Diagonale STRASBOURG PERPIGNAN

Publié le par Velo Presqu'île de Crozon

STRASBOURG – PERPIGNAN N° 15086

du 09 au 12 juillet 2015

Christian ARGOUD et Michel HERVE.

1ère étape d’un doublé Strasbourg-Perpignan et Perpignan-Dunkerque.

Compte-rendu de Michel HERVE, HAC Cyclos de l’Hermitage (35).

Appareil photo

Préliminaires :

Après Brest-Menton effectué en solo fin mai 2015, Strasbourg-Perpignan et Perpignan-Dunkerque constituent le deuxième volet de ma préparation au prochain Paris-Brest-Paris, mais cette fois-ci, contrairement aux sept autres diagonales déjà à mon actif, j’avais décidé de les effectuer en duo, avec mon copain Christian ARGOUD. C’était ainsi l’occasion de se préparer ensemble au PBP, préparation que j’avais eue le temps de lui vanter durant les cinq mois de l’expédition Pékin-Paris-Londres de la FFCT organisée en 2012, l’occasion aussi de pédaler de nouveau ensemble et de passer, nous l’espérions, de bons moments ensemble. Comme à mon habitude mais en essayant d’être plus succinct, je vais essayer de vous relater les rencontres que nous avons pues faire, d’y ajouter mes « instantanés », mes impressions notées à chaud sur chaque carnet de route ainsi que les observations de Christian notées après-coup et à l’occasion, les quelques petits mots que certaines personnes ont eu la gentillesse de coucher sur ceux-ci. Pas trop de référence au GPS cette fois-ci, celui-ci, le Garmin 810 (un nouveau en échange du Touring qui m’a causé tant de soucis lors de B-M…) ayant superbement fonctionné.

C’est ainsi que nous sommes retrouvés devant l’Hôtel de Police de Strasbourg à H-30min, avec Jocelyne HINZELIN qui m’avait gentiment hébergé la nuit précédente et que j’avais eu beaucoup de plaisir à retrouver, mais aussi avec André, frère de Laurent GUTH, président du Demi-Siècle, chez lequel Christian avait passé la nuit. Après un petit café pris tout à coté, sous les ordres de Jocelyne et bien évidemment après le traditionnel tampon de police (que nous avons eu un peu de mal à obtenir…) en guise de top départ, nous voici partis à trois (« Si Jocelyne y va, vous n’avez pas besoin de moi, vous êtes dans de bonnes mains », dixit André…) au pas cadencé… « Faut pas traîner… ».

 

1ère journée, jeudi 9 juillet, Strasbourg – St Maurice-Colombier, 202Kms. Départ à 10H00, arrivée 19H30 environ.

Grâce à notre guide de luxe, Jocelyne, on peut dire que l’on ne traîne pas sur le bord du canal. Christian et moi, nous méfions toutefois des nombreux cyclistes présents, des morceaux de branches d’arbres au sol, des racines, notre périple ne fait que de commencer… Quelques photos souvenir au moment où Jocelyne nous abandonne à contrecœur et rapidement, nous déposons la carte postale à Diebolsheim. Nous retrouvons ensuite aux abords du barrage de Marckolsheim des routes qui ne nous sommes pas inconnues. Effectivement, lors du PPL 2012, c’est à cet endroit que nous avions été accueillis en fanfare pour notre retour en France, des moments inoubliables. Plus loin, en quittant le bord du canal pour une pause « quatre heure » et surtout pour nous désaltérer car il fait chaud, un panneau indicateur « Bretagne » m’interpelle également et me ramène 3 années en arrière lors d’une des nombreuses haltes que nous faisions pour reformer le groupe. Puis le premier contrôle à Wolfersdorf se présente, les tampons à glaner pour ce premier jour sont dans la poche ou plutôt sur le carnet, la journée paraît déjà finie...

Contrôle de Wolfersdorf, C1 :

Instantané de Michel : Pas de commentaires…

Observations de Christian : Temps splendide au départ de Strasbourg, nous sommes accompagnés par Jocelyne à la sortie de la ville, puis nous empruntons les canaux.

Cette 1ère journée s’est passée de façon presque idéale, beau temps, pas de difficultés et une heure d’arrivée à l’hôtel plus que correcte, un accueil sympa. Je me suis empressé de dire à Christian qu’elle n’était pas forcément représentative d’une journée type d’un diagonaliste…

 

2ème journée, vendredi 10 juillet, St Maurice-Colombier – Pont de Chéruy, 323Kms. Départ à 5H, arrivée 21H30 environ.

Ce premier départ matinal donne le ton du rythme d’une diagonale. Pas de petit déjeuner ce matin, c’est dur, on se promet qu’à la première boulangerie d’ouverte, on s’arrête… Des petites erreurs de parcours, des hésitations en ce début d’étape, voilà le ton qui est donné pour la  journée…

Contrôle de Baume les Dames, C2 :

 Instantané de Michel : Départ matinal, un peu de fraîcheur. On n’a pas retrouvé l’Eurovélo6, dommage… Très vite, le besoin d’un petit déjeuner se fait sentir, cela tombe bien, le vent nous pousse vers Baume les Dames. Petit déj au bistrot sur la place, le monsieur s’inquiète de ma « caméra » sur mon casque, qui n’est en réalité que ma lampe frontale…

Observations de Christian : Départ 5H dans la fraîcheur, nous empruntons une partie de l’Eurovélo6.

Depuis ce matin, la chaîne de mon vélo frotte par intermittence la fourchette de mon dérailleur avant et cela devient sérieusement agaçant pour nos oreilles d’autant plus que tout cela est quasiment neuf… Nous pensons tous les deux à la nécessité de resserrer les cheminées de fixation des plateaux et de le faire au premier arrêt. D’arrêt en arrêt et d’oubli en oubli, le problème semble s’aggraver au fil des kilomètres et me perturbe quand même. Je profite d’un arrêt obligatoire de la gendarmerie, les pompiers finissent de nettoyer la route suite à un accident, pour regarder cela de plus près. C’est en réalité l’étoile du pédalier qui bouge, le contre écrou se desserre, la tuile quoi… Lons le Saunier approche, cela tombe bien, on devrait trouver un vélociste.

Contrôle de Lons le Saunier, C3 :

Instantané de Michel : L’Eurovélo6 est sympa mais les travaux nous obligent à la quitter et à retrouver le bruit infernal des camions. Plus loin, après avoir quitté la N83, les petites routes de campagne s’offrent à nous et déjà les premières vignes apparaissent dans les contreforts du Jura. La chaleur arrive et après Poligny et la belle montée qui s’en suit et qui nous ouvre également l’appétit, nous faisons halte avant l’heure dans une petite auberge où nous apprécions cette pause et ce repas...

Observations de Christian : Il fait très chaud, nous nous arrêtons souvent pour nous désaltérer. Le parcours est très vallonné.

Après avoir obtenu notre tampon mais aussi après avoir pris le temps de boire un coup si ce n’est deux coups tellement il fait chaud, le patron nous indique un magasin de vélo tout proche, « il était là tout de suite à boire un coup avec moi, dites lui que vous venez de ma part… ». Belle aubaine. En deux minutes nous sommes devant ce beau magasin, « Cycle MUZIC ». C’est l’employé qui nous accueille aimablement mais il ne peut pas s’occuper de notre problème avant une heure… Je lui propose de démonter moi-même le pédalier comme cela il n’aura qu’à resserrer cette fichue étoile, proposition qu’il accepte. L’affaire est ainsi régler en ½ heure malgré qu’il n’ait pas l’outil exact ; Ah ! Ces fichus standards… Merci Notre timing en a pris un sacré coup mais je peux pédaler sans retenue maintenant… La chaleur et de nouvelles erreurs de parcours n’arrangerons rien et nous arriverons assez tard chez la belle-fille de Christian après être passés dans un bistrot boire un panaché et obtenir un nouveau tampon, ce qui nous donnera encore l’occasion d’expliquer ce que l’on fait à l’auditoire du moment, le laissant à des réflexions toujours étonnantes...

Contrôle de Pont de Chéruy, C4 :

Instantané de Michel : Que l’après-midi fût longue… Une chaleur écrasante, au moins pour un Breton. Plusieurs ravitos « eau pétillante » s’imposaient. La fin de parcours fût laborieuse car cela traînait un peu en longueur. Arrivés à l’étape à 21H30. La famille de Christian nous attendait, les enfants avaient les « crocs » et le repas nous fit le plus grand bien, avant même de penser à la douche…

Observations de Christian : Arrivés tard à 21H vu la longueur de l’étape, plus de 300Km, mais le plaisir de manger et dormir chez ma belle-fille.

La soirée fut très sympa, la nuit trop courte, le rythme est donné pour Christian…

 

3ème journée, samedi 11 juillet, Pont de Chéruy – Nîmes, 299Kms. Départ à 5H30, arrivée 20H30 environ.

La nuit fût trop courte donc, nos yeux étaient tout petits ce matin… Mais c’est l’étape de Christian, on passe sur ses routes d’entraînement, il est chez lui. D’ailleurs, il a quelques obligations à tenir, le reporter local tient à nous interviewer, nous sommes des aventuriers à ses yeux... Mais avant cela, la route à avaler n’est pas tendre avec nous, pour l’occasion Christian découvre des cotes qui n’en étaient pas jusqu’à présent pour lui… Un passage chez lui pour un deuxième petit déjeuner préparé aimablement par son épouse Yolande (merci Yo), le début de matinée nous a ouvert l’appétit en grand… L’interview se déroule devant un verre et Christian et moi, nous nous relayons pour donner suffisamment de matière au futur article. Il est grand temps de repartir, la route est encore longue.

Contrôle de St Peray, C5 :

Instantané de Michel : Chaud !!!

Observations de Christian : Départ 5H, c’est mon étape, je passe chez moi à Hauterives. Après un arrêt d’une demi-heure, nous prenons la N86 pour longer le Rhône, toujours aussi chaud.

Le vent, tant redouté par Christian qui le connaît si bien, nous pousse dans la vallée du Rhône. A notre pause du midi à l’ombre sur une petite place, Pascal, un copain du PPL mais aussi diagonaliste, prend de nos nouvelles pour venir au devant de nous. Il nous annonce que le vent doit tourner… C’est donc reparti, fissa… La chaleur est vraiment accablante et je m’en méfie énormément et c’est Christian qui assure l’essentiel des relais. Il boit peu comparé à moi, il a deux petits bidons, un vrai chameau… Après de nombreuses haltes pour se ravitailler en eau, on arrive à Bagnols sur Cèze où Pascal nous attend depuis un moment, à l’abri, car il fait un peu frais d’après lui… Un sacré personnage à connaître, un boute en train, une joie de vivre… A l’entrée de la bourgade, c’est le bazar au niveau circulation, il y a un festival, heureusement, nous sommes à vélo. A notre grande surprise, nous découvrons que la cycliste devant nous est notre Kiki, la Kiki du PPL, de mèche avec Pascal, venue nous faire la surprise de sa visite… Un moment très sympathique autour d’un demi (forcément, quand Kiki est là…), au frais dans un café…

Contrôle de Bagnols sur Cèze, C6 :

Instantané de Michel : Encore chaud !!! Très chaud !!! Retrouvailles surprises de Kiki, puis de Pascal, venus à notre rencontre.

Observations de Christian : Pascal PONS nous attend et faisons un bout de chemin ensemble jusqu’à Nîmes où nous logeons. Couchés à 23H pour un lever à 2H30…

La fin de l’étape ne fut pas simple. Kiki n’était pas bien du tout, surement un coup de chaleur et Pascal déploiera un plan secours non sans nous avoir guidé au préalable jusqu’à Nîmes par de petites routes bien agréables, commentant chaque endroit ou presque, tel le Pont du Gard. La soirée fut très agréable et s’éternisa un peu…

4ème journée, dimanche 12 juillet, Nîmes – Perpignan, 268Kms. Départ à 3H10, arrivée 15H50.

La nuit futtrès, très courte… mais la soirée, un excellent souvenir… Merci Nicole, merci Pascal, pour votre accueil et ce bon moment passés ensemble. Bonnes vacances à vous deux puisque vous partez ce matin après avoir différé votre départ suite à notre passage. La réussite de notre diagonale tenait maintenant dans la réussite de cette dernière étape et le respect de son timing. Alors debout ! Pas de questions à se poser… Pascal décide de nous accompagner énergiquement dans la petite fraîcheur matinale jusqu’à Mauguio, où nous retrouverons un autre copain du PPL, Guy, qui prendra le relais, après un deuxième petit déjeuner préparé par sa charmante épouse, Jo, le tout dans une bonne humeur méditerranéenne… Le problème, c’est qu’à chaque retrouvaille, le temps défile à une vitesse « grand V » et je ne suis pas en reste et le seul à alimenter la conversation, les « gens du Sud » sont aussi des bavards… Bref, comme souvent, nous étions en avance, nous sommes maintenant en retard…

Contrôle de Villeneuve les Maguelone, C7 :

Instantané de Michel : Pas de commentaires.

Observations de Christian : Nous longeons tout le littoral méditerranéen, ce qui n’est pas le pied en cette période de vacances. Les pistes cyclables sont encombrées et dangereuses

A Villeneuve les Maguelone, rien d’ouvert, c’est vrai que l’on est dimanche et nous perdons encore du temps à faire le tour du bourg. On se résout à faire des photos devant un panneau d’entrée de la commune, cela restera également des photos souvenirs. A Sète, nous sommes de nouveau dans les temps et c’est aussi l’endroit où Guy nous quitte. Nous ne manquons pas de le remercier, de les remercier de cette agréable surprise concoctée par nos copains du PPL. Devant nous, c’est simple d’après Guy, « vous suivez la piste cyclable ».

Malheureusement, c’est le début de « nos ennuis ». A trop vouloir rester sur cette piste cyclable qui est très fréquentée et qui devient dangereuse à notre goût à cause de multiples aspects, nous nous plantons en beauté malgré le GPS, nous dirigeant vers le Cap d’Agde au lieu de Agde… Après nous être bien énervés, pas l’un contre l’autre je vous rassure, nous avons connu pis, nous rectifions le tir en restant sur la route, ce qui est dommage en soi… Une pause rapide à Sérignan, je crois, je ne sais plus trop car je ne suis pas bien avec la chaleur qui est revenue, du moins c’est ce que je me dis à moins que ce ne soit la fatigue tout simplement, due à notre manque de sommeil. Du coté de Christian, ça a l’air d’aller, l’essentiel est qu’il y en ait au moins un à donner le rythme. Le temps presse toutefois, je décide de faire totalement confiance à mon GPS car aux abords de la cote, la fréquentation en ce week-end du 14 juillet, la circulation et l’orientation ne facilitent pas les choses. J’ai retrouvé de l’énergie avec la motivation de réussir cette diagonale, tous ces efforts, pas pour rien quand même…

Contrôle de Sigean, C8 :

Instantané de Michel : Pas de commentaires…

Observations de Christian : Perpignan approche, ouf… C’est la partie pour moi la moins agréable de cette diagonale, finalement nous arriverons à 15H50.

Je me souviens d’une fin d’étape menée tambour battant, en bord de mer, sans pouvoir réellement apprécier le paysage, avec beaucoup de vent de coté alors que l’on avait espéré le voir nous pousser un peu plus, beaucoup trop de monde pour filer à notre guise vers notre but final. Heureusement que j’avais peaufiné cette fin de parcours, suivant à la lettre les recommandations données sur le site de « Diagonales de France ». Je me souviens aussi, passé Port Barcarès et le bord de mer, que Christian se sentait déjà arrivé et moi qui savait qu’il restait encore un bout et que le temps nous était compté… Nous nous sommes alors relayés énergiquement, comme dans une course !!! Eh oui !!! Bien loin de ce que devrait être une diagonale… Au final, nous sommes arrivés à 15H50 à l’Hôtel de Police, soit 10 minutes avant la fin du délai. En clair, nous avions eu chaud aux fesses, c’est la première fois que cela m’arrivait à ce point… Cerise sur le gâteau tout de même, nous avons été accueillis par des applaudissements !!! Ceux de notre amie Michèle, encore une connaissance du PPL ainsi que ceux de Jacques, son compagnon, ils désespéraient déjà tous les deux de ne pas nous voir arriver à temps…

Maintenant, repos pendant 2 jours à Perpignan. Merci à Michèle et Jacques ainsi qu’à Gaétan, un autre PPL, pour les moments agréables passés ensemble, la baignade à Ste Marie-Plage, les repas où sont revenus inévitablement les souvenirs d’anciens combattants de notre campagne de Chine, entre autre. Merci à Jacques pour le nettoyage de nos montures malgré notre refus, merci à Michèle pour le lavage de nos vêtements avec notre assentiment. Comble de l’histoire, nous avons appris plus tard à Dunkerque, que Francis SWIDEREK, notre président, était en standby, pour P-D, dans la même résidence où nous logions et nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de nous rencontrer… Le feu d’artifice de ce 14 juillet clôtura notre halte de 2 jours, nous étions déjà au lit, lassés d’attendre ou peut-être déjà à ce qui nous attendait le lendemain…

PS : Merci à Jocelyne, SARiste dans l’âme, toujours égale à elle-même, c'est-à-dire parfaite. Merci à Laurent et André du Demi-Siècle, merci à tous nos copains du PPL, Kiki, Pascal (et Nicole), Guy (et Jo (Josiane)), Michèle (et Jacques) et Gaëtan qui nous fait la surprise de nous accompagner un bout de route ou d’être présent à un moment ou à un autre lors de cette diagonale. Un grand merci en plus à Pascal PONS pour l’aide qu’il m’a donné pour le parcours de cette diagonale. Ils nous ont tous bien aidé et ont donc contribué à la réussite de cette 1ère étape de notre périple d’été.
 

Nota :         P-B : Perpignan – Brest                            D-M : Dunkerque – Menton                     PBP : Paris-Brest-Paris

                    H-S : Hendaye – Strasbourg                                        M-H : Menton – Hendaye                         PPL : Pékin-Paris-Londres

                    S-B : Strasbourg – Brest                          H-D : Hendaye - Dunkerque

                                        

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M
Bonjour M. Hervé,<br /> <br /> je planifie un trajet Strasbourg-Perpignan (mais pas dans les conditions d'une diagonale officielle).<br /> <br /> Avez-vous enregistré votre trajet (fichier type Garmin) et serait-il dans ce cas possible<br /> d'obtenir ces informations ?<br /> (je n'irai pas ennuyer vos amis, évidemment ! C'est le dessin du trajet, avec votre expertise<br /> de ce genre d'exercice, en évitant les pièges, en augmentant les centres d'intérêt, qui m'intéresse)<br /> <br /> D'avance merci et continuez ces récits palpitants et motivants !<br /> <br /> Manu.
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