, d'un sportif avoisine les 3 000 kilo cal quotidiennes. Si l'on considère que l'alimentation solide en apporte la moitié, il faut boire 1 l 1/2 d'eau et beaucoup plus si vous roulez sous la canicule

 

4 - Faux, l'apport de calorique de l'eau est nu, zéro calorique ! Elle ne contient ni glucides, ni protéines, ni lipides

 

5 - Vrai, certains plus que d'autres. Fruits, légumes, lait et laitages en contiennent plus de 80 %. Viandes et poissons en recèlent de 65 à 70 %

 

6 - Vrai, certains sujets, obéissant à une pathologie comportementale, dénommée potomanie, boivent de façon exagérée, aussi bien pendant l'effort qu'en dehors de celui ci. Il en résulte une hyponatrémie (baisse du taux sodium sanguin), par dilution du sodium dans un volume plamatique trop important. Il en résulte de la fatigue, de fréquentes envie d'uriner, des diarrhées, une salivation excessive, des tremblements musculaires et, dans les formes les plus grave, des convulsions et même des épisodes de coma

 

7 - Vrai, l'eau représente 75 % du poids du nouveau né, et plus de 60 % de celui de l'adulte

 

8 - Vrai, afin d'éviter tout risque de contamination, de pollution et de perte de ses constituants, une eau minérale doit obligatoirement être mise en bouteille, sans aucun transvasement ultérieur

 

9 - Faux, à vrai dire, cela n'a guère d'importance. L'essentiel est d'apporter suffisamment d'eau à l'organisme durant la journée . Boire pendant les repas ne fait pas grossir, et boire entre les repas ne fait pas maigrir

 

10 - Faux, cette sensation se déclenche pour une perte de 1 % en eau. La sensation de soif ne couvre que 80 % environ de la perte en eau. IL faut donc boire plus que la sensation de soif ne le commande, et boire avant d'avoir soif

 

11 - Faux, la température idéale se situe entre 15 et 18°C. Un liquide glacé passe trop rapidement dans l'estomac, perturbe l'assimilation des nutriments et provoque volontiers des maux de ventre et des diarrhées

 

12 - Faux, la dureté d'une eau est proportionnelle à sa teneur en calcium et en magnésium, minéraux très utiles pour le sédentaire et encore plus pour le sportif

 

13 - Faux, toutes ces eaux contiennent du gaz carbonique qui, à la longue, modifie le ph du sang, ce qui entraine une élimination de certains minéraux, dont le calcium. Le calcium est précieux pour le sportif, tant pour une bonne efficacité de la contraction musculaire que pour la préservation du capital osseux

 

14 - Faux, c'est le sodium (sel de table) qui est responsable, et non pas l'eau. Il faut seulement choisir une eau pauvre en sodium

 

15 - Vrai, faute de boire à l'entrainement, vous déshydrater et déminéralisez petit à petit votre organisme. Même si vous compensez après la sortie, l'organisme aura été un certain temps en déséquilibre

smiles

Publié dans Conseil forme

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Testez vos connaissances

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

Petit questionnaire concernant le besoin hydrique

 

Les réponses seront en ligne lundi alors à vos crayons ou à vos souris !

Vous pouvez répondre en laissant un commentaire


 

smiley

 

 

 

1 - On peut survivre une semaine sans boire .....................................................................  vrai   *   faux

 

2 - On peut boire de l'eau de mer .........................................................................................  vrai   *   faux

 

3 - Il faut boire au minimum un litre et demi d'eau par jour ......................................  vrai   *   faux

 

4 - Certaines eaux sont nutritionnelles et fournissent des calories .........................  vrai   *   faux

 

5 - Tous les aliments contiennent de l'eau ..........................................................................   vrai   *   faux

 

6 - Il est parfois dangereux de trop boire .........................................................................  vrai   *   faux

 

7 - L'eau est le principal constituant du corps humain ...................................................   vrai   *  faux

 

8 - Une eau minérale doit obligatoirement être embouteillée à la source ..............  vrai   *   faux

 

9 - Il faut mieux boire entre repas ........................................................................................  vrai   *   faux

 

10 - La sensation de soif apparait lorsque l'organisme a perdu 5 % de son eau ...  vrai   *  faux

 

11 - Pour éviter l'hyperthermie, il faut boire glacé ..........................................................  vrai    *  faux

 

12 - Une eau "dure" nuit à la santé ........................................................................................  vrai    *   faux

 

13 - On peut boire uniquement de l'eau gazeuse ..............................................................  vrai   *   faux

 

14 - En cas de rétention d'eau, il faut moins boire .........................................................  vrai   *   faux

 

15 - Il faut boire aussi pendant l'entraînement ...............................................................  vrai   *   faux


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Le p'tit déj du sportif

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

 

Selon une étude, un français sur cinq ne prend pas de petit-déjeuner.

Ce qui est une grave erreur, car il représente le repas le plus important de la journée. Le négliger est d'autant plus dommageable si l'on pratique une activité sportive.

En effet, l’organisme est à jeun depuis le repas du soir précédent, par conséquent, ses réserves énergétiques sont au plus bas. Il sera donc important de fournir tous les nutriments indispensables à la pratique de l’effort

 

smilie

La composition idéale

 

Le petit-déjeuner doit apporter 25 à 30 % des calories totales de la journée. Afin d’optimiser ce repas, il est important de soigner et varier sa composition.

 

Il devra contenir :

- une boisson afin de réhydrater l’organisme (café, thé)

- un produit céréalier (pain, céréales, biscottes) pour l'apport de glucides complexes

- un fruit, jus de fruit, compote… qui représentent une source intéressante de vitamines

- un produit laitier qui permet un apport en calcium

- du beurre ou de la margarine crus qui assurent un apport en acides gras essentiels et de la vitamine A et E

- un produit sucré (miel, gelée, confiture…)

 

Faire du sport sans petit-déjeuner : une conduite à risque

 

Une insuffisance d’apports en macro-nutriments, notamment en glucides et protéines, conditionne le bon déroulement de toute la journée du sportif. En effet, la vigilance, l’attention et la concentration chutent dans la mesure où une sensation de faim va apparaître aux environs de 11 heures. Le risque est d’autant plus élevé lorsque le déjeuner est tardif ou que le sportif s’entraîne à midi.

 

Le sport à jeun est une méthode d’entrainement à part entière qui est à pratiquer avec prudence et parcimonie car elle engendre une fatigabilité musculaire plus importante. C’est une méthode utilisé depuis plus de 30 ans par tous les sportifs soucieux de s’entrainer plus léger sans troubles digestifs, mais aussi par ceux qui cherchent à perdre de la masse grasse plus rapidement.

Un soin particulier sera apporté aux repas de la veille au soir mais aussi et paradoxalement lors du ravitaillement en cours d’effort. Ses 2 conditions réunies et vous vous éviterez à coup sûr la fameuse fringale, vous prendrez plus de plaisir dans votre footing matinal.

Des séances de 30 mn à 1 h maximum à raison de 2 séances hebdomadaires, suffisent pour observer des effets positifs sur la forme et le bien-être. Mais vous pouvez également choisir l’option 20 mn par jour et 3 à 4 fois par semaine, ou la marche alternée de petits moment de running. Le sport à jeun est un bon réveil musculaire et spirituel.

 

smilie

 

 

Quelques astuces

 

Pour tous ceux qui sautent le petit-déjeuner par manque de temps, il peut être intéressant de préparer son petit-déjeuner la veille. Il s’agira par exemple de placer son café dans le micro-ondes et d'utiliser des aliments ne demandant pas une grosse préparation. De plus, il vaut parfois mieux perdre cinq petites minutes de sommeil plutôt que de ne pas prendre le temps de manger. Enfin, pour les sportifs qui ne ressentent vraiment pas la sensation de faim au réveil, nous pouvons leur conseiller de boire un verre d’eau au saut du lit, ce qui aurait comme bienfait d’ouvrir l’appétit le temps de la douche.

Et n’oubliez pas de vous faire plaisir !

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Croquer la pomme !

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

En effet, des chercheurs américains de l'Université de l'Illinois affirment que manger des pommes tous les jours aurait un effet sur le système immunitaire.
Les conséquences en seraient une réduction des inflammations, en particulier celles liées à l'obésité et au diabète.
smiles

Que trouve-t-on dans la pomme, qui lui donnerait ces propriétés curatives ?
Ce sont les fibres solubles, présentant en plus des fibres insolubles, connues pour leurs propriétés bienfaisantes sur le système digestif.
Le Professeur Gregory Freund, responsable de l’étude, estime qu'il faut consommer de 28 à 35 grammes de fibres solubles par jour, pour obtenir des effets bénéfiques pour la santé.
Sachant qu'une pomme contient environ 5 grammes de fibres, il faudrait en manger au moins 7 par jour !

Heureusement, ces fibres solubles se retrouvent aussi dans l'avoine, les noix, les lentilles, les agrumes, les fruits secs, les fraises et les carottes.
En gros dans notre alimentation quotidienne, mais peut-être pas en quantité suffisante... donc compensons avec des pommes !

Comment ça marche ?

Ces fibres augmentent la production d'une protéine appelée "interleukine 4", qui est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires.
Des expériences ont été menées chez des souris ayant eu un régime riche en fibres solubles, et ont montré une meilleure résistance aux infections par rapport à des souris n’ayant pas eu de régime particulier.

En plus de cet effet sur le système immunitaire, ces fibres contribuent aussi à :
baisser le taux de cholestérol sanguin
prévenir les maladies coronariennes
réduire le risque de formation de calculs biliaires

Auparavant, de nombreuses études avaient mises en évidence les effets bénéfiques de la consommation de pommes pour la santé, notamment pour prévenir le cancer du côlon et celui du sein, pour le moral, etc.
Donc en conclusion : plus que jamais, mangeons des pommes!

smileys

Publié dans Conseil forme

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Témoignage ...

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Le vélo c’est la santé !

Plusieurs enquêtes récentes montrent que la santé est le premier critère qui fait pencher la population pour l’usage du vélo, que cet usage soit quotidien ou occasionnel.

  

 

 

                                                                         Coeur  

La pratique du vélo est accessible à plus de 90 % de la population. Les faits leur donnent raison.

  

Le vélo en tant QU’EFFORT physique modéré améliore la santé

 

Presque tout le monde se déplace au moins trente à soixante minutes par jour. Qui peut prétendre consacrer le même temps à faire du sport ou un effort physique régulier ? Le vélo combine les deux, c’est le "tran-sport" .

Plusieurs médecins britanniques se sont distingués au cours des dernières années dans l’étude des effets de la pratique régulière du vélo sur la santé, et en particulier sur les maladies cardio-vasculaires. Le cœur des cyclistes affiche une santé étonnante. Au Royaume-Uni, il y a environ 200 cyclistes tués sur la route par an, et 125.000 décès des suites d’une maladie cardio-vasculaire… Cela fait dire aux auteurs de ces études que, malgré les (piètres) conditions de sécurité des cyclistes à l’heure actuelle dans ce pays, la pratique régulière du vélo allonge l’espérance de vie d’au moins deux ans. Le docteur Hillman a calculé un rapport de 20 à 1 entre le risque encouru à vélo et le gain de santé général obtenu du fait de la pratique régulière du vélo, avec une grande marge pour obtenir un rapport encore plus favorable.

L’usage du vélo au quotidien permet une diminution des maladies cardio-vasculaires et du stress. D’après la prestigieuse British Medical Association, 1/2 heure de vélo par jour permettrait de diminuer ce risque par 2.

Plusieurs études de médecins britanniques et hollandais ont démontré que la pratique régulière du vélo entretient le fonctionnement du coeur, à un tel point que les maladies cardiovasculaires du premier ou du deuxième degré, qui touchent 50% des hommes de l’ensemble de la population dès l’âge de 52 ans, n’atteignent les cyclistes réguliers de façon similaire que 14 ans plus tard. Quand aux maladies du troisième degré, les plus graves, elles touchent 50% de la population masculine à 61 ans, alors que chez les cyclistes quotidiens, elles n’ont pas d’apparition significative ! En deux ans de vélo régulier, on augmente également ses performances respiratoires de 13% ! A vélo, on se fait du bien.

 

 

 

 

                        Etat coeur

 

 

 

Il réduit également les risques de diabète chez les adultes, d’obésité et d’hypertension (réduction des risques de 30 %). Il améliore la qualité de la masse osseuse, l’endurance ainsi que le bien-être psychologique.

Aux Etats-Unis, le citoyen moyen prend de 800 à 900 grammes par an : ce gain de poids pourrait être évité en marchant 2.000 pas de plus par jour. Donc, bougeons ! En faisant nos déplacements à vélo, par exemple ! D’après les cyclistes qui ont participé à l’opération "1 mois à vélo à Bruxelles" entre 1999 et 2002, leur motivation principale à (re)faire du vélo est de faire de l’exercice et d’entretenir leur condition physique tout en assurant leurs déplacements usuels. Le vélo au quotidien est efficace contre l’obésité.

Une récente étude de l’Université de Copenhague, menée sur 30 ans parmi 17.500 hommes et 13.500 femmes entre 20 et 93 ans, est arrivée à la conclusion que rouler à vélo tous les jours diminue de 50% les chances d’attraper des maladies graves (la pratique du vélo ne muscle pas que les mollets ; elle muscle aussi le cœur), que rouler régulièrement à vélo est plus sain que pratiquer un autre sport de manière intensive, et qu’il suffit d’un quart d’heure de vélo tous les jours pour obtenir un effet notable sur sa santé (entre 3 et 5 km à allure modérée). Quand on sait que plus de la moitié des déplacements de tous les Belges ne dépasse pas 5 kilomètres….

2,5 : c’est le nombre d’années que vous ajoutez à votre espérance de vie en pratiquant le vélo régulièrement, accidents inclus. C’est le Docteur Hillman de la Policy Studies Institute à Londres qui l’affirme dans une étude de 1994 qui démontre aussi que, pour une personne de plus de 70 ans, le risque d’accident cardio-vasculaire (25% des décès en Belgique) est divisé par 100 ! Il est donc dangereux de ne pas rouler à vélo !

La productivité au travail

"Les individus qui s’aèrent quotidiennement sur le chemin du travail ont un taux moindre d’absentéisme et ont des performances meilleures au travail." La prime des 20 cents d’euro au km qui les récompense de leur pratique du vélo au quotidien bénéficie à la productivité de l’entreprise. Par exemple, l’absentéisme des postiers belges est près de deux fois moindre en Flandre en comparaison avec la Wallonie (7,04% en Flandre, 12,49% en Wallonie). Cette différence peut s’expliquer par le fait que les postiers flamands font du vélo soit pour aller travailler, soit lors de leurs tournées.

Une étude menée par des scientifiques madrilènes en 2010 a notamment dévoilé que les adolescentes qui se déplacent à pied ou à vélo pour rejoindre leur établissement scolaire réalisent de meilleurs scores aux tests verbaux et mathématiques.

L’étude a comparé les résultats de tests cognitifs menés auprès de 1700 élèves âgés de treize à dix-huit ans dans cinq villes espagnoles. Parmi les filles, les chercheurs ont constaté de meilleures performances pour celles qui se déplaçaient à pied ou à vélo pour aller à l’école, avec des résultats supérieurs pour celles dont le trajet durait au moins quinze minutes. De précédentes études ont déjà mis en évidence le fait que la pratique d’une activité physique favorise chez les adolescents certains facteurs liés à l’apprentissage, comme la concentration ou la mémoire. Les chercheurs précisent cependant que les résultats enregistrés sont indépendants de la pratique d’une activité physique extra-scolaire.

 

Publié dans Conseil forme

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Test d'effort

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Un test d'effort est un examen réalisé en centre médical ou chez un cardiologue
Il est effectué sur un ergo-cycle ou sur un tapis de course
Ce test à plusieurs objectifs :
- vérifier l'absence d'anomalies au niveau cardio-ventilatoire
- déterminer certaines valeurs (seuils, VO2 Max, puissance...)
- comparer ses performances d'une année sur l'autre ou d'une période à une autre afin de déterminer les qualités à travailler

smilie

PMA (Puissance Maximale Aérobie) :
C'est la Puissance Maximale que l'on utilise quand on est à VO2max. Elle n'a rien à voir avec la Puissance Maximale absolue que l'on mesure chez les sprinters surtout, lors d'un effort explosif (6"). D'une manière générale, cette PMA peut être maintenue entre 5 et 7'30", selon le niveau du cycliste. L'objectif de l'entraînement est donc d'augmenter cette puissance et de repousser le temps de maintien de l'effort à cette intensité.

Seuil Aérobie :
Il est l'intensité à laquelle se produit le décrochage gazeux, c'est-à-dire le début de l'hyperventilation. Il est souvent confondu avec l'autre seuil et provoque des incohérences dans les charges d'entraînement conseillées.

Seuil Anaérobie :
Il correspond à l'intensité à partir de laquelle l'acide lactique (déchets produits lors de l'effort) est produit en trop grande quantité pour être oxydé. A ce moment, l'apport d'O2 n'est plus assez important pour soutenir l'effort. D'où l'importance de repousser ce seuil grâce à un entraînement adapté. Ces deux notions de seuil sont de plus en plus décriées, car pour une même personne, on peut trouver plus de 30 valeurs différentes selon la méthode utilisée. De plus, ce seuil peut être très variable d'un jour sur l'autre. Ce qui est sûr, c'est qu'il existe bien une zone d'intensité, au-dessus de laquelle l'acide lactique s'accumule.

Publié dans Conseil forme

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Les bandelettes nasales

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Le sparadrap fixé sur le nez de certains coureurs du Tour de France est destiné à accroître la respiration, une technique d’amélioration des performances médiatisée comme innovante mais datant en réalité de… 1892 ! Après le rugby (Coupe du monde 1995), le football (Euro 1996 et Mondial 1998), la F1 (Olivier Panis en 2003), la moto (Valentino Rossi en 1999), le Tour de France voit lui aussi fleurir sur le pif des géants de la route une bandelette nasale adhésive s’apparentant au maquillage des Indiens. Quelques stars du peloton telles que l’Espagnol Alberto Contador, l’Allemand Andreas Kloden, le Portugais Sergio Paulinho, tous trois de l’équipe Astana, et l’Italien Franco Pellizzotti, leader de l’équipe Liquigas, que ce soit lors des contre-la-montre ou des étapes de montagne, jouent aux Apaches.

Cet accessoire n’est pas nouveau : dès 1892, un système analogue avait été commercialisé. Selon l’inventeur – un médecin allemand alpiniste –, l’instrument est fait d’une petite tige d’acier nickelé en forme de U. L’appareil est introduit dans le nez qu’il dilate de toute la largeur des branches en opposant un point d’appui rigide aux muscles des narines. Vingt ans plus tard, en 1912, un système un peu plus perfectionné, l’Albar, est mis à la disposition des sportifs. Le but de ces dispositifs et des bandelettes nasales modernes est d’améliorer la quantité d’air inspiré. En plein effort, le cycliste peut respirer entre 80 et 120 litres d’air par minute, alors qu’au repos le débit ne dépasse pas 5 à 8 litres. Ce flux aérien s’effectue principalement par la bouche mais aussi par le nez, du moins lorsque le passage n’est pas entravé par une rhinite allergique ou une déformation de la cloison nasale. Le port de bandelettes adhésives nasales ou Breath Right (nom commercial) par les sportifs reproduit une manœuvre ancienne connue sous le nom de Cottle.

Un meilleur passage du flux aérien
Pour l’expérimenter, « il suffit de placer son index sur la joue, tout contre la base des ailes du nez, de tirer la peau vers l’extérieur et légèrement vers le haut et d’inspirer. On ressent alors un meilleur passage du flux aérien lors de l’inspiration nasale. Cela d’autant plus qu’on a le nez légèrement serré. » Les bandelettes nasales sont constituées de deux lamelles de plastique semi-rigide, intégrées entre une bandelette de médipore et une de micropore. Selon une étude du fabricant, elles augmenteraient le flux inspiratoire de plus de 30 %. Il reste à savoir si cet afflux supplémentaire améliore le rendement musculaire.

En dehors de pathologies précises (asthme, rhinite…), la respiration n’est généralement pas un facteur limitant la performance. Cette dernière est surtout dépendante de l’aptitude des muscles à pomper l’oxygène du sang. Il faudra attendre d’autres études scientifiques indépendantes pour se prononcer sur la réelle efficacité de ces écarteurs de narines connus depuis plus d’un siècle. En tout cas, Lance Armstrong, surnommé pourtant « M. Millimètre » en raison de son souci du détail technique, et à l’inverse de ses coéquipiers d’Astana, n’en porte pas… pour l’instant.


Un clic sur l'image pour l'aggrandir

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L'hydratation en hiver

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

Une perte d'eau représentant 2 % du poids corporel (soit 1.5 l pour un individu de 70 kg) entraine une diminution de 20 % de l'efficacité neuromusculaire et une élévation de la température interne du corps qui peut être dangeureuse si la déshydratation non compensé est supérieure à 4 % du poids corporel

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Il est donc important de boire même en hiver
Prévoir des bidons isothermes qui maintiennent durant au moins 2 h la température d'origine de la boisson

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